De notre correspondante aux États-Unis, Claire
Meynial
Publié le 21/02/2025 à 09h30
Un mois après l'investiture de Donald Trump,
son vice-président, J.
D. Vance, ouvre la Conférence d'action politique conservatrice, la
CPAC. Ce qui était, en 1974, une conférence républicaine, est devenu une
grand-messe trumpiste. Cette édition, dans le centre de convention du National
Harbor, en bordure de Washington, dans le Maryland, promet une célébration
du premier mois de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Mais pas
seulement. La première intervention, jeudi matin, a donné le ton des trois
jours et le message de J. D. Vance est clair : l'Europe a perdu ses
valeurs et l'alliance avec les États-Unis dépend de son retour dans le droit
chemin.
« Parlons de votre formidable intervention
de Munich », lui lance Mercedes Schlapp, épouse de Matt Schlapp, avec qui
elle organise la CPAC. La foule se lève dans un tonnerre d'applaudissements.
« Content que vous l'ayez appréciée, sourit J. D. Vance. Tout le
monde ne l'a pas appréciée. J'accepte une standing ovation pour un discours que
j'ai déjà prononcé ! » La semaine dernière, à la conférence
sur la sécurité de Munich, J. D. Vance a choqué nombre d'Européens
avec son discours. Au lieu d'aborder la guerre en Ukraine, le sujet qui
préoccupe le plus le continent, il a éreinté les positions européennes sur
l'immigration et la liberté d'expression, notamment à cause des lois contre la
désinformation.
J. D. Vance,
l'héritier de l'Amérique Maga
Schlapp reprend : « Certains
dirigeants européens ont été un peu crispés sur le sujet, mais vous avez parlé
de la plus grande menace en Europe. » Vance répond : « La plus
grande menace en Europe, et je dirais la plus grande menace aux États-Unis
jusqu'à il y a environ trente jours, est que les dirigeants occidentaux ont
décidé d'envoyer des millions et des millions de migrants étrangers qui n'ont
pas été contrôlés dans leurs pays. »
« Âneries moralistes »
Moins de deux heures avant d'entrer sur scène,
Vance avait publié sur X une critique de la politique étrangère des États-Unis
et de l'Europe. Il répondait à Niall Ferguson, historien conservateur qui
citait George W. Bush en 1990 : « Ça ne se passera pas comme ça, ça
ne se passera pas comme ça, cette agression contre le Koweït. On demandera
aux futurs étudiants en histoire pourquoi ça a cessé d'être la réaction d'un
président républicain à l'invasion d'un État souverain par un dictateur. »
Vance a posté une longue réponse :
« Ce sont des âneries moralistes, ce qui est malheureusement la rhétorique
des globalistes parce qu'ils n'ont rien d'autre à dire… Le président
(Donald) Trump et moi avons avancé deux arguments simples :
premièrement, la guerre (en Ukraine) n'aurait pas commencé si le président
Trump avait été au pouvoir. Deuxièmement, ni l'Europe, ni le gouvernement
Biden, ni les Ukrainiens n'avaient de chemin vers la victoire. »
À la CPAC, il reprend les éléments de son
discours de Munich. Et ajoute : « Il faut laisser les peuples
européens, et bien sûr le peuple américain, parler (de l'immigration). Il faut
autoriser la liberté d'expression pour en débattre… Et je ne blâme même pas les
Européens. Je dis juste : “Vous avez suivi Joe Biden sur le chemin de la
censure et de l'immigration de masse, suivez Donald Trump sur la voie de la
liberté d'expression, des frontières, et de la souveraineté.” »À LIRE
AUSSI J.
D. Vance, ce drôle de catholique vice-président des États-Unis
Vance suggère même que l'engagement militaire
des États-Unis envers leurs alliés européens pourrait être conditionné par
leurs politiques intérieures, en ciblant l'Allemagne. « Je pense vraiment
que la solidité de ces alliances va dépendre de si nous menons nos sociétés
dans la bonne voie. Pensez-y. Toute la défense de l'Allemagne est financée par
le contribuable américain. Il y a aujourd'hui des milliers et des milliers de
soldats américains en Allemagne. Vous pensez que le contribuable américain va
supporter ça si vous êtes jeté en prison en Allemagne pour avoir publié un
tweet méchant ? Bien sûr que non ! »
« Valeurs communes »
Il poursuit : « L'amitié est fondée
sur des valeurs communes. On ne partage pas les mêmes valeurs si vous
emprisonnez des gens parce qu'ils disent qu'on devrait fermer notre frontière.
On ne partage pas les mêmes valeurs si vous annulez des élections parce que
vous n'aimez pas les résultats, et c'est arrivé en
Roumanie. On ne partage pas les mêmes valeurs si vous avez peur de votre
propre peuple, que vous le réduisez au silence et le faites taire. »
Le 6 décembre 2024, la Cour
constitutionnelle de Roumanie a annulé un scrutin présidentiel, soupçonnant une
opération d'influence russe d'avoir faussé les résultats du premier tour.
L'élection devait opposer le candidat d'extrême droite, Calin Georgescu, à une
candidate libérale et proeuropéenne, Elena Lasconi.
Dans le public, Alana Long a adoré le discours
de J. D. Vance. « Je voyage beaucoup en Europe et je trouve ça
fascinant, je n'aime pas du tout ce que l'Europe fait à la liberté
d'expression », dit-elle. Le ressent-elle quand elle s'y rend ?
« Eh bien, je viens d'aller skier à Chamonix, en France, je ne l'ai pas
senti là-bas… Je vais beaucoup en Italie aussi, je ne le sens pas non
plus ni en Hongrie », répond-elle.
Liberté
d'expression : le sermon hypocrite de J. D. Vance
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Mais les
exemples avancés par J. D. Vance l'ont convaincue. « La France, leur
politique est un petit peu bizarre, désolée… Toutes les questions de genre, par
exemple », estime-t-elle. La France a pourtant posé des limites aux
transitions de genre, notamment pour les mineurs, avant les États-Unis.
« J'habite au Texas, donc je ne le vois pas trop. Mais quand je voyage en
France, je vois que leurs médias ont tout faux sur leur couverture des
États-Unis », assure-t-elle.
Kharam Bashir, qui a écouté le
discours de Vance, voyage aussi souvent en Europe pour le travail.
« Honnêtement, je ne sens pas trop cette histoire de liberté d'expression,
en tant qu'homme d'affaires et en tant que touriste », admet-il. Il fait
cependant confiance au vice-président : « J. D. est plus au
courant, c'est un dirigeant. Et il a parlé de choses vraiment
intéressantes en disant que l'Europe doit retrouver le droit chemin. Par
exemple, la corruption des élections en Roumanie, ça m'a ouvert les yeux, je
n'étais pas au courant. Ce qu'il a mentionné, ce n'est pas bon pour la
démocratie. » Plusieurs Européens conservateurs sont présents à la CPAC,
où Jordan Bardella, président du Rassemblement national, doit
parler vendredi.
On ne peut pas tirer un trait sur le passé
historique des guerres mondiales 14/18 et surtout 39/45 et sur le nazisme hitlérien
en commémorant tout autres évènements dû à ces guerres et la barbarie humaine
qui a eu lieu et avec ses camps d’exterminations et de concentrations humaines de
ces dictatures extrémistes de droites car ce seulement 80 ans après la moyenne
de durée d’une vie humaine remontant au débarquement des alliés en France ?!
Mais le pire peut être étant que ce POUTINE dictateur
criminel avéré qui lui perdure et que les USA sauveur de l’EUROPE en 1945 et après
avoir utilisé la bombe atomique pour faire cesser l’hégémonie du JAPON impérialiste
après l’attaque du port de PEARL HARBOR (mais hélas que beaucoup de pays la possède
maintenant comme la Corée du nord ou la grande CHINE voir aussi le Pakistan Israël
et pour ce pays de création judéo-chrétienne européenne après la chute de l’empire
Ottoman en 1920 qui essaie de survivre au milieu d’une ile virtuelle entourée de
pays arabisants islamiques qui les détestent) mais on se bat encore dans le
monde et comme TRUMP l’excité car pour lui tout est question d’argent cet homme
d’affaire qui soit disant veut lâcher cette EUROPE UNIE qui lui coute cher et veut
maintenant discuter avec ce personnage DICTATEUR RUSSE infréquentable alors qu’il
aurait fallu stopper ou éliminer au début de l’agression qui est en fait est
une guerre meurtrière envers l’UKRAINE qui est un rempart indirect pour protéger
l’EUROPE dite UNIE OCCIDENTALE qui le gène car celle-ci ne bouge pas beaucoup et
ne rapporte rien plutôt le contraire au USA comme avec la petite France et son
bavard de président inutile que mêmes les FRANÇAIS n’apprécient plus !?
Ces dirigeants ne pensent qu’à eux nous gouvernent
mal et ne nous protègent pas en rejouant un passé dont il fallait vraiment la
tourner la page mais les citoyens Français semblent apathiques et s’en désintéresser
le réveil risque d’être dur pour eux on se demande d’ailleurs pourquoi on vote si
mal (peut être par manque d’éducation nationale historique correcte ?!)
Jdeclef 21/02/2025 14h51
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