jeudi 18 décembre 2014

CELA SERA PEUT ÊTRE L'ÉVÉNEMENT MARQUANT DE 2014 SI CE RAPPROCHEMENT DE CUBA AVEC LES USA A VRAIMENT LIEU !



MONDE Obama veut examiner avec le Congrès une possible levée de l'embargo...

Le rapprochement «historique» avec Cuba ne fait pas l’unanimité aux Etats-Unis

A la Havane, les cloches ont sonné pour fêter l'événement. Mercredi, les Etats-Unis et Cuba ont annoncé le rétablissement de leurs relations diplomatiques, après plus d'un demi-siècle de tensions glaciales nées pendant la Guerre Froide. Le Pape, artisan majeur des négociations, et la communauté internationale ont salué un rapprochement «historique». Mais aux Etats-Unis, la décision de Barack Obama ne fait pas que des heureux, surtout dans la communauté des émigrés cubains.
«Todos somos Americanos», «Nous sommes tous Américains», a lancé Obama en espagnol. Une ambassade U.S. à La Havane sera ouverte «dès que possible», un échange de prisonniers a eu lieu, des restrictions touristiques seront levées et Cuba participera au Sommet des Amériques, en 2015.
Dans une intervention télévisée, Raul Castro a exprimé son «respect» pour Barack Obama. La veille, les deux hommes se sont entretenus au téléphone pendant 45 minutes. Mais le leader cubain a rappelé que la question «principale» de l'embargo restait à régler.

«Obama a beaucoup concédé et peu obtenu»

Le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, a durement critiqué Barack Obama. «Il a beaucoup concédé et peu obtenu. C'est une illusion de croire que les Cubains auront plus de libertés. Les frères Castro contrôlent l'économie et renforceront leur régime», estime ce fils d'émigrés cubains. Il utilisera «tout son pouvoir» pour bloquer le financement de l'ambassade américaine et «s'opposera» à toute levée de l'embargo, alors que le Congrès sera contrôlé par les républicains en janvier.
Chez les Cubains vivant aux Etats-Unis, le clivage est avant tout générationnel. Les plus de 65 ans sont opposés à la levée de l'embargo mais tous les autres y sont majoritairement favorables, selon un sondage de l'université de Floride. Reste à voir si le soutien de l'opinion publique suffira à faire plier les républicains.



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