MONDE L'épave a été officiellement localisée ce
mardi au sud-ouest de l'île de Bornéo, en Indonésie...
Disparition
de l'A320 d'AirAsia: Le point sur les recherches
Des
secouristes indonésiens apportent des débris de l'A320 d'AirAsia qu'ils
viennent de repêcher au large de l'île de Bornéo, au centre de secours dans la
capitale de l'île, le mardi 30 décembre 2014.
Au troisième jour des recherches, des débris de l’A320
d’AirAsia ont été repérés ce mardi et des corps ont commencé à être repêchés
par les secours. Pour l’instant, les conditions de l’accident sont
toujours aussi peu claires.
Où se trouve l’épave de l’appareil?
Des débris ont été repérés tôt ce mardi
dans la mer de Java, à 160 km au sud-ouest de Pangkalan Bun, sur l'île de
Bornéo. Une zone qui se situe à une dizaine de kilomètres de celle où le
dernier contact avec l’appareil a été enregistré. Un avion militaire Hercules a
découvert un objet décrit comme «une ombre ayant la forme d'un avion au
fond de la mer», a officialisé dans la matinée le directeur des opérations de
recherches et de secours, Bambang Soelistyo.
Qu’a-t-on retrouvé?
Pour l’instant, au moins trois corps -et
non 40 comme annoncé à l'origine à la suite d'une erreur de communication entre
responsables indonésiens- ont été repêchés et divers débris ont été remontés
par des hélicoptères et des navires. «Tous les équipements et personnels
mobilisés pour les recherches vont être dirigés vers ce lieu. Leur tâche est de
retrouver et d'évacuer tous les objets ou corps de passagers», a expliqué le
responsable des opérations. Quelques gilets de sauvetages, des bouts de la
carlingue ou des objets utilisés par le personnel navigant ont été remontés.
Mais les boîtes noires, qui pourraient permettre d’expliquer le crash, n’ont
pas été retrouvées.
Que sait-on de l’accident?
Quelque 42 minutes après son décollage
de Surabaya, «le pilote a demandé au contrôle aérien de dévier sur la
gauche en raison du mauvais temps, ce qui a été immédiatement approuvé», a
expliqué le directeur d'AirNav, Wisnu Darjono. Puis le pilote a demandé à la
tour de contrôle de prendre de l’altitude, pour passer de 32.000 pieds à 38.000
pieds, afin d’éviter une tempête. Mais la permission lui a été
refusée en raison de l'important trafic aérien à ce niveau.
Lorsqu'il a été recontacté peu de temps après par le contrôle aérien qui
s'apprêtait à lui donner le feu vert, il n'a plus répondu, a expliqué Wisnu
Darjono. On ne connaît toutefois pas les raisons de l’accident, alors que
l'appareil s'est abîmé dans l'océan à 10 km à peine de l'endroit où ce contact
a été enregistré, sans envoyer de signal de détresse.
Quel est le dispositif de recherches?
Pour l’instant, il y a au moins 30
navires, 15 avions et sept hélicoptères qui sont impliqués dans les recherches.
Plusieurs pays ont porté assistance à l’Indonésie, qui mène les opérations,
dont la Malaisie, Singapour, l’Australie. L’US Destroyer USS Sampson doit aussi
arriver sur place. Par ailleurs, Bambang Soelistyo, le responsable des
recherches, a expliqué que des navires plus sophistiqués au niveau
technologique, notamment pour détecter des débris sous-marins.
Le point est fait :
L'épave localisée maintenant la
recherche des boites noires et la récupération des corps va se poursuivre ce
qui est le plus important pour essayer de déterminer la cause de cet accident!
La médiatisation à outrance avec des
informations parcellaires imprécises souvent erronées n'est plus utile et
n'apporte rien de concret!
Il faudra attendre les conclusions et
informations précises des services spécialisés pour ce type de catastrophe mais
pas tout de suite bien sur!
DECLEF | 31.12.2014
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