lundi 22 décembre 2014

CETTE GRÈVE INUTILE REPRÉSENTE LE CAPHARNAÜM DES PROFESSIONS DE SANTÉS ET DES MÉDECINS QU'IL FAUT AUSSI REFORMER EN FRANCE


Société
SANTE Alors que l'épidémie de  gastroentérite pointe le bout de son nez...

Les urgentistes, spécialistes et généralistes en grève à partir de lundi

On choisit rarement quand un souci de santé survient mais la semaine prochaine, ce n'est franchement pas le moment d'avoir besoin d'un médecin, même si les épidémies de grippe et de gastroentérite arrivent. A partir de ce lundi, différentes professions du secteur médical sont en effet en grève, des urgentistes, aux généralistes en passant par les spécialistes. Petit tour d'horizon des mouvements.

A l'hôpital

Ils sont appelés à une grève illimitée par l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui table sur une mobilisation massive avec «80% de grévistes». Les urgentistes réclament la réduction de leur temps de travail à 48 heures hebdomadaires, contre une soixantaine actuellement, ainsi que la valorisation de leurs heures supplémentaires et l'harmonisation des rémunérations pour les gardes. Mais malgré une forte mobilisation, les hôpitaux ne seront pas désertés car les urgentistes peuvent être assignés. Les grévistes travailleront bien mais porteront un badge «En grève». Le syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR-E), appelle également à une grève de la permanence des soins à compter de lundi.

Les généralistes

Dès le 23 décembre, les généralistes libéraux sont invités à fermer leurs cabinets et à faire la grève des gardes par leurs principaux syndicats MG France, la Fédération des médecins de France et le syndicat des médecins libéraux. La puissante confédération des syndicats médicaux français (CSMF, généralistes et spécialistes) appelle, elle, à démarrer le 24, jusqu'au 31. Dans le collimateur des médecins, certains points du projet de loi santé, comme la possibilité pour les pharmaciens de vacciner les patients ou la généralisation du tiers payant d'ici 2017 (dispense d'avance de frais), dont les contraintes techniques font craindre des retards de paiement. Ils souhaitent aussi une revalorisation de la consultation à 25 euros.

Les spécialistes

Des syndicats de spécialistes ont appelé à garder porte close pour la même période, dont les cardiologues, les radiologues ou encore les pédiatres. Leur grève pourrait affecter le fonctionnement des cliniques privées où exercent certains de ces praticiens, prévient Lamine Gharbi, président de la Fédération hospitalière privée (FHP), qui a annoncé que les interventions «non urgentes» pourraient être transférées à l'hôpital public.









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