Illustration du cabinet d'un médecin généraliste.
Société
SANTE Alors que
l'épidémie de gastroentérite pointe le bout de son nez...
Les
urgentistes, spécialistes et généralistes en grève à partir de lundi
On choisit rarement quand un souci de
santé survient mais la semaine prochaine, ce n'est franchement pas le moment
d'avoir besoin d'un médecin, même si les épidémies de grippe et de
gastroentérite arrivent. A partir de ce lundi,
différentes professions du secteur médical sont en effet en grève, des
urgentistes, aux généralistes en passant par les spécialistes. Petit
tour d'horizon des mouvements.
A l'hôpital
Ils sont appelés à une grève illimitée
par l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), qui table sur une
mobilisation massive avec «80% de grévistes». Les
urgentistes réclament la réduction de leur temps de travail à 48 heures
hebdomadaires, contre une soixantaine actuellement, ainsi que la valorisation
de leurs heures supplémentaires et l'harmonisation des rémunérations pour les
gardes. Mais malgré une forte mobilisation, les hôpitaux ne seront pas désertés
car les urgentistes peuvent être assignés. Les grévistes travailleront bien
mais porteront un badge «En grève». Le syndicat national des praticiens
hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR-E), appelle également à une
grève de la permanence des soins à compter de lundi.
Les généralistes
Dès le 23 décembre, les généralistes
libéraux sont invités à fermer leurs cabinets et à faire la grève des gardes
par leurs principaux syndicats MG France, la Fédération des médecins de France
et le syndicat des médecins libéraux. La puissante confédération des syndicats
médicaux français (CSMF, généralistes et spécialistes) appelle, elle, à
démarrer le 24, jusqu'au 31. Dans le collimateur des médecins, certains points
du projet de loi santé, comme la possibilité pour les pharmaciens de vacciner
les patients ou la généralisation du tiers payant d'ici 2017 (dispense d'avance
de frais), dont les contraintes techniques font craindre des retards de
paiement. Ils souhaitent aussi une revalorisation de la consultation à 25
euros.
Les spécialistes
Des syndicats de
spécialistes ont appelé à garder porte close pour la même période,
dont les cardiologues, les radiologues ou encore les pédiatres. Leur grève
pourrait affecter le fonctionnement des cliniques privées où exercent certains
de ces praticiens, prévient Lamine Gharbi, président de la Fédération
hospitalière privée (FHP), qui a annoncé que les interventions «non
urgentes» pourraient être transférées à l'hôpital public.
Dans cette grève de
ces professionnels de la médecine il y a "à
boire et à manger" et dans les mesures
à venir prévues par le gouvernement du bien aussi pour les patients!
Mais comme d'habitude
le gouvernement fait un paquet cadeau de tout ça, s'en différencier les
spécialités et spécificités des ces professionnels de santé, alors tous
essaient de tirer la couverture à eux!
Certains ont raison
de protester et leur cas méritent d'être revus rapidement, mais d'autres ne
sont pas à plaindre, voire pas du tout!
(Déjà
entre urgentistes, spécialistes et généralistes, pharmaciens et en plus
médecine de ville ou de campagne, ainsi que cliniques privées et hôpitaux publics)
Il faut savoir se
garder de tirer des conclusions hâtives en faisant des grèves épidermiques
avant de se réunir par branche de santé et négocier on sait pertinemment que
l'état veut faire des économies mais pas au détriment de la qualité de santé
bien sur, il faut que les professionnels de santé fassent preuve de solidarité
et ne se considère pas comme une caste à part dans notre société comme d'autres
dans une France qui doit se reformer!
(le
: "je ne veux pas ceci ou cela" doit se moduler intelligemment et
n’ont pas arbitrairement à cause de certains qui ne veulent pas faire de
concession!)
Car dans tout les cas
c'est les patients qui paient l'addition au final car il faut bien qu'ils se
fassent soigner hélas!
Declef | 22.12.2014
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