vendredi 10 janvier 2025

Ce n’est pas que le budget qui est introuvable car c’est nos dirigeants passés et présents et politiciens de tous bords qui ont vidés les caisses de la France avec en plus le président hors sol MACRON (après d’autres) et son « quoi qu’il en coute » qui a creusé le trou sans fond de notre dette pharaonique de 3300 milliards d’euros irremboursables !?


Ce budget introuvable qui nous coûte cher

Patrons, entrepreneurs de la tech, ménages, agriculteurs, collectivités locales… Les Français n’ont pas fini de payer la facture de la dissolution.

Par Guillaume Grallet, François Miguet, Philippine Robert, Mathilde Siraud, Olivier Ubertalli et Géraldine Woessner

Publié le 10/01/2025 à 07h00, mis à jour le 10/01/2025 à 07h01

Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, le 6 janvier 2024, à Paris. © ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

Dans la citadelle de Bercy, les principaux visages ont changé. Au portefeuille de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, Éric Lombard a succédé à Antoine Armand. À celui des Comptes publics, Amélie de Montchalin a remplacé Laurent Saint-Martin. Mais la France, elle, est toujours sans budget, et la pagaille économique déclenchée par la dissolution surprise de juin dernier demeure. 

Pendant que les dirigeants politiques palabrent, l'économie s'affaisse. Nombreux sont ceux qui en subissent les conséquences : les ménages, qui redoutent le retour de la matraque fiscale ; les patrons, petits ou grands, qui suspendent projets et embauches ; les agriculteurs, privés des aides promises ; les collectivités locales, qui freinent certains projets ; ou encore les investisseurs internationaux qui, après avoir cru en la politique « probusiness » d'Emmanuel Macron, déchantent et fuient désormais l'Hexagone pour des contrées plus accueillantes.

Des chefs d'entreprise tirent la sonnette d'alarme. Parmi eux figure Luc Rémont, le PDG d'EDF, une société pourtant 100 % publique : « C'est l'enfer d'investir en France », a-t-il tonné en décembre. On peut citer aussi Patrick Pouyanné, le numéro un de TotalEnergies : « Il faut que les politiques arrêtent de vouloir augmenter les taxes quand les prix de l'énergie baissent. On a fait la bêtise sur le pétrole en 2015 et en 2018, cela a donné les Gilets jaunes ! »

Une potion amère ?

Et pourtant… Si nul ne sait avec précision quels seront les choix budgétaires du gouvernement Bayrou avant le discours de politique générale du Premier ministre, le 14 janvier, d'aucuns s'attendent à la plus amère des potions : une grosse louche de nouveaux prélèvements obligatoires – alors que notre pays est déjà le champion du monde occidental de la pression fiscale –, une larmiche de baisse de dépenses publiques et, au grand dam des économistes, aucune réforme structurelle.


« Le problème, c'est qu'il n'existe aucun consensus en France sur la nécessité de diminuer la dépense publique, avec un éléphant au milieu de la pièce : les retraites, auxquelles personne n'ose toucher, résume Olivier Redoulès, économiste à l'institut Rexecode. Les chefs d'entreprise savent malheureusement que les prochaines décisions politiques ne seront pas les bonnes, avec toutes sortes de taxations à venir. Le projet de budget censuré a déjà marqué un tournant à 180 degrés sur les politiques de l'offre. » Ces dernières avaient pourtant fait la preuve de leur efficacité contre le chômage.

Pour compliquer les choses, le monde ne nous fera pas de cadeaux, comme le rappelle le coprésident du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire, Frédéric Coirier : « L'Amérique et la Chine ont des politiques très agressives ! Aux États-Unis, le gaz est dix fois moins cher que chez nous, la fiscalité est plus favorable, tout comme les droits de douane et les subventions. Quant à la Chine, elle déverse ses excédents de production, notamment ses automobiles, sur l'Europe. » À quand le sursaut ?

Les entreprises réduisent la voilure

En novembre, les habitants de Carling, en Moselle, ont eu la désagréable surprise d'apprendre que l'usine qui devait s'installer dans leur petite commune ne verrait pas le jour. Suez et ses deux partenaires, le canadien Loop et le sud-coréen SKGC, avaient prévu d'ouvrir en 2027 un site de recyclage chimique des plastiques, avec, à la clé, 200 emplois. Mais ils ont choisi de jeter l'éponge. Ce cas est, hélas, loin d'être isolé.

Depuis la dissolution, les annonces de fermetures d'usines se multiplient, en particulier dans la chimie et l'automobile. Le champion des pneumatiques Michelin prévoit de fermer ses sites de Cholet (Maine-et-Loire) et Vannes (Morbihan), qui comptent au total 1 250 salariés. L'équipementier Valeo veut se séparer de ses implantations de L'Isle-d'Abeau (Isère) et de La Suze-sur-Sarthe (Sarthe) ainsi que de son centre de recherche de La Verrière (Yvelines). En tout, un millier de postes seront menacés.

Qui est Éric Lombard, ce ministre qui se voit en « Spider-Man » de Bercy ? Les investisseurs internationaux sont eux aussi devenus frileux. Selon le cabinet EY, 49 % des entreprises étrangères ont revu à la baisse leurs plans d'investissement dans l'Hexagone. Elles se plaignent d'un alourdissement de la fiscalité et du coût du travail lié à la dégradation des finances publiques. Alexandre Saubot, président de France Industrie et directeur général de l'entreprise de nacelles Haulotte, aimerait que le gouvernement comprenne l'angoisse du monde industriel.

« C'est un secteur de temps long, qui déteste l'incertitude. C'est aussi un secteur qui a besoin de capital pour fonctionner. Or le mauvais climat politique actuel augmente les taux, ce qui n'est pas bon. » S'il n'y avait que cela ! « Pour ne rien arranger, on a une Europe qui continue à surréglementer ses entreprises sans se soucier de leur compétitivité, alors que la Chine et les États-Unis n'ont jamais été aussi agressifs. Il faut que nos dirigeants en prennent conscience et agissent pour éviter le retour de la désindustrialisation. »

Les marchés ont perdu confiance

Le millésime 2024 aurait pu être un excellent cru pour la Bourse de Paris. « Sur les six premiers mois, l'indice CAC 40 affichait l'une des meilleures performances d'Europe, alors même que l'un de ses principaux moteurs, le luxe, pâtissait du ralentissement chinois, se remémore Christopher Dembik, économiste et conseiller en investissement chez Pictet AM. Et puis, il y a eu la dissolution ! Ses effets négatifs ont été si puissants que le CAC 40 a fini l'année à – 1,95 %, ce qui en fait l'indice le moins performant du continent après son équivalent polonais. »

Comment expliquer un tel gadin ? « Les investisseurs internationaux, qui pèsent entre un tiers et deux tiers de l'indice, ont choisi de ne plus investir chez nous, car la situation politique les inquiète, poursuit l'expert. Ils constatent que la France retombe dans ses vieux travers, avec la fin de la politique de l'offre et le retour du matraquage fiscal des entreprises.


Si Éric Lombard et Amélie de Montchalin veulent calmer les investisseurs, ils devront passer un message très fort de stabilité fiscale, et ne surtout pas revenir sur la réforme des retraites, car ce sont de véritables totems pour les investisseurs étrangers. Mais le pourront-ils ? » L'évolution du marché obligataire montre à quel point ceux qui nous prêtent tiennent désormais la politique budgétaire et économique de notre pays en piètre estime.

 L'étrange défaite de la France d'Emmanuel Macron

Depuis la folle décision d'Emmanuel Macron, le spread, c'est-à-dire l'écart de rendement entre les emprunts à long terme de la France et de l'Allemagne, a bondi d'environ 30 points de base… Un signe qui montre une défiance croissante des investisseurs. « Avant la dissolution, on comparait la qualité de la signature française à dix ans à celle de l'Allemagne, mais maintenant, on la compare à celle de l'Italie, qui est le mauvais élève de la zone euro. À dix ans, notre pays emprunte à des taux supérieurs à l'Espagne, au Portugal et à la Grèce », se désole Alexandre Baradez, responsable de l'analyse de marché chez IG France.

L'endettement public dérape

L'absence de budget pour 2025 est loin d'être indolore pour nos finances publiques. « La situation politique a eu un impact négatif sur la croissance, donc sur les recettes et les dépenses, mais aussi sur la charge de la dette », constate Maxime Darmet. Selon ses calculs, l'impact de la pagaille budgétaire sur le déficit a été de 5 milliards d'euros en 2024, et il pourrait monter à 12 milliards cette année. Encore s'agit-il, à l'en croire, d'un scénario optimiste !

 Budget 2025 : comment économiser 200 milliards (sans toucher aux allocs !)Un montant loin d'être anecdotique : c'est plus que ce que devait rapporter le gel des pensions de retraite (3,6 milliards d'euros) ou la baisse des allègements de charges (4 milliards). Une situation d'autant plus inquiétante que les statisticiens de Bercy n'ont pas réussi à estimer correctement les recettes fiscales ces deux dernières années – ce qui a provoqué deux dérapages consécutifs du déficit – et que nos politiques sont incapables de trouver un consensus pour nous remettre d'équerre…

Autant d'éléments qui rendent l'épée de Damoclès suspendue au-dessus de nos têtes de plus en plus lourde. « Notre dette continuera à augmenter au moins jusqu'en 2029 : si nous ne faisons pas un effort important dès aujourd'hui, nous pourrions nous retrouver avec une dette de 140 % du PIB dans les scénarios les plus adverses », avertit Hadrien Camatte, économiste chez Natixis CIB.

L'investissement dans la tech ralentit

Avec ses grands yeux verts, le robot humanoïde Miroki est une des stars du salon CES, le rendez-vous mondial de l'électronique de Las Vegas. Imaginé par la start-up parisienne Enchanted Tools, il accompagne le personnel soignant en l'aidant à porter du matériel médical. Mais son créateur, l'entrepreneur Jérôme Monceaux, qui par le passé a réussi à lever des fonds auprès de familles françaises et a habilement pris le virage de l'intelligence artificielle, montre pour la première fois des signes de découragement.

« Des projets sont gelés, on observe un ralentissement de l'investissement », déplore-t-il. Il souhaiterait un peu de stabilité, tout comme la création d'un véritable marché commun européen. En attendant, il n'exclut pas de lever des fonds aux États-Unis, où on récompense le risque. « Des choses intéressantes ont été faites pour les start-up ces derniers mois, comme la possibilité de défiscaliser certains investissements grâce à la loi défendue par le député Paul Midy, mais le rapport des investissements entre la France et les États-Unis reste de un à trois », souligne Stéphane Hersen, PDG de Skyted et ancien vice-président d'Airbus.


Le Français François-Xavier Rouxel, un ingénieur installé à Washington, a lancé Gardyn, une jardinière domestique dont l'arrosage est piloté par l'intelligence artificielle. « Jamais je n'aurais connu un tel succès en France. Ici, j'ai pu m'appuyer sur un marché de plus de 300 millions de personnes tout en levant des fonds facilement », dit-il. Les chiffres lui donnent raison. D'après PitchBook et France Invest, les États-Unis ont enregistré, en 2022, environ 22 fois plus d'investissements en capital-risque que la France.

Et la situation empire. D'après EY, les investissements en capital-risque dans l'Hexagone ont baissé de 38,5 % entre 2022 et 2023. Certes, la « start-up nation », qui a fait naître beaucoup d'espoirs, a permis quelques avancées. Mais elle n'est pas en mesure d'impressionner les États-Unis, Israël ou encore la Corée du Sud, qui, eux, n'ont jamais relâché leurs efforts dans un monde en constante accélération.

Les agriculteurs sont au bord de la crise de nerfs

Le monde agricole s'enlise, épuisé par quatre gouvernements incapables, depuis un an, de décider d'une stratégie. « Les mesures à prendre sont évidentes, l'opinion publique les soutient, et pourtant rien ne se passe », déplore le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau. Si les tentatives de blocage de la Coordination rurale ont été peu suivies par des agriculteurs épuisés, la situation est plus que critique.

« En 2023, les revenus des céréaliers se sont effondrés de 83 %, et une exploitation sur cinq a affiché un revenu négatif, soit le double de l'année précédente », alerte Thierry Pouch, chef économiste aux Chambres d'agriculture. Le dernier budget devait apporter 400 millions d'euros de mesures d'urgence (aides sur le gazole non routier et l'emploi de travailleurs saisonniers, nouveau mode de calcul des retraites…) ? Balayées avec le gouvernement Barnier. La loi d'orientation agricole, promise depuis 2022 et votée à l'Assemblée au mois de mai 2024 ? Emportée par la dissolution. Certes, elle pourrait revenir au Sénat début février, mais elle ne contient pas grand-chose.

I Les élections agricoles à l'épreuve du désenchantement« Elle parle des chiens de troupeau ou du statut de la laine, mais pas des sujets qui fâchent », grince le sénateur LR Laurent Duplomb. Surtransposition des normes européennes, gestion de l'eau… Les sujets irritants s'accumulent. « La définition française des zones humides englobe 30 % des terres agricoles, alors que ce serait 7 % si on s'en tenait à la définition européenne », illustre le sénateur, dont la proposition de loi pour lever ces « entraves », très attendue des agriculteurs, devrait être débattue bientôt au Sénat. En attendant, des productions s'effondrent et des filières s'affaissent. « Si nous n'obtenons pas des mesures concrètes très bientôt, le déclin de l'agriculture française sera irréversible », prévient le leader de la FNSEA.

Les ménages s'inquiètent

Était-ce l'effet des Jeux olympiques et des records de Léon Marchand, ou bien le reflux de l'inflation ? À en croire l'Insee, la dissolution n'avait pas entamé la confiance en l'avenir des ménages français l'été dernier. Mais la fin d'année est venue assombrir leurs perspectives. Avec le chaos budgétaire, nos compatriotes se demandent désormais à quelle sauce ils seront mangés. Le gel du barème de l'impôt sur le revenu concentre leurs inquiétudes. Sera-t-il indexé sur l'inflation ? Impossible, sans budget d'ici à mars !

En l'absence de texte, 619 000 contribuables qui échappent aujourd'hui à l'impôt sur le revenu devront s'en acquitter, selon les calculs de Bercy. Et 18 millions de ménages verront leur contribution augmenter. Selon l'OFCE, ce sont surtout ceux « se situant au centre de la distribution des niveaux de vie, c'est-à-dire des ménages n'appartenant ni aux 30 % les plus modestes ni aux 20 % les plus aisés », qui seraient touchés. La fameuse classe moyenne. Cette incertitude se conjugue avec un horizon bouché sur le front de l'emploi.

Chronique d'une faillite annoncée

« Les annonces de plans sociaux se multiplient, et elles inquiètent les Français », constate Dorian Roucher, chef du département de conjoncture de l'Insee. Résultat, les ménages pourraient freiner encore davantage leur consommation et ne pas toucher au matelas de sécurité pourtant dodu (le taux d'épargne des Français est de 18 %) sur lesquels les économistes comptent désespérément pour soutenir l'activité…

Ultime victime collatérale du brouillard budgétaire : l'investissement dans la pierre. « Les taux des crédits immobiliers, qui sont très corrélés à ceux des obligations souveraines à dix ans, n'ont pas bougé, alors qu'ils auraient diminué sans la dissolution et l'inquiétude budgétaire, grâce à la baisse des taux engagée par la Banque centrale européenne », déplore Maxime Darmet, économiste chez Allianz Trade.

Les collectivités locales se serrent la ceinture

Face à l'instabilité, les collectivités adaptent elles aussi leur comportement. À l'image des ménages ou des entreprises, les exécutifs locaux, quand ils le peuvent, diffèrent ou suspendent leurs investissements. « On applique le principe de prudence, comme tout le monde. Avec le risque que cela accentue l'effet récessif », confie au Point David Lisnard, maire (LR) de Cannes et président de l'Association des maires de France.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Dans sa commune, l'édile a dû reporter de deux ans le chantier de rénovation de la Croisette. Les collectivités locales, qui doivent voter leur budget avant le 15 avril, anticipent bien souvent les hypothèses les plus négatives en attendant d'être fixées sur les orientations du projet de loi de finances de l'État.

« On a créé, dans notre pays, un système où les collectivités se retrouvent en situation de dépendance vis-à-vis de l'État, ce que nous déplorons, poursuit David Lisnard. Or la vacance du pouvoir accentue ce que nous dénonçons, c'est-à-dire la prise de contrôle des technocrates et le phénomène de centralisation budgétaire et juridique de l'action publique. »

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C’est une honte et un clou rouillé dont on peut se débarrasser soi-disant avant 2027 en l’arrachant car c’est aussi malheureusement ces mêmes Français censés voter et choisir nos dirigeants et politiciens de tous bords médiocres à qui  leur ont donné trop de pouvoir dans notre pays un des plus si démocratique du monde ce qui nous fait une belle jambe !?

Il faudrait enfin que nos chefs dit d’états et concitoyens cessent de se comporter comme des imbéciles heureux qui jouent avec des jetons comme dans un casino espérant gagner le gros lot en tirant le bon numéro depuis 66ans que cette V eme république existe ils n’y ont pas réussi on le voit bien je fais partie de ceux qui les tous connus de ma génération et cela s’empire au fil des élections quinquennats ou autres  élections diverses et réélection car ils votent toujours pour les mêmes !?

Tant que nos citoyens ne feront pas tous la queue au associations caritatives ou soupes populaires en continuant à pratiquer leur « chacun pour soi égoïste » ils ne comprendront pas !?

Et si en plus on ne récupère pas une troisième guerre mondiale dans ce monde instable et dangereux on aura de la chance mais ne nous inquiétons pas l’exité de D.TRUMP va tailler une bavette avec ce criminel de guerre car s’en est un de V.POUTINE  ( alors tout va bien..?! )

Car l’Europe dite unie est aussi nulle et pourtant grosse de 440 millions d’habitants mais leurs chefs d’états ne sont pas à la hauteur il faudrait peut-être en changer comme notre constitution en France !?

Voila c’est cela 2025 et sa nouvelle année avec ses habitants citoyens d’Europe  prêt à être tondu et ruinés  alors que nos pays ont un passé historique qui devraient les faire réfléchir mais ils ont hélas la mémoire courte car incurables tant pis pour nous  !?

JDeclef 10/01/2024 15h43

 



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