lundi 20 janvier 2025

La France a des spécialités : les plus mauvais électeurs du monde libre et les plus mauvais politiciens de tous bords qui pratique la plus mauvaise politique politicienne car ne pensant qu’à eux !?

 

Fracture Faure-Mélenchon : ci-gît le NFP ? (PEUT IMPORTE ILS CHANGERONT DE SIGLE RINGARD… ?!

LA LETTRE DU PALAIS. La décision du PS de ne pas censurer est un tournant. Mais rien ne dit que l’union de la gauche ne se reformera pas.

Par Hadrien Brachet et Vincent Jaouen

Publié le 17/01/2025 à 08h00


Les tensions entre Faure et Mélenchon vont-elles faire exploser le NFP ? © Isa Harsin - Sipa

Depuis le banc des ministres, un léger sourire en coin, François Bayrou assiste à la dispute de famille. Devant lui, à la tribune de l'Assemblée nationale, Olivier Faure, chahuté par les Insoumis, hausse le ton. « Si vous pensez que ce que je dis là n'a aucun intérêt pour les Français, qu'ils ne sont pas heureux de voir une gauche qui propose, une gauche qui avance, une gauche qui fait céder le gouvernement, alors dites-le ! » lance, agacé, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), le regard tourné vers le groupe mélenchoniste. Le torchon brûle entre les deux mastodontes du NFP.

Car si les divergences stratégiques du PS et de La France insoumise (LFI) depuis la chute de Michel Barnier avaient déjà suscité leur lot d'amabilités, la décision des socialistes de ne pas censurer François Bayrou ce 16 janvier a fait monter la tension d'un cran. Et les écologistes comme les communistes s'étant ralliés à la motion de censure, pour les Insoumis l'enseignement est clair : les roses se désolidarisent de fait du NFP.

La gauche fracturée

« Le PS fracture le NFP. Mais il capitule seul », s'est empressé de tweeter Jean-Luc Mélenchon. En salle des quatre-colonnes, Mathilde Panot, la patronne du groupe LFI, a remis une (grosse) couche : « Le PS a décidé de se ranger du côté du problème, c'est-à-dire Emmanuel Macron. » Un véritable règlement de comptes entre ex-amis qu'on s'empresse, chez les socialistes, de relativiser. « LFI n'a aucun pouvoir pour décréter qui est exclu du NFP ou pas, ça n'a aucun sens », proteste un député.

Pendant deux semaines, nous allons pousser le gouvernement afin d’obtenir davantage.Emmanuel Grégoire, député PS

Il n'empêche, difficile d'imaginer que le moment ne laissera pas de plaies béantes dans l'union de la gauche. En renonçant à la censure, le PS, sans cesse ballotté entre réformisme et opposition de principe, fait le choix de revêtir sa casquette de parti de gouvernement. « Nous sommes tiraillés entre notre “surmoi” responsable et notre “ça” gauchiste », analysait ce matin un député socialiste, d'humeur freudienne.

En optant pour l'argument de la « responsabilité », le PS saisit l'occasion d'arracher le sparadrap des accusations en soumission à LFI, mais court le risque de réactiver les procès en « trahison » qui ont animé le mandat Hollande. Sans que l'on sache pour l'instant de quel côté tombera la pièce des gains électoraux.

Divergences internes

Rien ne dit pour autant que la position du PS est définitive. À la tribune, Olivier Faure lui-même a indiqué qu'à tout moment ses troupes pourraient décider d'appuyer sur le bouton de la censure. « On ne l'a pas fait aujourd'hui, mais on sera d'autant plus vigilants les prochaines semaines », prévient Dieynaba Diop, porte-parole du parti.

Avec cette non-censure, François Bayrou peut souffler, un répit lui est accordé. Mais le couperet plane toujours au-dessus de sa tête. « Pendant deux semaines, nous allons pousser le gouvernement afin d'obtenir davantage, mais en cas de manquement, nous déposerons une motion de censure », avertit d'avance le socialiste de Paris Emmanuel Grégoire.

D'autant qu'au sein du groupe composé de 66 députés, les divergences demeurent réelles. Huit d'entre eux ont d'ailleurs bravé la consigne commune pour voter la censure. Et en coulisses, plusieurs regrettent déjà de ne pas avoir appuyé sur le bouton. « Aujourd'hui, près de la moitié du groupe était pour la censure », affirme, amer, un député. Après plusieurs heures de négociations internes afin de déterminer la stratégie, la pilule ne passe toujours pas. « Ce n'est pas facile de se revendiquer de gauche aujourd'hui », souffle le même qui a néanmoins choisi de respecter la délibération du collectif.

Olivier Faure pris en sandwich entre le NFP et le gouvernement

Olivier Faure pourrait fragiliser sa propre base

Avec cette stratégie de la « responsabilité », Olivier Faure marche sur des œufs. En faisant un pas vers le courant réformiste du PS, en faveur d'une non-censure, il risque de fragiliser sa propre base, le flanc gauche. « Il faut faire attention. Vouloir maintenir l'unité du groupe avec les minoritaires, c'est bien, mais d'un autre côté il y a une sensibilité non négligeable de sa majorité qui était très pro-censure, y compris beaucoup de militants », alerte un député. En circonscription, en fonction de la sociologie de leur électorat, certains estiment difficilement explicable, malgré les concessions arrachées au gouvernement, la décision de ne pas censurer.

Résultat, plusieurs parlementaires pro-censure mettent déjà en garde. « J'ai suivi le groupe cette fois-ci, la prochaine fois ce sera à eux de nous suivre », avertit un député bien résolu à faire tomber le gouvernement à la prochaine occasion. De quoi suggérer qu'un demi-tour du PS, d'ici la fin des discussions budgétaires, n'est pas totalement à exclure. Et, surtout, que la rupture au sein du NFP ne serait pas pleinement actée ? « Nous avons des stratégies différentes, mais ce n'est pas la première fois que nous ne sommes pas d'accord », défend Dieynaba Diop face à ceux estimant le NFP mort et enterré. « Dans les moments importants, il faudra savoir se réunir », assène un autre.

Intérêts électoraux

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Et même si les socialistes persévéraient dans une voie différente de celle de leurs partenaires vis-à-vis du gouvernement Bayrou, attention aux jugements hâtifs relatifs à l'acte de décès du NFP, qui n'avait d'ailleurs jusque-là pas de réelle existence organique au-delà de l'accord électoral. Certes, avant même la motion de censure, l'union de la gauche était déjà bien fragilisée par des divergences idéologiques de fond ou même l'optique des élections municipales. Mais en juin, les profondes tensions de la campagne des européennes entre le PS et LFI autour du conflit israélo-palestinien n'avaient pas empêché l'union de se reformer en quelques heures.

À l'Assemblée nationale, « Bayrou a déçu tout le monde mais n'a satisfait personne » « Ce qui se passe peut laisser des traces si demain on doit renégocier un accord électoral, concède un député PS. Mais si on est face à un risque de prise de pouvoir du Rassemblement national, les mêmes causes produiront le même effet. » Et les Insoumis ont beau menacer les socialistes de placer des candidats face à eux en cas de législatives anticipées, les troupes de Jean-Luc Mélenchon pourraient elles-mêmes ne pas avoir intérêt à ce que le PS, en guise de rétorsion, fasse de même. À moins que, par exemple, un changement de mode de scrutin ne vienne d'ici là rebattre les cartes des intérêts électoraux. François Bayrou a ouvert la voie en ce sens. De quoi définitivement libérer les roses des griffes de l'ogre insoumis ?

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Arrêter messieurs journalistes ou chroniqueurs médiatiques insipides comme ces politiciens de tous bords minables d’aboyer leurs noms de partis politiques ringards et trublions qui ne sont que des sigles NFP OU LFI qu’ils changent en fonctions de ses gouvernements de cette de gauche lamentable et nos dirigeants incompétents que nous elisons et réélisons-nous citoyens libres dans notre France malade bien que soi-disant une des plus libre du monde de cette Veme république usée de + 66 ans !?

Ça nous fait une belle jambe cette liberté que les Français lambda ne savent pas utiliser pour enfin ceux qui y comprennent quelque chose car pourtant ils votent et sont censés choisir leurs élus qui s’engraissent dans notre assemblée nationale depuis toujours ?!

Car nous avons un président qui ne fait rien à part quelque fois discourir mais il ne le fait plus car détesté par une majorité de Français et des élus qui se laissent vivre car lui il est là jusqu’en 2027 de par notre constitution à changer si possible !?

A moins que cette soit distante majorité d’électeurs français s’en fichent, car incurables, ils feraient bien de se réveiller en se prenant en charge et en décidant ce qu’ils veulent enfin car notre pays est en pleine déconfiture et à la ramasse car nous sommes mal gouvernés et mal protégés ce qui est grave !?

Car on n’écoute plus la France et le temps s’arrête focalisé en plus  par l’investiture de TRUMP aux USA et sur ce qu’il fera après qui lui se fiche de l’Europe ou de la France car c’est son pays qui compte logiquement (et sa fortune !?)

JDeclef 20/01/2024 12h44

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