On va faire simple Mr BAYROU
est un vieux cheval de retour usé connu dans la clique des vieux politiciens élus
et réélus car nos concitoyens ne savent que reprendre les mêmes mais le moule
est cassé dans notre classe politique désespérante !?
Budget 2025 :
comment économiser 200 milliards (sans toucher aux allocs !)
Dans un livre,
l’ex-patron du FMI Jacques de Larosière propose des pistes pour réduire les
déficits. Inspirant à l’heure où le gouvernement travaille sur le budget 2025.
Par Kévin Badeau
Publié le 08/01/2025 à
12h00
Dans Le déclin
français est-il réversible ?, le haut fonctionnaire et banquier Jacques de
Larosière propose un plan budgétaire d'économies de 200 milliards
d'euros. © Adil Benayache/Sipa
Le gouvernement
parviendra-t-il à boucler – et faire voter – un budget pour 2025 ? Alors
que les consultations se poursuivent à Bercy, Éric Lombard, le nouveau ministre
de l'Économie, a donné cette semaine quelques indications sur son objectif
d'assainissement des finances publiques. Il table sur 50 milliards
d'économies, soit 10 milliards de moins que l'éphémère
gouvernement Barnier, censuré par l'Assemblée nationale en décembre. Le
ministre espère ainsi ramener
le déficit public entre - 5,5 et - 5 % du PIB fin 2025,
contre - 6,1 % en 2024. On est loin du déficit de 3 %
autorisé par les traités européens, et encore plus de l'équilibre budgétaire
jamais atteint depuis 1974 !
.
Cette cote d'alerte
toujours aussi élevée sur l'état des finances publiques françaises invite
à (re)lire Jacques de Larosière. Dans un livre très remarqué
paru en septembre dernier, Le déclin français est-il réversible ?
(Odile Jacob)*, celui qui a dirigé le FMI (1978-1987) et la Banque de
France (1987-1993) propose un plan d'économies très ambitieux :
200 milliards d'euros sur dix ans, sans toucher aux
« avantages et allocations sociales ».
Ses mesures
permettraient non seulement de ramener le budget à l'équilibre, de réduire la
dette, mais en plus de faire redescendre le poids de nos dépenses à
50 % du PIB, contre 58 % aujourd'hui. Dans
une interview au Point, le haut fonctionnaire de 95 ans,
aujourd'hui conseiller auprès du président de BNP Paribas, expliquait
qu'il suffisait d'avoir « un peu de jugeote » pour résoudre pareille
équation. Voici sa feuille de route. Puisse-t-elle nourrir la réflexion du
gouvernement Bayrou…
Maintenir la réforme
des retraites : 25 milliards
La première des
propositions de Jacques de Larosière est – surprise ! – de maintenir la
réforme des retraites, que le Nouveau Front populaire (Insoumis, écologistes,
communistes et socialistes) et le Rassemblement national promettent d'abroger.
Le report « modéré » de l'âge légal de départ de 62 à
64 ans, décidé en 2023 grâce au recours à l'article 49.3,
pourrait se traduire en année pleine par une économie de 25 milliards
d'euros, rappelle l'auteur.À LIRE AUSSI Trois
pistes pour que la France réalise d'importantes économies
Raboter les dépenses
publiques de fonctionnement : 11 milliards
L'ex-gouverneur de la
Banque de France préconise de réduire de l'ordre de 5 % les dépenses
publiques de fonctionnement (hors salaire), qui atteignent aujourd'hui près de
230 milliards d'euros. Il s'agit de toutes les dépenses qui servent à la bonne
marche des services publics, comme les dépenses courantes de personnel et
d'entretien, les achats de fournitures… Économies à la clé : environ
11 milliards par an.
Réduire le nombre
d'agents publics : 75 milliards
Jacques de Larosière
insiste, dans son essai, sur la nécessité de réduire de manière graduelle mais
importante le nombre d'agents publics en France. Elle en compte
5,7 millions, ce qui représente un emploi sur cinq (21,2 % des
emplois sont publics). À titre de comparaison, la moyenne de l'OCDE – le club
des économies avancées – était de 18 % en 2019. L'Allemagne affiche, quant
à elle, un taux de 10 % environ. Réduire
les effectifs de fonctionnaires : l'éternelle utopie ?
Selon les calculs de
Jacques de Larosière, « le “surcoût français” en matière de fonction
publique est de l'ordre de 3 points de PIB, c'est-à-dire de
75 milliards ». Concrètement, il faudrait supprimer 1,2 million
de postes dans la fonction publique. Le non-remplacement des deux tiers des
départs à la retraite (soit 106 000 agents sur un total annuel de
160 000) permettrait de remplir cet objectif en dix ans.
Passer au crible les
dépenses publiques : 47 milliards
L'ex-patron du FMI
appelle de ses vœux une refonte de l'apprentissage en France. Certes, la
France, avec près de 837 000 contrats (dont 60 % bénéficient à des
étudiants), n'est pas loin d'atteindre son objectif de 1 million
d'apprentis pour 2027, mais le
coût de cette politique est phénoménal : 21,6 milliards, dont
12,6 d'origine budgétaire. L'Allemagne, dont la population est plus importante
que celle de la France (83 millions contre 68 millions), fait mieux
(1,5 million d'apprentis) pour deux fois moins cher (5,9 milliards).
Jacques de Larosière préconise de simplifier le système français, où de
nombreux organismes se superposent, et de confier la responsabilité de
l'apprentissage aux entreprises. Économies attendues : 12 milliards
d'euros.
L'auteur compte
également sur le génie de la Cour des comptes pour trouver 30 milliards
d'économies grâce à l'examen détaillé des strates des « services
votés », ces dépenses minimales reconduites d'une année à l'autre. Au
total : 42 milliards d'euros.
Réexaminer le
bien-fondé des niches fiscales : au moins 45 milliards d'euros
« Dans chaque
niche, il y a un chien qui mord », selon le dicton. Pour boucler son big
bang à 200 milliards, Jacques de Larosière s'attaque aux niches fiscales,
qui représentaient 90 milliards d'euros. « Une bonne moitié pourrait,
sans doute, être abolie », écrit-il. Cette mesure ferait baisser la
dépense fiscale mais augmenter considérablement les impôts.
Mais comme les Français
ne savent plus voter ou choisir leurs dirigeants en commençant par leurs
présidents ( car je les ai tous connus dans
cette Veme république crée le 4 octobre 1958 ) comme ceux de ma génération
après la IV eme déplorable ou on changeait de gouvernement comme de linge sale (d’ailleurs
par exemple nos voisins italiens sont les champions de la méthode et cela ne va
pas mieux chez eux) comme quoi les citoyens nuls des pays libres et démocratiques
latins peut être aussi il y en a partout !?
Pour le reste grâce à
de GAULLE il nous a été accordé le suffrage universel pour choisir nos
dirigeants pour la France mais depuis cela n’a rien changé sur le fond que ce
soit avec nos partis politiques ringards de tous bords avec leurs politiciens d’une
médiocrité lamentable qui ne pensent qu’à eux et leurs avantages !?
Car les citoyens Français
sont incurables indisciplinés hyper égocentriques faisant comme leurs
dirigeants ne pensant qu’à leurs petits avantages étriqués !?
Mais plus grave avec
notre pays englué dans notre dette pharaonique de 3300 milliards d’euros en faillite
virtuelle mais qui va devenir très réelle car irremboursable et mettra tous les
Français lambda notamment les classes dites moyennes car pour les vrais pauvres
cela ne changera pas grand-chose si ce n’est qu’augmenter leurs nombres quant
aux riches ils verront leurs avoirs baisser bien sûr mais ne souffriront PAS
trop !?
C’est désespérant car
dans notre pays si démocratique car c’est nous Français qui décidons (SOI-DISANT)
et avons donné trop de pouvoir à Mr MACRON et aux autres avant lui (et même Mr
HOLLANDE ex président dit de le garder d’ailleurs çà changerait quoi d’en changer attendons
2027 car la France est perdue !?)
Jdeclef 08/01/2024
14h16
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