vendredi 31 janvier 2025

IL FAUT INSTITUER LA PEUR CHEZ CES DIFFUSEURS DE MORT CHIMIQUES CAR SE SONT DES CRIMINELS !?

 


IL FAUT IMPERATIVEMENT PUNIR ET LUTTER AVEC LA FORCE DE L’ETAT CONTRE CES NARCOTRAFICANTS EN RENFORCANT LES PEINES DE JUSTICES ET LE CODE PENAL EN MATIERE DE LUTTE SEVERE CONTRE LES STUPEFIANTS LEURS UTILISATIONS ET FABRICATION SANS OUBLIER CEUX QUI EN SONT DEVENUS ADDICTS ET MALADES QU’ILS FAUT SOIGNER !?

Narcotrafic : Darmanin invite les maires à vider leur sac : Tout le monde peut le faire avant eux !?

Le garde des Sceaux a reçu mercredi soir près de 200 élus pour échanger sur la lutte contre le trafic de drogue. En exclusivité, « Le Point » a eu accès à cette rencontre.

Par Sandra Buisson

Publié le 31/01/2025 à 06h30

Gérald Darmanin a invité mercredi soir près de 200 élus pour échanger sur la lutte contre le trafic de drogue. © CYRIL PECQUENARD/SIPA / SIPA / CYRIL PECQUENARD/SIPA

Sous les ors de la salle de réception du ministère de la Justice, place Vendôme, la foule est dense. Amiens, Belfort, Saint-Lô, Alençon… debout les uns à côté des autres, 190 maires ont répondu à l'invitation du garde des Sceaux de venir parler à cœur ouvert de ce mal qui se répand jusqu'aux plus petites collectivités du territoire. Selon le rapport de la Cour des comptes, 79 % des communes sont touchées et 44 % des consommateurs habitent les zones rurales, les petites et moyennes villes.

« Nous, le problème, c'est le volume », souligne d'emblée le maire d'Aulnay-sous-Bois en attendant l'arrivée du ministre. « C'est la première fois qu'un garde des Sceaux nous invite sur ce sujet, c'est un symbole. Ce qu'il nous faut, c'est une réponse pénale rapide et effective », poursuit Bruno Beschizza. A-t-il besoin de davantage de policiers nationaux, comme sa collègue de Petit-Quevilly, qui manque d'une centaine d'effectifs ? « Non. En revanche, j'ai besoin qu'ils aient déjà de l'expérience, du discernement en arrivant en poste, pour savoir gérer efficacement les fauteurs de troubles. J'ai 80 policiers municipaux pour une présence H24, 500 caméras pour une ville de 90 000 habitants, dont 40 000 vivent dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Mais ce n'est pas aux élus de porter la charge de la lutte contre le trafic de stupéfiants, c'est à l'État de le faire. »

Je n’avais jamais vu défourailler à l’arme automatiqueFrançois Grosdidier, maire de Metz

Et c'est bien sur le fil de la répartition des rôles face au fléau de sécurité et de santé publique que représente la drogue que vont se jouer plusieurs des échanges de cette soirée. Le ministre prend place, entouré de ses directeurs, de l'administration pénitentiaire, de la protection judiciaire de la jeunesse, de la direction des affaires criminelles et des grâces : « Ils sont à votre disposition pour échanger avec vous », commence Gérald Darmanin, « si vous voulez leur faire remonter des idées, des problèmes, après notre discussion ». Deux jours après sa circulaire de politique pénale, de la promesse de 150 nouveaux magistrats et au moment de l'examen au Sénat de la loi contre la criminalité organisée, le ministre est là pour montrer aux territoires qu'il est proactif sur le sujet, et qu'il a des solutions pratico-pratiques.

« On a la volonté, mais souvent, on n'a juste pas le droit »

La réunion prend la forme d'un mélange de brainstorming XXL et de bureau des plaintes. Le maire de Metz prend le micro, le verbe tendu, et lâche son exaspération : « Je n'avais jamais vu défourailler à l'arme automatique. Je n'avais jamais vu des dealers sonner aux portes des locataires pour emprunter leurs toilettes. J'ai vu de mes yeux des trafiquants recruter à la sortie de l'école élémentaire et du collège. On a un département d'un million d'habitants. On a, en tout et pour tout, 9 policiers et 6 gendarmes chargés de la police judiciaire sur le narcotrafic. »

Son levier face aux trafics ? Étendre les attributions des policiers municipaux : « On se sent impuissants, mes policiers ne peuvent pas contrôler les identités, ils ne peuvent pas mettre d'amende forfaitaire délictuelle pour consommation de cannabis, ils n'ont pas accès au fichier des voitures volées et la Cnil nous bloque sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans l'exploitation de la vidéosurveillance. C'est bien simple : on a les moyens humains et matériels, on a la volonté, mais souvent, on n'a juste pas le droit. » Dans la salle, ses collègues applaudissent. Un peu plus tard, toujours ulcéré par la situation à laquelle il est confronté au quotidien, François Grosdidier confie : « Vous vous rendez compte que j'avais pris des chiens stup pour indiquer où il y a de la drogue, eh bien, on m'a dit que je n'avais pas le droit, parce que c'était du renseignement et que mes chiens n'étaient pas habilités ! »

Une police municipale « à la carte »

« Je partage votre sentiment », lui a répondu le ministre. « Pour étendre les fonctions des policiers municipaux, il faut les placer sous l'autorité du procureur sauf que l'Association des maires de France refuse. Donc, je pense qu'il faut travailler avec le ministère de l'Intérieur pour mettre en place une sorte de police municipale “à la carte” à laquelle adhéreraient les maires que ça intéresse. Pour l'IA, je suis tout à fait pour, mais il faut convaincre la Cnil, et vos députés. »

Damien Meslot, maire de Belfort, 100 000 habitants, a, lui, comme plusieurs autres élus, un problème avec les commerces qui ouvrent en catimini et servent à blanchir l'argent du deal : « On voit débarquer des trafiquants qui achètent les commerces, des immeubles entiers, ils ont 200 euros de revenus et ils achètent pour 1,3 million d'immobiliers ! Donc, on préempte bien sûr, mais il arrive un moment où on ne peut plus ! Ils ouvrent des commerces sans respecter aucune règle, on signale au procureur et il n'y a pas de poursuite parce qu'il est débordé. » Un de ses homologues abonde : « Les barbers, les kebabs, ras-le-bol ! » Solution de Gérald Darmanin : « Il faut que Bercy permette que l'ouverture de commerces soit soumise à l'autorisation du maire. »

La prison, ça devait rendre le détenu meilleur à sa sortie qu’à son entrée.Joaquim Pueyo, maire d’Alençon

Les interventions s'enchaînent. Le problème du protoxyde d'azote – bientôt réglé au Parlement assure le ministre –, la traite d'êtres humains qui engloutit les mineurs isolés embarqués dans le commerce de la drogue, la contre-société qui se monte sur TikTok, le manque de moyens de la justice des mineurs à Rouen, qui fait face à une flambée des mesures éducatives… Plusieurs édiles s'alarment aussi de l'état des services pénitentiaires et plus particulièrement de la surpopulation des prisons, qui affichaient une densité de 129,5 % en décembre avec 80 792 détenus.

« On n'a pas construit assez de places ! »

« J'ai fait carrière dans la pénitentiaire », lance Joaquim Pueyo, maire d'Alençon. « Et la prison, ça devait rendre le détenu meilleur à sa sortie qu'à son entrée. Je crois que c'est difficile avec la surpopulation. On ne peut pas faire de l'insertion et de la sécurité quand dans une cellule de 9 m2 vous avez 3 détenus et un matelas au sol. On n'a pas construit assez de places et c'est quelqu'un de gauche qui vous le dit ! » Le ministre a la parade, il a pour projet de construire différents types de lieux de détention : « On fait aujourd'hui les mêmes prisons, qu'on met 7 ans à construire, pour des détenus aux profils divers. Il faut faire l'inverse pour qu'on puisse incarcérer pour des courtes peines. J'ai demandé de doubler les places de semi-liberté. Proposez-moi des sites, pour des lieux humains, plus petits, quelques dizaines de places, des hôtels désaffectés ou en revente, des lieux de vacances qu'il faudrait remettre aux normes… Ce n'est pas grave s'il n'y a pas des barbelés et des miradors partout. »

 « On va vous cramer, toi et ta mairie » : les élus ruraux face à la « narcoracaille »

Dans l'assemblée d'élus, plusieurs voix s'élèvent après que Gérald Darmanin a présenté les mesures prévues dans la loi sur la criminalité organisée et ses instructions aux procureurs. Aux yeux des maires, il semblerait que le ministre omette tout un pan de l'équation de la lutte contre le narcotrafic, hors de l'angle répressif : la prévention et le travail sur la consommation. « J'ai davantage entendu un ministre de l'Intérieur qu'un ministre de la Justice », constate la maire de Besançon, Anne Vignot, à la fin de la rencontre. « Il faut travailler sur les familles en difficulté, accompagner la parentalité.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Je veux mettre en place une halte soins addictions (HSA), eh bien, le ministère de la Santé bloque depuis deux ans ! Je pense que les ministres, et le garde des Sceaux y compris, ont peur d'aller sur ce terrain en pensant qu'ils risquent de passer pour trop tempérés, trop “compréhensifs” vis-à-vis des toxicomanes. Ils préfèrent rester sur des mesures d'autorité. » Pour la maire d'Épinay-sous-Sénart, cette prévention ne doit pas seulement viser les jeunes des quartiers politiques de la ville, « parce que les consommateurs, ils ne viennent pas que de ces territoires. Où il y a du pouvoir d'achat, il y a aussi des clients ».

C'est finalement dans une réponse sur la responsabilité des parents que l'on entrevoit une esquisse de la fibre sociale de la politique du ministre : « Je suis toujours un peu dubitatif sur la mesure parce qu'il y a des parents irresponsables qui insultent le maire, les enseignants, les policiers, mais il y a aussi la femme seule qui bosse la nuit à l'hôpital, qui a trois gamins, dont le gamin a déconné, et là, sa responsabilité, je ne la vois pas évidente. Je pense que la mesure générale un peu démago à la télé, c'est un peu injuste aussi. Mais il faut responsabiliser les parents. » Et de renvoyer sur la proposition de loi Attal, sur la justice des mineurs, qui arrive à l'Assemblée nationale mi-février. Dans l'attente, Gérald Darmanin veut garder le lien avec ses relais dans les territoires. Il leur a déjà donné rendez-vous pour une rencontre, cette fois avec les procureurs. Et pour qu'ils constituent autour de lui, pour les volontaires, une équipe, un « club de réflexion ».

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S’il n’y avait pas de consommateurs de stupéfiants il n’y aurait pas de trafics divers ayant pignon sur rue partout dans notre pays :

Si l’on veut lutter contre les drogues diverses il fait déjà s’attaquer ou départ aux consommateurs de toutes catégories de Français car quand ils tombent dans le piège de l’addiction c’est trop tard ils sont perdus ?!

Sauf que ces produits sont très divers et utilisés aussi pour soigner en pharmacologie ou hospitalisations diverses nécessitant des opiacés pour calmer soulager ou soigner des patients ou malades qui en ont besoin pour ne plus souffrir au moins ?!

Alors certains disent oui mais il y a le tabac sauf que là on n’a à peu près rien fait n’y interdit de fumer on a simplement augmenté périodiquement le prix du paquet pareils pour les alcools peut être plus onéreux mais qui poussent toujours aussi à l’alcoolisme par des addictions mais c’est en vente libre avec des trafics aussi !?

Mais là il faut bien que tout le monde vive notamment les agriculteurs dédiés à la production agricole

Car pour l’héroïne cocaïne cannabis etc. et aussi médicaments divers opiacés détournés de leur utilisation de soins et autres la liste n’est pas exhaustive et la pègre vend ça au gramme près et cher en l’important des zones de pays qui le produise et même ce cannabis qu’on voudrait légaliser comme un médicament pas si dangereux puisque certains le font même pousser chez eux en aménageant leurs caves par exemple !?

Donc pour résumer c’est l’argent roi qui développe ce fléau entretenu par des profiteurs divers qui augmente sans cesse par une pègre et banditisme divers rodés mais pas seulement dans des zones que l’on connait en France et d’ailleurs les saisies de drogues ne font qu’augmenter il n’y a qu’à ouvrir les médias et leurs divers faits divers concernant ces trafics et diffusion de stupéfiants ?!

Et ne pas fermer les yeux en tournant la tête en s’offusquant périodiquement comme font nos bienpensants donneurs de leçons hypocrites ministres et autres dirigeants de tous bords il faut taper à la source et partout chez nous chez ces truands car on sait où ils agissent !?

Mais en France nos citoyens ne savent plus taper sur la table quand il le faut pour ce sujet grave et d’autres hélas car ils semblent se fiche de tout !?

JDeclef 31/01/2024 15h33

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