dimanche 26 janvier 2025

Depuis la fin des guerres mondiales 14/18 et 39/45 et malgré les horreurs qui en ont découlées sans oublier nos guerres post coloniales Indochine Algérie et notre empire d’Afrique occidentale pour la France ou autres pays libres et dit le plus démocratiques du monde à comparer d’ailleurs avec l’Angleterre qui était encore plus grand son avec son empire colonial Commonwealth dont on disait « que le soleil ne se couchait dessus tant il était immense » !?

 

Élection en Biélorussie se déroule dans une terreur totale »

Un septième mandat pour le président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de trente ans, fait peu de doute après l’écrasement de l’opposition.

Si les « biélo russe » en avaient peur ils l’auraient arrêté !?

Par Marika Chichiva (à Moscou)

Publié le 24/01/2025 à 10h29, mis à jour le 26/01/2025 à 08h30

Un septième mandat pour le président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de trente ans, fait peu de doute après l’écrasement de l’opposition. © /AP/SIPA / SIPA / /AP/SIPA

« Pas à la place de Loukachenko, mais avec le président » : tel est le slogan fièrement affiché par Sergei Syrankov, premier secrétaire du comité central du Parti communiste de la Biélorussie, qui brigue officiellement la présidence. Son programme électoral propose de « restaurer les monuments de Joseph Staline » et d'engager une lutte étatique contre les « manifestations de débauche et de sodomie ».

Syrankov est le candidat de l'élection présidentielle qui cache le moins son statut de faire-valoir. Il est l'un des premiers à avoir déposé une signature en faveur de la reconduction d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994, lors de la présidentielle du dimanche 26 janvier en Biélorussie. Deux autres candidats participeront à la mascarade du septième mandat d'Alexandre Loukachenko : le président du Parti républicain du travail et de la justice, Alexandre Khizhnyak, et l'entrepreneuse Anna Kanopatskaïa.

Franak Viachorka, conseiller principal de la figure de l'opposition Svetlana Tikhanovskaïa, a qualifié ces prétendus candidats de « fan-club de Loukachenko ». Tikhanovskaïa, qui considère qu'elle a gagné la précédente présidentielle en 2020 et a dû s'exiler depuis, appelle les électeurs à cocher la case « contre tous » sur leur bulletin, ce qui équivaut à un vote blanc.

 « La Biélorussie n'a plus de souveraineté stratégique »

Il y a cinq ans, des centaines de milliers de Biélorusses étaient descendus dans les rues de Minsk en découvrant que le nombre de bulletins pour Tikhanovskaïa, photos à l'appui, démentait les 80 % que Loukachenko clamait frauduleusement avoir obtenus.

Les autorités biélorusses se sont trouvées depuis dans la situation la plus dangereuse qu'elles aient connue depuis 30 ans, avec une opposition démocratique reconnue à l'étranger et un isolement économique et politique vis-à-vis de l'Occident. La guerre en Ukraine, qui a mis en lumière depuis 2022 la dépendance croissante de Minsk vis-à-vis de Moscou, a encore renforcé le retranchement du pouvoir.

Une mise en scène grotesque

Les autorités biélorusses ont tout fait cette fois-ci pour éviter une répétition du scénario de 2020. Les rideaux des isoloirs ont été supprimés dans les bureaux de vote, les électeurs se sont vus interdire de photographier leur bulletin et aucun observateur de l'Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE) n'a été autorisé.

« L'élection, qui était initialement prévue en mai, a été avancée en janvier, pour que le peuple soit préoccupé par la nouvelle année et la prise de fonction de Donald Trump, et l'élection en Biélorussie tombe dans l'oubli », considère Masha, membre du mouvement Croix anarchiste noire de Biélorussie.

Denis, qui a dû fuir le pays en octobre 2020, avec sa femme et ses enfants, après qu'il a été arrêté et battu dans sa ville, Hondra, juge que « le 26 janvier 2025 s'apparente davantage à un spectacle ». « Il n'y a pas de campagne, pas de meeting, pas de débat, observe-t-il. Tous les “acteurs” du scrutin glorifient à l'unisson le dictateur et le remercient pour le fait que le soleil se lève et que l'herbe est verte au printemps. »

On estime qu'entre 400 000 et 500 000 Biélorusses ont quitté leur pays après la vague de protestation de l'été 2020, sur une population totale d'environ 9 millions de personnes. Selon les nouvelles lois adoptées en 2022, les personnes qui ont quitté le pays ne sont plus autorisées à voter dans les ambassades. Les exilés risquent généralement la prison à leur retour en Biélorussie.

Un climat de terreur

« À ce jour, la Biélorussie est dans le peloton de tête en nombre de prisonniers politiques par habitant, explique Alina Kharysava, politologue et membre du bureau de Svetlana Tikhanovskaïa. Après les élections volées de 2020, le pays n'a plus de médias libres ni de dirigeants de l'opposition. Le terrain a été déblayé à 100 %, alors qu'avant 2020, il était possible d'occuper une position alternative dans le pays. »

Quelque 1 300 à 1 400 détenus politiques croupissent dans les prisons biélorusses, selon l'ONG de défense des droits humains Viasna. Selon son décompte portant sur l'année 2024, une moyenne de 7 personnes sont condamnées chaque jour pour des motifs politiques. En décembre 2024, à l'annonce de la convocation de l'élection, sept journalistes qui travaillaient pour un média indépendant ont été arrêtés et accusés de « soutenir des activités extrémistes ».

« Le régime a tenté d'éradiquer toute dissidence dans le pays, souligne la politologue Alina Kharysava. Il a accru la répression à une échelle incroyable, avec des détentions de personnes littéralement “au cas où”, juste pour s'assurer qu'elles ne feraient rien après les prétendues élections », souligne l'experte. « La stratégie du régime ne vise pas à inciter les gens à voter pour Loukachenko, mais à dépolitiser la population afin de créer des conditions dans lesquelles, quels que soient le taux de participation et le pourcentage de votes pour le président, les gens se tairont, par peur. »

Un simulacre d'élection

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre « Les élections se déroulent dans une totale terreur, confirme un habitant de Minsk, qui préfère garder l'anonymat pour des raisons de sécurité. Récemment, à mon travail, une collègue a été arrêtée une nouvelle fois, à cause d'une affaire administrative datant de 2020, transférée au pénal. Elle avait pris part aux manifestations lors de la dernière présidentielle. Et tout le monde connaît quelqu'un de son entourage, qui était totalement innocent, mais est tombé sous le rouleau compresseur de la répression. Personne n'a envie de finir en prison, donc je ne doute pas une seconde que les élections se dérouleront sans accroc. La peur est l'arme la plus puissante. »

Dans une résolution adoptée mercredi 22 janvier, le Parlement européen a dénoncé le « simulacre » d'élection présidentielle en Biélorussie et a appelé l'UE et ses États membres à refuser de reconnaître la réélection de Loukachenko. Pour Alina Kharysava, « la Russie, la Corée du Nord et d'autres amis de Loukachenko reconnaîtront les résultats, mais pas les pays démocratiques. Une inauguration en grande pompe aura lieu et les mécaniques du pouvoir se remettront alors en marche ».

----------------------------------------------------------------------------------------------

Le résultat de tout cela c’est le présent à cause souvent d’un orgueil mal placé de ses pays dit civilisés se croyant les plus forts et hélas la petite France mais pas seulement car on a oublié et pas tenu compte de la mentalité RUSSE et ex SOVIETIQUE et son grand pays hérité de leur tsarisme ancestral avec surtout l’Europe dite unie mais aussi les USA notre allié l’erreur de ne pas avoir stoppé à temps ce criminel car s’en est un POUTINE car c’était possible ?!

Mais c’est trop tard car bien sur notre petit président inutile bon chic bon genre donneur de leçons a été vite dépassé par les taches de gouvernance ou de protection de la France et de son peuple qui l’a hélas élu et réélu jusqu’en 2027 !?

Etant donné semble-t-il que les Français lambda sont incapables de se prendre en charge ainsi que leur destin car cela se vérifie depuis + de 66 ans que cette V eme république usée obsolète existe je sais de quoi je parle car comme d’autres citoyens âgés de ma génération je les ai tous connus ces dirigeants et politiciens de tous bords mais hélas ils préfèrent bavarder pour ne rien dire d’utile et profiter de leurs avantages !?

Alors tant pis pour tous les FRANÇAIS car c’est de leur faute qui peuvent voter et choisir mais ne le font pas correctement !?

J.Declef 26/01/2024 11h40


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire