vendredi 17 janvier 2025

Justement si c’est un sujet « tabou » dont il faut en parler ouvertement et crever cet abcès migratoire qui touche la France et l’Europe il est plus que temps avant que cela ne dégénère jusqu’à même des guerres civiles le temps des biens pensants donneurs de leçons de nos dirigeants hypocrites doit cesser !?


580 millions de personnes dans le monde éligibles au droit d’asile en France !?

EXCLUSIF. L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) révèle dans une note la dérive du droit d’asile, devenue une voie majeure de l’immigration vers la France.

Par Charles Sapin

Publié le 17/01/2025 à 06h15


C'est un sujet jusque-là largement tabou, que vient révéler au grand jour l'Observatoire de l'immigration et de la démographie (OID). Dans une note que publie en exclusivité Le Point, intitulée « L'asile, une voie d'immigration hors de contrôle », le think tank documente avec précision, après des mois de recherches et d'études, l'ampleur et les causes de la dérive du régime du droit d'asile en France.

Le point du soir

Selon les chiffres du rapport d'activité 2023 de l'Ofpra, près de 600 000 personnes sont bénéficiaires directes du droit d'asile aujourd'hui, soit plus de 10 % de la population étrangère recensée dans le pays. Le produit d'une explosion des primo-demandes d'asile reçues en France, en augmentation de 245 % entre 2009 et 2023. Allant de pair avec une définition de plus en plus expansive des conditions permettant de bénéficier de l'asile, soumise à un contrôle de moins en moins à la main de la puissance publique.

Le droit d’asile n’est en effet soumis à aucune limite quantitativeNicolas Pouvreau-Monti

« Le droit d'asile est aujourd'hui le canal d'immigration sur lequel les États ont le moins de contrôle, souligne Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l'OID. Il est régi “en amont” par de grands traités surplombants à commencer par la convention de Genève de 1951 et “en aval” par l'interprétation extensive faite de ces traités par des acteurs sans légitimité démocratique directe, en particulier les juges administratifs. » Partant de la lettre de la convention de Genève, de son protocole de New York, des traités européens, aussi et surtout, de la jurisprudence tant de la Cour de justice de l'Union (CJUE) que de l'Ofpra ou de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA), l'Observatoire est parvenu à estimer le nombre de personnes, dans le monde entier pays par pays, susceptibles de revendiquer à bon droit la protection de la France au titre de l'asile.

Selon l'OID, le nombre de bénéficiaires potentiels est 1 000 fois supérieur au nombre de bénéficiaires actuels de l'asile en France. Soit 580 millions de personnes – selon une fourchette basse – sans qu'aucun garde-fou ne puisse, en l'état du droit, leur être opposé, insiste Nicolas Pouvreau-Monti : « Le droit d'asile n'est en effet soumis à aucune limite quantitative, ni globale, ni par pays, ni en flux, ni en stock. Dès lors qu'un individu entre dans les critères de l'asile et qu'il parvient à déposer une demande – ce qui suppose généralement de parvenir sur le territoire français –, il bénéficiera de l'asile. Rien n'est prévu dans notre droit pour faire face à un afflux qui ne serait pas absorbable. »

 L'Observatoire de l'immigration, « boîte à outils » de la droite parlementaire

Au départ imaginé comme un droit destiné « à un nombre limité d'intellectuels », selon les mots de l'ancien ministre des Affaires étrangères Maurice Couve de Murville, le droit d'asile a progressivement vu ses trois critères de définition faire l'objet d'une interprétation extensive. La notion de « persécution » a été progressivement étendue aux violences liées au genre et au sexe. La notion de « groupe social » a été prise dans son acceptation la plus large par la jurisprudence. Ainsi « les femmes » ou « les homosexuels » sont désormais susceptibles d'être considérés comme un groupe social persécuté en tant que tel. Enfin, la notion « d'agent de persécution » a elle aussi évolué jusqu'à recouvrir des groupes non étatiques, voire de simples personnes privées…

C'est ainsi que la Cour de justice de l'Union européenne a pu juger en juillet dernier que « la situation des femmes sous le nouveau régime des talibans justifiait, à elle seule, de leur reconnaître le statut de réfugié ». Ou la CNDA d'assurer en novembre 2023 que les personnes homosexuelles constituant en Birmanie un groupe social exposé à des persécutions, toutes sont fondées à se prévaloir de la qualité de réfugié… Et ce, sans que ni les autorités gouvernementales ni la représentation nationale ne puissent opposer un contrôle démocratique. « L'Ofpra est une agence disposant d'une indépendance fonctionnelle, à qui le ministère de l'Intérieur a choisi de confier la politique de l'asile, sans aucune garantie de cohérence avec la politique migratoire, souligne Nicolas Pouvreau-Monti. Le même genre de constat vaut, hélas, pour la CNDA : l'existence d'une juridiction spécialisée conduit à une certaine porosité entre son personnel et le monde associatif. Sans compter que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés y nomme des juges assesseurs, qui tendent à porter la vision maximaliste de l'asile. »

« Opt-out »

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Parmi les solutions préconisées par l'Observatoire de l'immigration et de la démographie figure le retour au gouvernement de la compétence de déterminer la liste des pays tiers sûrs aujourd'hui dévolue à l'Ofpra ; le refus de toute demande d'asile émanant d'un demandeur qui a déjà essuyé un refus dans un autre État membre de l'Union européenne ; rendre le statut de demandeur d'asile moins attractif en limitant les aides financières comme en allant vers une externalisation du traitement des demandes hors du territoire métropolitain. L'idée, pourtant largement défendue à droite de l'échiquier politique, de faire déposer des demandes d'asile dans le pays d'origine est écartée par l'Observatoire. Cela conduirait, selon lui, à accroître mécaniquement la demande effective de protection internationale adressée à la France.

 Plan d'économies : l'angle mort de l'immigration

« De manière plus structurelle, ce sont les fondements de l'actuel régime de l'asile qui méritent d'être réinterrogés, défend Nicolas Pouvreau-Monti. La convention de Genève de 1951 et son corollaire, le protocole de New York de 1967, ne sont absolument plus adaptés à l'ampleur des phénomènes migratoires contemporains. Ils doivent être dénoncés par un acte politique insusceptible de recours du président de la République. Une telle initiative impliquerait de négocier également un « opt-out » sur la politique européenne de l'asile, le droit européen ayant internalisé les dispositions de la convention de Genève. » Une démarche, si elle était initiée par la France, qui serait très vite imitée par nombre d'autres pays européens parie l'Observatoire de l'immigration et de la démographie.

 

C’est logique nous sommes un des pays les plus libres et démocratiques du monde et en Europe (dite) Unie et ce nombre important ne tient pas compte des flux de migrants irréguliers et d’ailleurs les conditions de ce régime d’asile remontant à 1951 et revu en 1967 sont maintenant inadaptés avec déjà cette Europe Unie et ses frontières poreuses et les moyens transports qui ont évolués de façon énormes je sais de quoi je parle je voyage de par le monde depuis 2003 dans des pays libres démocratiques et mêmes totalitaires ou on circulent et sort facilement hormis certains pays totalitaires ou le risque est devenus trop élevés et ou justement sont arrêtés des voyageurs arbitrairement voire emprisonnés ou le droit d’asile n’existe pas du tout ?!

D’ailleurs il y a certains pays que je ne citerais pas ou je suis allé dans le passé ou je ne me risquerais plus !?

L’immigration galopante est une plaie pour les pays comme la FRANCE et leurs ex empires coloniaux ou l’ANGLETERRE son Commonwealth  et autres européens si l’on veut garder son identité de Français « de souches » comme on dit cela va devenir de plus en plus difficile d’ailleurs même les USA et leurs 50 états après avoir subi leur guerres de sécessions en 1865 entre le nord et le sud de leur grand pays sont toujours touché par l’immigration de l’Amérique du sud et centrale notamment mexicaine ou portoricaine !?

La question qui se pose à demi-mot est-ce que dans les années à venir il restera de vrais Français (si l’on peut s’exprimer ainsi sans fâcher nos bienpensants dirigeants donneurs de leçons hypocrites) car on traine ce boulet avec ces 3 pays du MAGREBH et aussi hélas tourner enfin la page cette guerre Algérie de 1954/1962 inutile sans compter la fin de notre ancien empire Africain colonial !?

JDeclef 17/01/2024 15h40


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