POLEMIQUE Le président du conseil général (UMP), Bruno Retailleau, a
condamné avec «la plus grande force cette décision». Philippe de Villiers a lui
aussi réagi...
Vendée: Vives réactions après l’interdiction de la crèche de Noël du conseil général
La crèche de la nativité a été démontée mais ni la bataille judiciaire ni la polémique n’est terminée. Alors que le tribunal administratif de Nantes a ordonné mardi au conseil général de Vendée de retirer du hall la crèche de Noël, au nom du principe de séparation de l'Église et de l'État, la décision ne réjouit pas tout le monde.Décision «grotesque», «inquiétante» et «injuste»
Surtout pas Bruno Retailleau, président du conseil général (UMP), qui a annoncé cet après-midi son intention d’«utiliser tous les recours juridiques possibles pour faire annuler cette décision», «jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’il le faut».Sur son blog, il explique avoir exécuté la décision qu’il juge cependant «grotesque», «inquiétante» et «injuste». «Manifestement il y a deux poids deux mesures, écrit-il, à l’heure où personne ne remet en cause le repas d’ouverture du Ramadan offert tous les ans par la mairie de Paris.»
Philippe de Villiers réagit
Philippe de Villiers, qui avait instauré cette coutume, se montre encore plus virulent. Cité par Ouest-France, il appelle «les élus du département à ne pas appliquer cette décision inique.» «La France est une vieille terre chrétienne. La crèche fait partie de son patrimoine, par-delà les croyances et les sensibilités. Pourquoi ne pas interdire les cloches ? Je récuse ce laïcisme totalitaire, qui est une forme de terreur moderne aux conséquences incalculables.»Le conseil général de Vendée affirme avoir reçu ce mercredi de «très nombreux» mails et coups de téléphone d'habitants émus. Le débat s'est en tout cas installé sur les réseaux sociaux.
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