ÉTATS-UNIS L'officier new-yorkais impliqué dans la
mort d'un homme noir n'a pas été inculpé par un grand jury populaire...
Mort d'Eric Garner: New York en ébullition après le non-lieu d'un policier blanc
Ferguson, Cleveland et New York. Trois fais divers aux circonstances très différentes, mais trois conclusion identiques: un policier blanc tue un homme noir. Et comme à Ferguson, l'officier new-yorkais impliqué n'a pas été inculpé par un grand jury populaire, mercredi, une décision qui a provoqué des manifestations dans la plus grande ville américaine. Pour calmer le jeu, le ministre américain de la Justice Eric Holder a annoncé l'ouverture d'une enquête fédérale sur une éventuelle violation des droits civiques.Soupçonné de vente illégale de cigarettes, Eric Garner, 43 ans, est plaqué par plusieurs policiers blancs le 17 juillet. L'officier Daniel Pantaleo le prend notamment par le cou pour l'immobiliser au sol. Obèse et asthmatique, Garner répète à sept reprises «Je ne peux pas respirer» avant de perdre connaissance. Il est déclaré mort après son transfert à l'hôpital.
Un homicide, selon le médecin légiste
Le procureur de Staten Island Daniel Donovan a expliqué mercredi qu'«après délibération sur les éléments de l'enquête qui lui a été présentée, le grand jury a trouvé qu'il n'y avait pas de cause raisonnable de voter pour une inculpation» de Daniel Pantaleo. Le policier a expliqué qu'il «n'avait jamais eu l'intention de faire du mal à qui que ce soit» et qu'il avait employé une technique enseignée lors de sa formation.Officiellement, les immobilisation asphyxiantes (chokehold) sont pourtant interdites à New York. Le rapport du médecin légiste avait conclu à un homicide provoqué «par la pression sur le cou et le corps» de Garner. Son asthme et son surpoids n'étaient que des «facteurs aggravants», selon les médecins.
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