mercredi 3 décembre 2014

IL FAUT REMETTRE LA RESPONSABILITÉ DE CE REGRETTABLE ACCIDENT SUR LE ORGANISATEURS DE CETTE MANIFESTATION VIOLENTE…


SOCIETE La mort du jeune manifestant le 26 octobre avait fait polémique...  

Mort de Rémi Fraisse: Aucune faute des gendarmes selon l'enquête administrative

Sous le feu des critiques, le gouvernement avait promis «une transparence totale» sur l'enquête administrative portant sur la mort de Rémi Fraisse. La conclusion devrait toutefois provoquer d'intenses polémiques. En effet, selon l'enquête administrative de l'Inspection générale de la gendarmerie nationale, les gendarmes ne se sont rendus coupables d'aucune faute professionnelle la nuit où le jeune homme est mort, en marge d'une manifestation contre le barrage de Sivens.
«En l'état des informations recueillies dans cette enquête et au plan strictement administratif, je ne dispose pas d'éléments permettant de caractériser une faute professionnelle», a déclaré le général Pierre Renault lors de son audition par la commission des Lois de l'Assemblée nationale. «Il reviendra à l'enquête judiciaire de déterminer l'exacte responsabilité et le degré de responsabilité imputable au lanceur», a-t-il ajouté.

Les grenades offensives interdites

Selon le rapport de l'IGGN «face à des manifestants particulièrement violents, tirant avantage de la nuit et du terrain, l'emploi de la force puis l'usage des armes se sont imposés très rapidement au commandant de la force publique».
Dans un premier temps, le gouvernement avait serré les rangs, évitant de commenter la mort du jeune homme et mettant en avant la violence des manifestants. Ce qui a poussé les écologistes, en pointe sur ce dossier, à élever la voix,  Cécile Duflot allant même jusqu'à parler de «tache indélébile» sur le gouvernement. Bernard Cazeneuve, lui, a toujours défendu les policiers, assurant qu'il ne s'agissait pas d'une bavure mais interdisant toutefois définitivement l'usage des grenades incriminées, dites offensives.
C'est qu'entre-temps, le Monde a eu accès au PV de la section de recherches de Toulouse, dans lequel un des gendarmes s'écrie, quelques minutes après que Rémi Fraisse s'effondre, touché par une grenade: «Il est décédé, le mec... Là, c’est vachement grave... Faut pas qu'ils le sachent...»




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