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2015: Manuel Valls appelle à voter à droite dans trois régions
POLITIQUE Après le
premier tour des élections régionales, dimanche, le Premier ministre a réagi
aux résultats décevants pour le PS, et au retrait des listes de gauche pour
contrer le FN…
Silencieux depuis
dimanche soir et le résultat des élections, Manuel Valls est sorti de son silence lundi soir, au JT de TF1.
Au lendemain du premier tour des élections régionales, Manuel Valls a annoncé
la couleur ce lundi soir. Le Premier ministre a appelé sur le plateau du 20h à
TF1 à voter
pour la droite en Paca, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et
Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Il a par ailleurs affiché son soutien
aux 10 candidats socialistes et radicaux en lice dans les autres régions
métropolitaines, affirmant que le PS pourrait s’imposer dans
« toutes » ces régions. Détail de ses propos par 20 Minutes…
L’appel à voter à droite
« J’assume mes
responsabilités, c’est la grande différence entre moi et Nicolas
Sarkozy », a tout attaqué Manuel Valls. Face à la stratégie du président
du parti Les Républicains, qui refuse tout retrait ou désistement d’une liste
de droite au profit de la gauche pour contrer le FN, Manuel Valls
tranche : « Il n’y a pas de ni-ni. J’appelle à voter Christian
Estrosi face à l’extrême droite, à voter Xavier Bertrand face à l’extrême
droite, et Philippe Richert face à l’extrême droite ».Le Premier ministre a insisté sur la « responsabilité » du retrait de certaines listes de gauche face à la droite pour contrer le FN. « Quand il en va de la République, il faut être désintéressé, il faut être à la hauteur des événements. Quand on aime son pays, on n’hésite pas, on va droit au but et on appelle à voter pour Les Républicains », a affirmé le Premier ministre.
L’appel au candidat PS qui
refuse de se retirer en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne
Manuel Valls a
ensuite évoqué Jean-Pierre
Masseret, candidat PS dans la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne,
arrivé en 3e position derrière Florian Philippot (FN) et Philippe Richert (LR-UDI-MoDem).
Le socialiste refuse de retirer sa liste pour contrer le FN. Le Premier
ministre a alors invoqué la « dignité » : « Dans ces
moments-là, il ne faut pas s’accrocher, il faut être digne, à la hauteur de
l’enjeu : conforter la République. » « Donc il ne faut pas
hésiter », a-t-il adressé à Jean-Pierre Masseret. Quant à retirer
éventuellement l’investiture à Jean-Pierre Masseret, Manuel Valls a expliqué
que « c’est le rôle du parti ».
La dramatisation de l’enjeu
A plusieurs reprises,
Manuel Valls a insisté sur le « moment historique » de ces
élections : « Nous vivons dans un moment particulièrement grave,
historique. Nous sommes en guerre, nous faisons face à une menace terroriste.
Cette menace existe toujours », a-t-il expliqué. Il a par ailleurs expliqué : « J’entends
depuis longtemps la colère, les angoisses des Français sur le chômage,
l’exclusion, mais je ne suis pas venu ici ce soir pour m’excuser. Déjà parce
qu’il y a deux tours. » « Sur 10 régions, je suis venu soutenir tous
les candidats qui peuvent l’emporter », a-t-il encore ajouté.Les jeunes électeurs préfèrent le FN… depuis les années 2000
La critique de l’extrême
droite et la vision de la République
Manuel Valls s'est
lancé dans une définition de la République, selon lui: « Il y a deux
conceptions de la République et de la France. Celle exigeante (…) du
rassemblement. Et puis il y a celle étriquée de l’extrême droite. L’extrême
droite divise les Français, elle veut les jeter les uns contre les autres.
Dimanche il va falloir choisir entre ces deux visions », a-t-il professé.
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Il faut arrêter avec cette peur
viscérale incontrôlée du vilain FN distillée par les « 2 » grands
partis LR/PS qui ne sont pas des saints pour autant et laisser les français voter
comme ils le désirent, ils en ont marre des donneurs de leçons de tous poils ( qui magouillent et roulent nos concitoyens
depuis des décennies par les mensonges de leurs élus de tous bords !)
Rejouer le syndrome de la présidentielle
de 2002 par peur et faire comme le demande le 1er ministre et
laisser aucun conseillers de gauche siéger et être absent des assemblées des
régions en ballotage défavorable et ce pendant 6 ans, c’est de la
lâcheté !
Dans ce cas plutôt que d’enlever les
listes PS la tête basse, il vaut mieux s’abstenir que de fuir sans combattre !
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