Un enseignant et ses élèves.
Société
Aubervilliers:
L'agression inventée ravive les peurs des enseignants
TERRORISME Le ministère de l'Éducation annoncera de nouvelles mesures
sécuritaires en fin de semaine...
Même si ce n’est que
mensonge d’un enseignants qui déclarait avoir été agressé par un homme se
réclamant de Daesh, a rappelé aux enseignants qu'ils avaient été pris pour
cible récemment par Daesh.
Dans le dernier numéro de son magazine francophone, l’organisation
terroriste, avait appelé à s’en prendre aux enseignants, notamment à ceux qui
enseignent la laïcité aux enfants.Une menace prise au sérieux par nombre d’entre eux, comme l’a constaté Frédérique Rolet, porte-parole du Snes : « Depuis quelques semaines, nous avons des retours d’enseignants inquiets. Les parents d’élèves le sont aussi et certains d’entre eux ont d’ailleurs refusé de mettre leurs enfants à l’école le 9 décembre, jour de la laïcité dans les établissements, de peur qu’ils courent davantage de risque ce jour-là ». Même son de cloche de la part de Christian Chevallier, secrétaire général de l’Unsa : « On perçoit une réelle angoisse chez les enseignants, notamment dans les écoles où les directeurs se retrouvent seuls à gérer les problèmes de sécurité en plus du reste. Alors que dans les collèges et les lycées, il y a beaucoup plus d’administratifs, ce qui rassure un peu nos collègues », explique-t-il. Un stress plus perceptible dans les établissements des grandes villes.
Les mesures de sécurité
jugées encore insuffisantes
Pourtant, depuis les
attentats du 13 janvier, le ministère a
renforcé les règles de sécurité dans les établissements, via deux circulaires. A
l’école maternelle et en primaire, il est demandé aux familles de ne pas
stationner devant les portes d’accès pendant la dépose ou la récupération de leurs
enfants afin d’éviter des attroupements. Les collèges et les lycées peuvent
étendre leurs horaires d’entrées et de sorties pour mieux contrôler les flux
d’élèves et réduire le temps d’attente sur la voie publique. Le ministère a
aussi demandé aux établissements que l’accueil à l’entrée des écoles soit
assuré par un adulte effectuant le contrôle visuel des sacs. Et l’identité des
personnes étrangères à l’établissement est systématiquement vérifiée. Le
ministère a aussi demandé à chaque établissement d’effectuer d’ici à la fin de l’année 2015 un exercice incendie
et un autre de mise à l’abri ou de confinement.Des mesures qui n’ont pas réussi à dissiper totalement les craintes des enseignants, selon François Portzer, président du Snalc : « Dans les faits, les contrôles ne sont pas systématiques. Et ce n’est pas évident de les assurer quand un établissement compte par exemple, 2.000 élèves », souligne-t-il. « En maternelle, les parents continuent à rentrer dans l’établissement et même si un adulte filtre les entrées, il y a déjà eu des intrusions. C’est impossible d’assurer la sécurité à 100 % », poursuit Frédérique Rolet. Christian Chevallier estime aussi que « les enseignants ne peuvent pas s’improviser agents de sécurité. Ils doivent pouvoir bénéficier de conseils de policier, pour savoir concrètement quelle attitude adopter en cas d’agression », souligne-t-il. François Portzer va plus loin et estime de son côté qu’il faudrait « garantir une présence policière aux abords des établissements ou a minima que des rondes soient effectuées régulièrement ».
De nouvelles mesures
annoncées en fin de semaine
Conscient du stress
grandissant des enseignants, le ministère de l’Éducation a d’ailleurs convoqué
des représentants de la communauté éducative la semaine dernière. Une nouvelle
circulaire contenant des mesures sécuritaires sera aussi rendue publique en fin
de semaine a confirmé à 20 minutes l’entourage de Najat Vallaud-Belkacem.
« La mise en place d’un numéro direct permettant au chef d’établissement
de contacter la police en cas de problème devrait être annoncée », prévoit
Frédérique Rolet. Le ministère devrait aussi confirmer l’organisation de
formations aux premiers secours pour les enseignants et d’autres personnels des
établissements. De quoi rassurer un peu sans pour autant créer la psychose.
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Sans faire de mauvais esprit, ces
enseignants que se plaignent de tout ne se sont-ils pas plus inquiets par les
élèves qu'ils ont dans leurs classes, voire aussi de leurs parents dans
certains quartiers ou banlieues de nos villes ?
Car ils ont perdus toutes autorités, et
se sont laissé dépasser au fil des années par l'irrespect fait à eux-mêmes et
de leurs fonctions et le peu de soutien de leur hiérarchie, ni bien sur des
parents ne donnant pas l'exemple !
La peur d'attentats terroristes n'étant
que la cerise sur un gâteau déjà empoisonné !
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