Manuel Valls, lors du meeting de campagne de Claude
Bartolone, candidat PS aux élections régionales en Ile-de-France
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2015: Manuel Valls dispute le patriotisme au FN et dénonce ses «supercheries»
POLITIQUE Le Premier
ministre participait ce jeudi au meeting de campagne de Claude
Bartolone, candidat PS aux élections régionales dont le premier tour
a lieu ce dimanche 6 décembre…
Manuel Valls tape sur
le FN. Le Premier ministre a défendu ce jeudi soir à Paris, lors de son unique
meeting d’avant premier tour des régionales, la République et le vrai
« patriotisme » contre la « supercherie » du FN en position
d’emporter sa ou ses premières régions françaises dimanche.Qui sont vos candidats en Ile-de-France ?
Dans une région Ile-de-France meurtrie par les attentats du 13 novembre et où le FN rêve d’une percée, le Premier ministre était venu soutenir le candidat PS Claude Bartolone, à la peine dans les sondages. « Dimanche, revendiquons ce joli mot de patriotisme, que certains confondent encore avec le nationalisme », a lancé Manuel Valls, dont le discours distribué à la presse était intitulé « Bleu. Blanc. Rouge », les trois couleurs du drapeau français mais aussi un slogan revendiqué du FN.
A ce patriotisme affiché par le parti de Marine Le Pen, le Premier ministre a opposé « notre patriotisme, ce patriotisme généreux, celui de la Révolution française et de nos valeurs », dans une salle où flottaient de nombreux drapeaux français. Il s’en est de nouveau pris aux « supercheries » du FN : « supercherie en matière de sécurité », « supercherie économique », « supercherie sociale ».
Le meeting à la Halle Carpentier (13e arrondissement) était le seul maintenu à l’agenda de MM. Valls et Bartolone depuis les attentats qui ont ensanglanté Paris. La réunion publique avait commencé par une série d’hommages aux victimes des attentats (minute de silence, Marseillaise, poèmes, chansons…).
Le Premier ministre a de nouveau appelé les électeurs à la participation, alors que le PS espère dans les derniers jours d’une campagne raccourcie par les attentats remobiliser ses électeurs. S’adressant aux « abstentionnistes » parce que « voter, c’est résister », Claude Bartolone a défendu avec force ses convictions « de gauche » et son « amour du peuple ».
« Je m’adresse aux abstentionnistes
(…) parce que je suis de gauche, parce que j’aime la gauche et que je sais que
la gauche, c’est le progrès, c’est la volonté ! », a-t-il
proclamé. Très critique à l’égard de Nicolas Sarkozy, il a aussi rendu un
hommage appuyé à François Hollande, qui « par son sang-froid, son souci de
l’intérêt général, sa précision de réaction, nous remplit de fierté ».
Dans un discours qui a tranché avec la
position de Manuel Valls qui refuse les « excuses » voire les
« explications sociales » aux attentats, le maire de Paris, Anne
Hidalgo, a appelé à se « poser des questions sur l’état de notre
société » afin de comprendre pourquoi des « jeunes Français »
avaient pu commettre les attaques meurtrières du 13 novembre.
Peu probable sans être impossible, la réussite de
Claude Bartolone constituerait pour le PS une importante victoire politique et
symbolique. La rue de Solférino table plutôt sur la conservation de trois
régions : Bretagne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, et
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
En forte hausse depuis les attentats de novembre, le
FN est désormais crédité dans les sondages de 28 % d’intentions de vote au
premier tour, au coude à coude avec les Républicains alliés au centre et loin
devant le PS, à 22-23 %. En Ile-de-France, les derniers sondages
placent systématiquement Claude Bartolone derrière la tête de liste de la
droite et du centre Valérie Pécresse au second tour, mais avec un écart qui tend
à se réduire (39 contre 37 % dans un sondage Ifop lundi). Le FN est lui
crédité de 24 %.
Après avoir interrompu sa campagne
jusqu’à l’hommage national rendu la semaine dernière aux 130 victimes des
attentats, le président de l’Assemblée nationale l’a reprise tambour battant,
avec l’espoir de bénéficier du bond de popularité du chef de l’Etat dans la
dernière ligne droite de la campagne.
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Pauvre France affublée de ces élus et
politiciens médiocres de tous bords y compris nos dirigeants 1er ministre en
tête qui jouent aux patriotes sans peur et sans reproches tous ligués contre ce
vilain FN et surtout contre ces deux femmes Marine LE PEN et Marion Maréchal LE
PEN qui occupent le devant de la scène sans se fatiguer, car on leur fait de la
publicité indirecte par voies médiatiques diverses qui organisent aussi le buzz
télévisuel, sans oublier les réseaux sociaux etc..!
Et pourtant, il serait très étonnant
qu'à l'issue du 2eme tour, car c'est celui compte en fait que le FN emporte
plusieurs régions (tant on aura comme
inoculé une peur aux français lambda versatiles comme la peste, par le
gouvernement en tête d'ailleurs !)
Qu’on laisse les français voter, au lieu
d’essayer de les influencer par des sondages alarmistes pour les effrayer
inutilement de toute façon (encore) on
constatera une abstention importante au mieux de tous ceux qui sont lassés de
voir toujours les mêmes se représenter pour s’engraisser sur leurs dos !
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