samedi 3 mars 2012

BOUSCULADE DU CANDIDAT N.SARKOZY POUR LUI MONTRER QU’IL N’EST PAS UN PETIT ROI SANS COURONNE !

Nicolas Sarkozy à Bayonne jeudi 1er mars 2012

Pourquoi Nicolas Sarkozy n'arrivera pas à tirer profit des incidents de Bayonne

POLITIQUE – Le chef de l'Etat se positionne en victime, mais Hollande ne veut pas rentrer dans son jeu...

Comment retourner à son avantage de désastreuses images? Si, au PS, on évite de trop commenter le chahut dont a été victime Nicolas Sarkozy à Bayonne, à l’UMP on s’indigne en «on» et on espère «en off» que l’affaire retombe sur les socialistes. Car si la manifestation était revendiquée par les autonomistes et séparatistes, il y avait bien quelques militants socialistes parmi les nombreux manifestants qui ont conspué Nicolas Sarkozy jeudi.
Alors Nicolas Sarkozy a tapé fort, dès jeudi soir, évoquant  des «voyous de la République» et lançant, comme un défi: «Je ne peux pas imaginer une seconde que M. Hollande ne condamne pas ces méthodes.» Il a aussi mis en cause le socialiste, assurant qu’il veut mener «l’épuration» dans la fonction publique, ce qui a «chauffé les esprits de la base», a insisté le Président-candidat. Les communiqués assassins de l’UMP ont suivi, et Jean-François Copé en a rajouté une couche vendredi midi, qualifiant «d’agression haineuse, anti-démocratique» les incidents de Bayonne. Le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, a même parlé de «consignes» passées au PS dans le but de pourrir le déplacement de Sarkozy. Et un secrétaire national a demandé la démission de Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande.
Comme à son habitude, le socialiste a refusé d’engager un ping-pong verbal. «Je ne participe pas à cette surenchère verbale, à ces excès», a-t-il dit en marge d’un déplacement à Paris. «Les mots doivent être choisis, maîtrisés, contrôlés par ceux qui les émettent dans une campagne électorale», a-t-il ajouté. Les porte-parole du candidat, eux, se sont multipliés pour dénoncer les «outrances», «l’instrumentalisation» et même la «diffamation» de l’UMP.

«Hollande s’est habilement remis en mouvement»

Une petite leçon dont N.SARKOZY devrait prendre en compte (M.le matamore) il a été à juste titre considéré comme un simple candidat et non pas comme président de notre république par des opposants énervés (mais pas bien dangereux) et de ces manifestants dont il accuse l'organisation par le PS ce qui ne semble pas probant d'ailleurs !

Et quand on fait une campagne électorale on ce doit d'accepter le bon et le mauvais coté des choses pas seulement les bains de foule organisés et très encadrés par une armada de policier qui repousse à l'écart les opposants savamment d'habitude

N.SARKOZY a perdu la sympathie et l'espoir qu'il avait suscité en 2007 (avant le Fouquet's et le bling-bling) qui a suivi, une erreur qui risque de lui couter cher, car il ne peut effacer cette impression d'être ce président des riches pour maintenant une majorité des Français et par les mensonges et les promesses nombreuses non tenues qui ont suivi (et surtout la crise n'est pas seulement le facteur aggravant) de plus il se relance dans des promesses démagogiques que beaucoup ne croient plus !

Le pire dans tout cela est que certains électeurs Français du fait qu’il les a roulé grugé, voteront contre lui, essentiellement pour s'en débarrasser avant toutes autres considérations politiques (il faut dire aussi qu'il s'est entouré de pattes cassées bornés, inféodés à son image, que se soit ses conseillers comme GUAINO par exemple et autres ou par les gouvernements FILLON qui se sont succèdes en 5 ans)

jdeclef03.03.2012 -

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