mercredi 30 août 2017

Après tout si "JUPITER" ce croit invincible, cela le regarde...!

Emmanuel Macron a-t-il désarmé ses CRS ?

Les consignes sont claires : les CRS doivent patrouiller en armes lors des missions sensibles. Sauf ceux qui assurent la sécurité de Macron


La note datée du 14 juin 2017 signée de Philippe Klayman, préfet et patron des CRS, que Le Point s'est procurée, est claire : « Chaque patrouille pédestre devra évoluer munie du HK G36 ou, à défaut, de l'AMD 5.56. » Sur le document de 4 pages, la phrase est soulignée et en gras.
Cependant, lorsqu'ils assurent la sécurité du président de la République, les CRS doivent désormais être désarmés.
Les consignes écrites du préfet ne souffrent pourtant d'aucune ambiguïté : « Le fusil d'assaut HK G36 répond directement aux situations d'acte de terrorisme ou de tuerie de masse. (...) Cette arme sera systématiquement déployée (...) afin d'accomplir toutes les missions à caractère sensible. Elle sera également portée de manière obligatoire lors des missions de gardes statiques... Chaque échelon d'intervention doit être en mesure, d'une part, d'assurer sa propre sécurité, mais aussi d'être en capacité de délivrer l'armement afin de neutraliser dans les meilleurs délais tout acte terroriste. »
Selon nos informations, le retrait de l'armement des CRS émane d'une demande du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), dirigé par le colonel de gendarmerie Lionel Lavergne, qui en a pris les commandes à la toute fin du quinquennat de François Hollande. Les gendarmes qui composent le GSPR à parts égales avec les policiers s'étaient sentis méprisés et dévalorisés sous le commandement de la commissaire de police Sophie Hatt. L'actuel patron du GSPR, le colonel Lavergne, a-t-il voulu marquer le monopole du GSPR sur la sécurité du président de la République en s'affranchissant de la consigne générale et en réclamant le désarmement des CRS qui protègent Emmanuel Macron lorsqu'il rentre chez lui au Touquet ?

« Une faute tactique majeure »

Selon l'Élysée, contacté par Le Point, « c'est la préfecture qui a géré ce dispositif ». « Nous avons adapté le dispositif au besoin en sécurité et à l'acceptabilité locale comme à chaque déplacement du président. Dans chaque véhicule, un CRS dispose d'un HK G36 pendant que les deux autres sont en patrouille. Notre préoccupation est la sécurité des fonctionnaires, c'est la raison pour laquelle l'équipement en HK a été récemment déployé. Les CRS n'ont jamais été désarmés. »
Pourtant, la fiche de mission des CRS affectés à la sécurité du président, que Le Point s'est également procurée, indique en toutes lettres et en caractères gras « Agents pieds à terre en tenue de maintien de l'ordre sans arme longue ». Emmanuel Macron a demandé à sa sécurité de respecter « la circulation des piétons » et d'« éviter toute nuisance du voisinage ». Une consigne qui indigne un ancien patron de la sécurité présidentielle : « En période de risque terroriste élevé, désarmer les CRS quand ils sont en mission auprès du président de la République relève d'une faute tactique majeure. »
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Mais dans ce cas ce n'est pas la peine de mobiliser des CRS armés de fusils d'assauts des gardes du corps doivent être suffisants (selon lui !?)


Jdeclef 30/08/2017 16h42

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