FOG - L'islamisme et les couillons d'Occident
Alors que le président turc Erdogan transforme son pays en
voyoucratie et le noie dans un bain de sang, la complaisance occidentale
s'accroît, estime FOG.
Face aux islamistes, les Occidentaux font preuve de
légèreté, d'inculture ou de naïveté, c'est selon. Dernier épisode : la
déconvenue essuyée par Mme Merkel avec Recep Tayyip Erdogan,
le président voyou de la Turquie.
Souvenez-vous. Il n'y a pas si longtemps, c'était le meilleur ami de l'Allemagne. Le partenaire
historique. Plus Mme Merkel cédait, comme M. Obama, aux objurgations en tout
genre d'Erdogan, plus le président turc revoyait ses prétentions à la hausse.Le courage de l'Occident lui commandait de passer sous la table, et c'est ce qu'il a fait. Nous avons laissé Erdogan transformer son pays en prison, traquer les intellectuels, fermer les journaux, fournir des armes à l'État islamique, persécuter la minorité kurde, emprisonner systématiquement tous ceux qui, dans sa « dictamocratie », prétendaient penser par eux-mêmes.
La comparaison avec Hitler ne tient certes pas, mais Erdogan, personnage ubuesque et mégalomane, est pareillement arrivé au pouvoir par les urnes pour imposer par la force sa loi d'airain, son islamisation forcée, son obscurantisme viscéral qui l'a amené à bannir Charles Darwin et sa théorie de l'évolution des programmes des lycées. Sans parler de son grotesque palais présidentiel (plus de mille pièces). Avec ce mirliflore, le pire est toujours possible, face aux couillons d'Occident.
Céline a écrit : « Pour que, dans le cerveau d'un couillon, la pensée fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles. » Nous y sommes. Ne respectant jamais ses engagements, le président turc n'a cessé de nous ridiculiser. Le comble : l'arrestation à sa demande, samedi, par la police espagnole, de l'écrivain allemand d'origine turque Dogan Akhanli, coupable d'avoir critiqué Erdogan ou évoqué dans des livres le génocide arménien. Les autorités turques ont réclamé son extradition. On hallucine.
La vieille Europe n'est-elle plus qu'une province soumise de l'« erdoganie » ? L'Allemagne a tout de suite pris la défense de Dogan Akhanli, qui a finalement été « libéré », à condition de rester à Madrid, le temps que l'Espagne examine la demande d'extradition. Mais, sans la diplomatie allemande, lucide et offensive depuis peu, l'Union européenne aurait sombré dans le déshonneur. C'est sans doute pourquoi Erdogan, professionnel de l'intimidation, a carrément appelé les Turcs d'Allemagne à voter contre Mme Merkel aux prochaines législatives. Bouffre ! Aujourd'hui, il n'y a guère que Vladimir Poutine à savoir mater le président turc, l'empêchant d'un côté d'exterminer les Kurdes de Syrie et lui vendant, de l'autre, les systèmes de défense antiaérienne et antimissile S400 qui permettent de détecter n'importe quel avion à 600 kilomètres.
Quand cesserons-nous enfin de penser avec nos jambes ? Il ne s'agit pas de tomber dans la politique du moulinet et de la tartarinade, à la manière de Donald Trump, mais de s'inspirer de la méthode d'Erdogan lui-même, maître chanteur émérite, qui, jusqu'à présent, a obtenu de nous à peu près ce qu'il voulait. Les deux attentats islamistes de Catalogne, la semaine dernière, ont encore montré à nous autres Européens l'inanité de notre stratégie antiterroriste.
« Collabo » dans l'âme, loin du terrain et frénétiquement antilaïque, la presse bien-pensante qui a pris le contrôle du cerveau de tant d'élites et de bonnes consciences feint de croire que tous les Arabes sont musulmans et que tous les musulmans sont islamistes. D'où les pincettes et les circonlocutions alambiquées qu'elle utilise après chaque attentat, sans imaginer que beaucoup de musulmans se sentent insultés par ce confusionnisme. Il y a là une chape de plomb qu'il est urgent de faire sauter, pour le bien de la communauté musulmane : le salafisme est à l'islam ce que Moon est à la chrétienté. Une blague qui a mal tourné.
Les salafistes qui répandent un islamisme mortifère, cryptoterroriste, prétendent vivre comme au temps du Prophète, au VIIe siècle, mais ces tristes bouffons ne crachent ni sur les voitures ni sur les portables ni sur Internet dont ils se servent sans vergogne tous les jours de la semaine. Pourquoi ne pas leur demander des comptes, comme c'est le cas pour toutes les sectes dangereuses ? Qu'attend-on pour traiter comme ils le méritent ces zélotes qui infectent les têtes des conducteurs de fourgon bélier et des autres ?
Les « idiots utiles » de l'islamisme oublient aussi de s'interroger sur l'intrusion en France de pays qui, comme le Qatar, achètent tout ce qui est à vendre chez nous, les clubs de foot comme les parts dans les groupes de médias, en continuant à entretenir des relations plus que troubles avec le salafisme et le terrorisme. Nous faisons montre, là encore, d'une incroyable passivité.
Faut-il désespérer de la démocratie ? Le retournement stratégique de Mme Merkel à propos d'Erdogan est la preuve que non. Il y a toujours en nous, tapie dans l'ombre, une force qui se réveille in extremis.
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Surement
pas les français lambda qui avec leur bon sens savent bien voir ou est le mal !
Mais
hélas, ils subissent et se résignent trop facilement bien qu’étant dans des
pays libres, c’est dommage peut-être parce qu’ils sont encore dans un confort
de pays riches habitués en fait à la facilité et pratiquant le chacun pour soi !
Mais
qu’on empêche indirectement, de dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas, depuis
trente ans par des bien-pensants bobos hypocrites partisans du politiquement correct
si dévastateur qui érode la libre pensée !
En
effet nos dirigeants français européens et occidentaux en général sont en partie
responsables de cette hypocrisie savamment entretenue, car cela les arrange,
mais jusqu’à quand et pourquoi ?!
Les évènements
et drames mondiaux divers ont pourtant donné des signaux d’alarme que personne
ne veut ou ne semble pas entendre ou voir ?!
Merci
à FOG de le dire, avant qu’il ne soit trop tard ou irréversible, car le ver est
dans le fruit !
Jdeclef
30/08/2017 14h51
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