Alain Juppé : "Je ne sais pas ce que c'est le
macronisme"
L'ancien candidat à la primaire de la droite a vertement
critiqué les 100 premiers jours d'Emmanuel Macron. Il les trouve trop
axés sur la communication.
Il a beau « continuer à échanger régulièrement » avec Édouard Philippe, Alain Juppé n'est pas tendre
lorsqu'il s'agit d'évoquer l'action menée par Emmanuel Macron et son
équipe après 100 jours de gouvernement. « Il y a un grand flou
artistique sur le budget 2018. Comment promettre à nos armées 2 % du
PIB et en même temps leur retirer plus de 700 millions d'euros cette
année ? » s'est interrogé l'ancien candidat à la primaire de la
droite dans une interview à Sud Ouest
. Autre motif de critique pour le maire de Bordeaux, la politique fiscale
qu'il juge « floue », manquant « d'ambition » et de
« cohérence ».Au-delà des mesures adoptées, c'est le style du chef de l'État et sa communication à outrance – « avec la bienveillance des médias » – qui inspirent les remarques les plus acerbes à l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. « Je ne sais pas ce que c'est le macronisme. Dire qu'on veut faire de la politique autrement, ça me fait bien rigoler. Ça fait quarante ans que je l'entends dire. Les vrais problèmes sont ailleurs », a-t-il ironisé quand les journalistes lui ont demandé si Emmanuel Macron incarnait la droite modérée.
Convergence sur l'éducation
Alain Juppé reconnaît néanmoins
les succès de ce dernier sur la scène internationale. « L'image de la
France s'est améliorée incontestablement. » Et souhaite « qu'il
réussisse dans sa croisade contre les travailleurs détachés ». D'autre
part, celui qui faisait de l'éducation « la mère de toutes les réformes » admet des points de
convergence avec les macronistes sur ce sujet. « Je retrouve avec bonheur
la quasi-totalité des idées que j'avais exprimées dans mon livre Mes chemins pour l'école. Dédoubler
les petites classes, mettre le paquet sur le CP... » s'est-il félicité.
S'il s'exprime sur le gouvernement Macron, le maire de Bordeaux n'a néanmoins
pas l'intention de se relancer dans l'arène politique nationale. « Je ne
suis pas François Hollande », ironise-t-il.
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Mais
de la part de ce vieux politicien en âge et par son expérience, ce n'est pas
très fairplay, car il a été au pouvoir et rejeté par les français rien d'autre,
croyant être élu dans un fauteuil suite à la primaire LR !
Qu’il
s’en prenne à ses amis LR !
Ces
mêmes français qui ont subi 1995 à cause de sa rigidité en tant que 1er
ministre (« Mr je suis droit dans
mes bottes ») et qui se souvienne marqué par des grèves d'ampleur contre son plan
sur les retraites et la Sécurité sociale (j'en fait partie) et qui a été un fiasco, quand il était 1er
ministre !
De
plus ce n’est pas un saint, Il a
été contraint de quitter la vie politique en 2004, la cour d'appel de Versailles l'ayant
condamné à 14 mois de prison avec sursis et à un an d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de l'affaire des
emplois fictifs de la mairie de Paris, il a payé sa dette bien sûr, mais a eu
de la chance !
Bien
que je ne sois pas pro Macron, dézinguer le nouveau président après 3 mois et
faire de la vielle politique creuse sans intérêt à coup de basses critiques
acerbes est pitoyable, bien qu’habituelle chez ce type de vieux politiciens chevronnés
qui devraient être à la retraite, car inutiles !
Pour
résumer A.JUPPE devrait se contenter de sa mairie de Bordeaux ou semble-t-il il
est apprécié et passer la main, pour le reste, car ses commentaires ne servent
à rien pour la marche du pays, semer des zizanies n’a jamais été productif pour
la France !
Jdeclef
25/08/2017 17h49 LP
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