Qui est Hamou B., l'auteur de l'attaque des soldats à Levallois-Perret ?
L'individu suspecté d'avoir attaqué un groupe de militaires
mercredi matin a été blessé au volant de son véhicule lors de son arrestation.
Si la voiture – un véhicule de location – est bien celle qui a servi à l'attaque, les policiers ne confirment pas que l'homme au volant en est l'auteur. Selon une source judiciaire, toutefois, « l'homme interpellé est susceptible d'être l'auteur » de l'attaque, « car il était à bord du véhicule recherché et a tenté de prendre la fuite ». De son côté, Édouard Philippe a souligné qu'il était le « principal suspect à ce stade ». Il a été identifié comme étant Hamou B. Né en 1980, il est domicilié à Sartrouville, où une perquisition est en cours. L'homme n'est pas fiché S.
« Six militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés, dont trois plus grièvement, sans que leur pronostic vital soit engagé », a précisé la ministre des Armées, Florence Parly, dans un communiqué. Selon nos informations, l'un des militaires aurait une clavicule cassée et un autre aurait des douleurs cervicales.
La section antiterroriste du parquet de Paris se saisit du dossier. L'enquête, ordonnée notamment pour « tentatives d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste », a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a précisé le parquet.
L'attaque a eu lieu vers 8 heures en plein centre-ville. La préfecture des Hauts-de-Seine a évoqué un « acte a priori volontaire », à propos de cet incident qui intervient quatre jours après une tentative d'attaque contre d'autres soldats de Sentinelle sur le site de la tour Eiffel à Paris. Le maire de Levallois, Patrick Balkany, a dénoncé sur BFM TV une « odieuse agression », dont il s'est dit « navré ».
« Sans
doute un acte délibéré »
L'incident
a eu lieu sur la place de Verdun, devant un grand immeuble social
à 200 mètres de la mairie, a-t-il précisé. Sur place, un périmètre de
sécurité était en place, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse.
Plusieurs dizaines de policiers municipaux et des militaires de la mission
Vigipirate se trouvaient au pied de l'immeuble, un bâtiment
de 12 étages donnant sur un parc arboré. Au rez-de-chaussée de
l'immeuble se trouve un local prêté par la mairie de Levallois aux militaires
dans le cadre de la mission Vigipirate, a expliqué l'attaché de presse de la
mairie. La mairie se trouve à une centaine de mètres du lieu de l'incident, une
rue pavée jouxtant le parc.Lire aussi « L'opération Sentinelle est un paratonnerre qui attire la foudre »
« Ce matin, à la sortie de leur caserne, nos militaires sont sortis en groupe pour aller faire leur tournée et un véhicule BMW prépositionné dans l'allée leur a foncé dessus, a ajouté Patrick Balkany. Ça s'est passé dans une voie en cul-de-sac devant le casernement des militaires. Le véhicule ne s'est pas arrêté. Ils sont une cinquantaine de militaires à quadriller la ville, c'est incompréhensible. [...] C'est sans aucun doute un acte délibéré. Deux militaires blessés ont été transportés à l'hôpital militaire de Percy et les quatre autres, dans un autre hôpital. Les secours sont arrivés très vite, leurs vies ne sont pas en danger. »
Emmanuel Macron a adressé mercredi sur Twitter ses « félicitations aux forces de l'ordre qui ont appréhendé l'auteur de l'attaque » perpétrée dans la matinée contre des militaires de l'opération Sentinelle à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Le chef de l'État a également apporté son « soutien aux militaires attaqués dans le cadre de leur mission de protection », assurant que « les blessés sont entre les meilleures mains » .« La vigilance reste un devoir de tous les instants », a ajouté le président Macron.
Les
forces de l'ordre visées
Trois
attaques ont visé ces derniers mois la capitale : l'assassinat
du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Élysées le 20 avril,
l'attaque d'une
patrouille de police sur le parvis de Notre-Dame le 6 juin et
celle d'un fourgon de gendarmerie le 19 juin
également sur les Champs-Élysées.Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d'attentats djihadistes qui a fait au total 239 morts. Les derniers ont tout particulièrement visé les forces de l'ordre, sur des sites emblématiques. Samedi soir peu avant minuit, à la tour Eiffel à Paris, un homme avait franchi un portique en bousculant un agent de sécurité, puis avait sorti un couteau en criant « Allah Akbar ». Des militaires de l'opération Sentinelle lui avaient ordonné de poser son couteau à terre et il s'était exécuté sans opposer de résistance et avait été interpellé. L'homme, admis en psychiatrie mais en permission de sortie, a dit pendant sa garde à vue vouloir « commettre un attentat contre un militaire ». Il a été réadmis lundi en hospitalisation d'office.
Conseil
de défense
Un
conseil de défense, habituel avant le conseil des ministres, a eu lieu à
l'Élysée mercredi matin, réunissant notamment le président Emmanuel Macron, son
Premier ministre Édouard Philippe et ses ministres de l'Intérieur, Gérard
Colomb, et des Armées, Florence Parly. Lundi, la ministre avait déclaré que
l'opération Sentinelle resterait « en place tant qu'elle sera utile à la
protection des Français » et serait prochainement adaptée « pour
s'inscrire dans la durée ».Le 14 juillet, le chef de l'État a annoncé que l'opération Sentinelle, qui mobilise 7 000 soldats en permanence sur le territoire national depuis les attentats de 2015, allait être revue « en profondeur afin d'avoir une plus grande efficacité opérationnelle et de prendre en compte l'effectivité et l'évolution de la menace.
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Parce que ce n'était pas lui qui était
au volant du véhicule, alors c’était qui..?!
Il faut arrêter de faire des hypothèses fumeuses
ou une forme sémantique de bienpensant pour dire ce dont on parle, mais que
l'on ne veut pas énoncer !
Cet algérien sans histoires (semble-t-il)
comme diront surement ses voisins de BEZONS qui n'auront rien décelé dans son
comportement bien sûr !
Il faut cesser de ne pas vouloir appeler
« un chat un chat » pour
arranger les autorités qui bien sur préféreraient que cet acte soit catalogué
dans la catégorie d'un déséquilibré que l'on s'empresserait d'interner en HP
psychiatrique !
Il n’empêche que ce type d’attentat ou
d'attaque encore un autre nom, car la bien sûr on ne peut le qualifier
d'accident de la circulation !
Néanmoins ce type d’incidents graves est
récurrents et s’intensifie, inutile de les minimiser en essayant de pousser la poussière
sous le tapis !
Et on constate que les cibles sont les
militaires de l’opération sentinelle, mais si l’on supprime ces soldats par
soucis d’économie ou d’inefficacité, les terroristes se tourneront vers les
forces de l’ordre classiques de police qu’il faudra augmenter et peut être même
contre la population !
Le danger est loin d’être écarté, il
faut que les français bien-pensants donneurs de leçons en prennent conscience et
nos autorités dirigeantes aussi, la guerre contre le terrorisme islamique est
chez nous pas qu’à l’extérieur et perdure !
Jdeclef 10/08/2012 10h12
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