mercredi 23 août 2017

Une proposition de la ministre de la justice (comme à la Taubira que l’on croyait du passé) qui s'appelle pousser la poussière sous le tapis !

Les téléphones portables bientôt autorisés en prison ?

La ministre de la Justice a allumé un incendie, mardi dans "La Provence", en faisant un pas vers une autorisation des cellulaires "bridés" en cellule.


C'est une petite phrase qui n'est pas passée inaperçue. Interrogée mardi matin par La Provence sur la proposition de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, d'autoriser les « portables bridés » en prison, Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a répondu : « Cette idée n'a rien d'absurde. » Une remarque qui a allumé un véritable incendie chez les surveillants pénitentiaires qui luttent au quotidien contre l'introduction des cellulaires illégaux en cellule.
Mardi matin, le mouvement de colère était partagé par plusieurs élus Les Républicains (LR), dont certains membres ont aussitôt tweeté leur « stupéfaction ». Mais de quoi parle-t-on exactement ? La CGLPL est partie du constat que, dans les faits, presque chaque détenu possède un téléphone portable. Plus de 30 000 cellulaires sont saisis chaque année par les surveillants pénitentiaires. Dès lors, Adeline Hazan s'interroge : pourquoi, à certaines conditions, ne pas autoriser la vente de téléphones portables à l'intérieur des établissements ? Les téléphones seraient « bridés », c'est-à-dire que les détenus ne pourraient émettre des appels que vers un nombre de personnes restreint.

Des listes d'appels prédéterminées

C'est actuellement le système qui prévaut pour les cabines téléphoniques, généralement installées en cour de promenade ou sur les coursives. Depuis la loi pénitentiaire de 2009, les personnes condamnées mais également les prévenus (en attente de jugement) peuvent utiliser ces cabines. Les magistrats qui s'occupent des dossiers des détenus doivent alors composer une liste limitative de numéros qu'ils ont le droit d'appeler.
Problème : ces cabines téléphoniques n'offrent souvent aucune intimité. De plus, selon l'Observatoire international des prisons (OIP), l'accès au téléphone se fait durant les horaires d'ouverture de la journée de détention (entre 7 et 18 heures), « ce qui rend les créneaux d'appel souvent inadaptés à la vie à l'extérieur ». Enfin, les cabines ne sont pas toujours assez nombreuses pour satisfaire aux besoins de tous les prisonniers.

Des impératifs sécuritaires

Reste que, pour les principaux syndicats de surveillants pénitentiaires, introduire des téléphones portables bridés en prison est inenvisageable. « Avant d'autoriser les téléphones bridés, il faudrait tout mettre en œuvre pour endiguer les téléphones portables non contrôlés en prison », déplore Christophe Schmitt, de FO-Pénitentiaire. Grâce à ces cellulaires ou à des cartes SIM non contrôlés, de nombreux détenus poursuivis ou condamnés pour trafic de stupéfiants peuvent en effet gérer leur business à distance, depuis les murs de leur cellule. Les services de renseignements n'ont pas les moyens de tous les écouter – les moyens sont concentrés sur la radicalisation, les risques d'évasion et la criminalité organisée – et nombreux sont les surveillants à concéder – en off – une forme de lassitude face au phénomène.
« Les préoccupations devraient être ailleurs, avec une surpopulation carcérale explosive, des terroristes et des détenus radicalisés de plus en plus nombreux dans nos murs, et toujours aussi peu de moyens pour garder tout ce monde et essayer de faire de la réinsertion », s'agace Jean-François Forget, de l'Ufap-Unsa. Pour ce dernier, les expérimentations menées à l'étranger n'ont pas donné « entière satisfaction » et « le produit n'est pas fiable ». Aussi s'agace-t-il que la garde des Sceaux « adoube » la contrôleure générale des prisons « sans plus d'éléments ».

Une expérimentation douteuse ?

Même avis du côté de Jérôme Massip, secrétaire général du Syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS), pour qui cette proposition d'autoriser les téléphones bridés est « absolument scandaleuse ». Dans son interview à La Provence, Nicole Belloubet, pour se justifier, évoque une expérimentation en cours dans la Meuse, au centre de détention de Montmédy, où un téléphone fixe « bridé » a été installé dans chaque cellule.
« Certains détenus l'utilisent, assure Maxime L., secrétaire local du SPS à Montmédy. Mais en majorité, ils n'en voient pas l'utilité et préfèrent utiliser leurs téléphones illégaux. » Des portables entrés en prison par le parloir ou via des projections au-dessus des murs de la prison, et qui leur permettent de converser à l'abri des oreilles indiscrètes des services de renseignements et surtout de se rendre sur Internet... Maxime L. poursuit : « De nombreux téléphones fixes ont déjà été cassés ou transformés en cachette. Ils s'en servent parfois aussi pour faire des chargeurs artisanaux. »
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Après les fouilles interdites ou déjà les mobiles circulent nos chers détenus pourront faire leur petites histoires diverses douteuses alors pourquoi pas leur en fournir à leur incarcération ce serait plus simple (lol) !

On s'étonne des trafics divers en prison drogues ou autres et radicalisations diverses en vue de terrorisme, maintenant nos chers détenus vont voir encore augmenté leurs confort déjà correct, télé dans cellule, accès libre a des salles de sports etc...

Pourquoi construire des prisons dont d’ailleurs certains ne font pas leur peine ou comme ces djihadistes connus déjà incarcérés après attentats qui refusent de répondre aux questions et profitent de cellule privative avec salle de sport attenante etc...

Remarquez le fameux AL CAPONE gangster US dans les années 30 dirigeait bien ses affaires de sa prison de haute sécurité (et le tel mobile n’existait pas !)

Avec leurs tels portables cela va être plus facile !

Mais le pire est peut-être pour ses malheureux SDF ou autres qui dorment dans la rue souvent à cause des accidents de la vie ou l'argent est roi et même qui travaillent pour certains, mais qui n'ont pas les moyens de se loger !

Certains diront, mais ils sont libres, oui, mais à quel prix 130 sont morts l'année passée !

Et le président dit qu'il ne voulait plus de personne à la rue, il parle beaucoup comme ses prédécesseurs nous verront le résultat !

Si c'est cela le changement avec ce gouvernement "macroniste" nous avons la mauvaise impression de nous être encore fait avoir (car ces nouveaux ministres sont aussi médiocres que les précédents avec leurs idées lumineuses !)

Un justice et pénitentiaire de "bisousnours" décadence de nos institutions qui se précise et de notre pays !


Jdeclef 23/08/2017 09h54 LP

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