Qui est l'habitué du buzz qui s'oppose au statut de Brigitte
Macron ?
Thierry-Paul Valette agite le débat public avec sa pétition
contre un statut officiel de première dame possiblement accordé à Brigitte
Macron.
« Le recours aux emplois familiaux sera
bientôt interdit à l'Assemblée
nationale (…) il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'État
puisse obtenir un budget sur les fonds publics », justifie Thierry-Paul
Valette pour dénoncer la volonté du chef de l'État, Emmanuel Macron, de
rendre officiel le rôle de première dame de France. L'homme aux multiples
casquettes a lancé une pétition sur Change.org en fin de semaine dernière et
il faut dire qu'elle remporte un franc succès. Au 7 août au soir,
plus de 240 000 personnes l'ont déjà signée.Simple anonyme ou personnage public ? L'homme de 40 ans se décrit comme « comédien, peintre et auteur français » sur son site personnel, comme « un simple citoyen » sur le site de son mouvement et comme personnalité publique sur sa page Facebook. Né à Lisieux, cet amateur d'équitation s'est forgé sur des planches de théâtre avant d'obtenir divers rôles à la télévision et au cinéma. Cependant, son côté militant engagé lui a valu davantage de notoriété sur le terrain ou dans les médias. Son dernier fait d'armes en est la preuve.
Engagé contre Fillon…
Thierry-Paul Valette défend un peu tout :
la cause animale, les inégalités inacceptables entre les hommes et les femmes
et le danger des réseaux sociaux. Sur son blog Mediapart qui ne compte que
quatorze abonnés, il rédige régulièrement des lettres ouvertes ou des articles
à ces sujets ainsi que des pétitions. Mais son cheval de bataille du moment
semble être la moralisation de la vie politique. En effet, le quadragénaire a
fondé dans la foulée du Penelopegate un mouvement populaire nommé Égalité
nationale. Son principe : lutter contre toute forme de discrimination en
s'attaquant en premier lieu au manque de transparence de nos politiciens.En novembre dernier, cet agitateur a une première fois créé le buzz en reliant sa ville natale du Calvados à Paris avec une croix sur le dos sur laquelle il avait collé des téléphones portables. Son périple entendait dénoncer les risques qu'encourent les adolescents sur les réseaux sociaux, quelques jours après avoir lancé la « première journée mondiale du selfie utile ». Il espère d'ailleurs rencontrer le pape François afin de défendre cette cause.
Mais c'est le 5 mars 2017 qu'il a réalisé son plus beau coup en initiant le rassemblement des casseroles. Cette manifestation, co-organisée avec l'essayiste Raphaël Glucksmann, place de la République, avait pour but de contrer le meeting de François Fillon au Trocadéro. À grands coups de « Stop à la corruption ! Stop à ce système », le comédien militant s'est fait connaître au point d'être invité sur le plateau de C Politique sur France 5. Par la suite, il n'a pas caché son opposition à la loi de moralisation d'Emmanuel Macron, la jugeant trop sommaire.
Une pétition vent debout contre le statut de première dame
... Et proche d'Anne Hidalgo
Durant la campagne des législatives,
Thierry-Paul Valette a soutenu la candidature dans la 10e circonscription de
Paris d'une personnalité issue de la société civile et défendue par Anne
Hidalgo. Ryadh Sallem, ancien basketteur handisport, souhaitait que les
citoyens se réapproprient la politique. Aux côtés de la maire de Paris, le
comédien a donc distribué des flyers et placé un peu plus encore son mouvement
sur le devant de la scène. Un mouvement se réclamant pourtant « ni de
gauche, ni de droit » mais « humaniste ».Qu'importe ses intentions, Thierry-Paul Valette arrive à se faire entendre. Il commence même à s'habituer à être sous le feu des projecteurs. Lundi, lors de la matinale de LCI, il a ainsi exigé la mise en place d'un référendum concernant le futur poste de la femme du président La République : « Je demande un référendum sur le sujet et j'aimerais être reçu à l'Élysée en tant que citoyen. » Lundi soir, il était invité sur le plateau de BFM TV. Selon les dernières informations de la chaîne d'information en continu, le statut de Brigitte Macron ne devrait pas évoluer pour réglementer ses activités de première dame. En revanche, une « charte de transparence » pourrait être mise en place afin de « rendre publics les coûts relatifs à son activité ».
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Le fait d’être l’épouse d’un président n’apporte
rien de nouveau en ce qui concerne sa condition, elle est la femme d’un homme
comme toutes de nos compatriotes mariées (elles
pourtant ne bénéficie pas des avantages de leurs maris à part vivre avec
celui-ci)
Et ce tout cela parce que qu’un ex
président a lancé le « faux titre
pompeux de 1ere dame » employé aux USA ?!
Il faut cesser ces pratiques à tendance
monarchiques, elle n’est pas une reine et surtout rien n’est prévu au niveau constitutionnel
dans notre république et le président n’est ni roi ni prince !
De plus il y a assez de privilèges liés
à nos élus au plus haut de l’état sans en ajouter un de plus d’ailleurs dans d’autres
pays d’Europe dans les couples président ou 1er ministres les
conjoints sont effacés et s’en tiennent à leur stricte vie privée (exemple l’Allemagne
avec A.MERKEL et son mari que l’on ne voit jamais)
Si ce statut supposé pour Mme MACRON déclenche
un tollé sur le net, ce n’est pas étonnant mais logique car les passe-droit ou
avantages divers dont nos élus profite deviennent trop présents et sont de plus
en plus contesté par le peuple lambda, car ils ont élu un président pas sa dame !
Jdeclef 08/08/2017 15h50
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