mardi 1 août 2017

La violence à tout va s'intensifie, car pas assez sanctionnée par une justice molle c’est tout !

Un mois de prison ferme pour l'agression d'une députée LREM

Dimanche matin, Laurianne Rossi avait été frappée au visage par un homme alors qu'elle distribuait des tracts sur le marché de Bagneux.

Une peine d'un mois de prison ferme et cinq avec sursis a été prononcée lundi à Nanterre contre l'agresseur présumé de la députée de la République en marche Laurianne Rossi, frappée dimanche matin sur le marché de Bagneux (Hauts-de-Seine). Le procureur du tribunal correctionnel de Nanterre avait demandé six mois d'emprisonnement, dont cinq avec sursis, contre le prévenu, 63 ans, qui a reconnu les faits à la barre. Une affaire qui a suscité l'indignation dans la classe politique.
Laurianne Rossi, 33 ans, élue en juin dans la onzième circonscription des Hauts-de-Seine, distribuait des tracts sur le marché de Bagneux lorsqu'elle a été frappée par un homme, dimanche, aux alentours de 11 heures. Ce "type de réaction à l'encontre d'une élue empêche toute discussion, et compromet très gravement l'ordre public", a considéré la représentante de l'accusation, Hélène Faessel. Laurianne Rossi, qui n'était pas présente à l'audience, a réclamé un euro symbolique de dommages et intérêts. "Manifestement, par cette agression, il a porté atteinte à une élue du peuple pour ses idées, donc à la République et à la démocratie", a soutenu son avocat, Me Yolène Bahu.

"Une bêtise"

Le sexagénaire, régleur sur machine retraité autrefois délégué CGT et ancien militant PCF, a admis avoir giflé la parlementaire du parti du président Emmanuel Macron, en reconnaissant "une bêtise". "Cette dame (Laurianne Rossi, NDLR) m'a pris pour un demeuré. Je lui ai dit que Macron était un produit marketing de Hollande, Sarko et du Medef qui avait les médias dans sa botte. Elle s'est mise à rigoler en me prenant pour un idiot", a expliqué le prévenu, disant qu'il ne savait pas qu'elle était députée. "Le geste a été plus vif que ma pensée. Je me suis tout de suite excusé", a-t-il fait valoir. "C'est pour ça que vous avez pris la fuite ?" a ironisé la présidente, en citant plusieurs témoins. L'agresseur présumé avait finalement été arrêté par plusieurs militants avant l'arrivée des forces de l'ordre, puis placé en garde à vue.
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Car maintenant on s’en prend aux députés quel que soit leurs bords ou aux candidats en campagne électorale !?

Sous simple prétexte qu’on n’est pas d’accord sur les idées qu’ils véhiculent, la démocratie respectable s’en va en lambeau comme notre V eme république et plus gravement notre société ou chacun de plus en plus veut faire ses lois ou régler ses comptes elle-même !

6 mois de prison avec sursis dont un ferme (et encore s’il exécute vraiment sa peine ?) C’est peu !

Cet agresseur vindicatif, irrespectueux qui frappe en plus une femme !

Le respect d’autrui n’est plus qu’une valeur de second ordre, c’est cela, le plus grave, et depuis des décennies, il se dégrade car la bonne éducation et la morale n’est plus de règle, même chez ceux qui devraient donner l’exemple, inutile de les citer (cela ne touche pas que des voyous ou délinquants lambda) mais toutes les couches de notre société de bienpensants donneurs de leçon par exemple..!

Et donc tout cela rejaillit indirectement sur notre société ou tout devient permis sans beaucoup de gardes fous utiles et efficaces dans notre justice, mais pas seulement !


Jdeclef 01/08/2017 14h42

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