samedi 9 mai 2015

ON NE FAIT PAS TAIRE UN "BONIMENTEUR DE FOIRE" VINDICATIF ET REVANCHARD COMME J.M.LE PEN!


Politique

CONFLIT AU FN Il a publié ce vendredi sur son site internet sa déclaration sous forme de réquisitoire qu'il a prononcée devant les instances du FN lundi...

Pour Jean-Marie Le Pen, le FN est «loin» d'être «aux portes» du pouvoir

Une nouvelle preuve que Jean-Marie Le Pen n'a pas l'intention de s'éloigner de la scène médiatique. Il a publié vendredi sur son site internet sa déclaration sous forme de réquisitoire qu'il a prononcée devant les instances du FN lundi, dans laquelle il a soutenu que le parti dirigé par sa fille était «loin» d'être «aux portes» du pouvoir.
«On craint (au FN) d'avoir mauvaise réputation républicaine. Sommes-nous devenus le premier parti antifasciste et antiraciste de France? Laissons ces tristes hochets à nos ennemis et soyons fiers d'être le parti des patriotes français et des parias du drapeau tricolore», estime Jean-Marie Le Pen dans cette déclaration qu'il a lue devant la quarantaine de membres du bureau politique du parti, réunis lundi au siège du FN à Nanterre.

«Notre organisation, en progrès, reste très imparfaite»

«Ce sont les événements qui nous rallient l'opinion de nos concitoyens. L'aggravation inéluctable de la situation (à laquelle, il faudra remédier après) peut nous conduire au pouvoir et à ses terribles responsabilités, mais nous n'en sommes pas aux portes, loin de là», poursuit-il.
«Le fait, réel, d'arriver en première position lors des européennes et des départementales», en mai 2014 et en mars 2015, «ne doit pas nous aveugler. Le chiffre des voix obtenues doit être la vraie référence. Notre organisation, en progrès, reste très imparfaite, ainsi que la formation de nos cadres», assure le président d'honneur suspendu lundi de sa qualité d'adhérent du FN.
«Ne nous faisons pas d'illusions sur la force réelle du mouvement», insiste-t-il. «Je reprendrai la parole demain, quoi qu’il en soit», conclue-t-il dans sa lettre, promettant ainsi de nouvelles saillies médiatiques.
Mardi matin, il avait déjà été très loin sur Europe 1, déclarant qu'il n'espérait pas que sa  fille remporte l’élection présidentielle de 2017. «Pour l’instant, non, je ne le souhaite pas, indique-t-il au micro de Thomas Sotto. Parce que si de tels principes moraux devaient présider à l’État français, ce serait scandaleux.»






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