LE BURUNDI N'EST QU'UN DE CES ÉTATS INSTABLES D'AFRIQUES ENCORE TROP NOMBREUX POUR FAIRE UN CONTINENT PROSPÈRE EN PAIX POUR LES AFRICAINS!

La police disperse les manifestants au canon à eau à Bujumbura (Burundi), le 13 mai 2015. –

Monde

BURUNDI «Nous avons décidé de nous rendre. J'espère qu'ils ne vont pas nous tuer», a déclaré à l'AFP  le général Godefroid Niyombare... 

Burundi: Le chef des putschistes annonce leur reddition

Dernière minute...Le chef des putschistes annonce leur reddition
Le chef des putschistes burundais, le général Godefroid Niyombare, a annoncé la reddition des membres de son mouvement vendredi matin. «Nous avons décidé de nous rendre. J'espère qu'ils ne vont pas nous tuer», a-t-il dit par téléphone à un journaliste de l'AFP alors que des soldats fidèles au président Pierre Nkurunziza approchaient de lui. Le journaliste de l'AFP n'avait plus de nouvelles de lui depuis. Au moins trois chefs putschistes on été arrêtés.
Le numéro deux du mouvement putschiste au Burundi, le général Cyrille Ndayirukiye, avait reconnu jeudi soir l'échec du coup d'Etat contre le président Pierre Nkurunziza. «Personnellement, je le reconnais, notre mouvement a échoué», a-t-il déclaré. «Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir», a-t-il poursuivi.
La désignation le 25 avril de Pierre Nkurunziza comme le candidat du parti présidentiel au scrutin du 26 juin avait déclenché des manifestations qui s'étaient déroulées quasi-quotidiennement jusqu'à mercredi. Ce mouvement populaire avait été présenté comme l'une des justifications du putsch.

Incertitude sur le retour du président Nkurunziza

Interrogé sur ce qu'allaient désormais faire les putschistes -se rendre ou faire un baroud d'honneur-, le général Ndayirukiye a répondu: «On y réfléchit, mais on ne voudrait pas prendre la responsabilité d'amener à la mort ceux qui nous ont suivis. On ne peut pas engager les gens à la mort».
Cette annonce intervient alors que la présidence burundaise a annoncé jeudi soir le retour, sur le territoire burundais, du chef de l'Etat, resté bloqué en Tanzanie depuis le début de la tentative de coup d'Etat lancée mercredi après-midi par le général Godefroid Niyombare.
«Nkurunziza dort ce soir à Ngozi dans sa province natale», a renchéri l'un de ses proches, alors que dans la soirée, des sources tanzaniennes donnaient le président burundais toujours à Dar es Salaam, où il était allé participer mercredi à un sommet est-africain consacré à la crise politique déclenchée dans son pays par l'annonce de sa candidature à un troisième mandat présidentiel fin juin.

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Le cas typique d'une Afrique instable dont certains pays sont encore gouvernés par des chefs d'états totalitaires plus dictateurs qu'autre chose et qui ne veulent pas lâcher le pouvoir et ou la démocratie est un vain mot et une utopie!

Ce continent n'est pas sortie de l'adolescence, si l'on peut employer cette comparaison, après la décolonisation et leurs indépendances depuis 60 ans les africains continuent à s'entretuer divisés :

A cause de multiples ethnies qui ne se supportent pas et qui se combattent, de "rois nègres" d'un autre siècle féodal et bien sur des guerres de religions qui sont là venues s'ajouter au chaos (et n'oublions pas bien sur le terrorisme islamique mondial qui est venu y prendre racine en semant son lot de troubles divisions et terreur!) 

L'Afrique à un potentiel considérable, sa population en constante augmentation, mais les africains ne savent pas en profiter et le mettre en valeur à part une petite fraction d'opportunistes plus malins qui s'en mettent pleins les poches dans leurs rangs!

Et attention ce n'est plus les occidentaux du vieux continent européen ex colonialistes, la cause de cela, cette fausse raison à fait long feu maintenant depuis  longtemps!

D'ailleurs qui vient à leur aide sans cesse pour essayer de les sortir du marasme ou mettre un peu d'ordre depuis des décennies l'ONU et les européens dont la France pour une bonne part à qui cela coute bien cher !

Declef | 15.05.2015