vendredi 8 mai 2015

LES ANGLAIS SONT VRAIMENT DES CONSERVATEURS A L'IMAGE DE LEUR MONARCHIE DE LEUR ILE NOSTALGIQUE DE LEUR EMPIRE ET SON COMMONWEALTH!


Monde

POLITIQUE D'après une projection de la chaîne, ils obtiendraient 325 sièges, contre 232 pour les travaillistes...

Elections en Grande-Bretagne: Les conservateurs tout près de la majorité absolue, selon la BBC


«J'ai toujours dit que la seule enquête d'opinion qui compte est celle du jour d'élection et je dirais que cela n'aura jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui. On a eu une réponse positive à une campagne positive», a-t-il affirmé.
>> Elections en Grande-Bretagne: Deux prétendants et une multitude de faiseurs de roi
Auparavant, le sondage sortie des urnes prédisant un tel séisme avait été accueilli avec des pincettes jeudi à 22h tant il différait des prévisions des enquêtes d'opinion qui pronostiquaient un résultat ultra-serré depuis des mois. Mais il s'est progressivement matérialisé en cours de nuit, attestant d'une cuisante défaite des travaillistes et d'une déroute des libéraux-démocrates.

Les lib-dems menacés

A 5h30, heure française, le dirigeant travailliste Ed Miliband a reconnu «une nuit très décevante pour son parti», depuis Doncaster où il a été réélu. Les lib-dems, partenaires des conservateurs dans le gouvernement sortant, étaient quant à eux menacés de perdre 46 de leurs 56 sièges. Le vice-Premier ministre Nick Clegg, qui a survécu à Sheffield, a laissé entendre qu'il pourrait démissionner de ses fonctions à la tête du parti après une «nuit cruelle et punitive».

Ukip stable à 2 sièges

Le parti populiste et europhobe Ukip, triomphateur des élections européennes de 2014 mais victime du mode de scrutin législatif uninominal à un tour, conserverait ses deux sièges, en dépit des 14% d'intentions de vote. Son dirigeant, Nigel Farage, était menacé à South Thanet. Il a annoncé qu'en cas d'échec «il tirerait le rideau».

Cameron, victorieux mais fragilisé

La performance de «David Cameron a sensiblement accru sa stature», a fait valoir Patrick Dunleavy, expert à la LSE. Il s'est comporté bien mieux que prévu dans les urnes, mais pourrait avoir des difficultés «à faire quoique ce soit de radical», a-t-il ajouté. Fragilisé, Cameron devra contenir le mécontentement de la frange eurosescptique de son parti et tenir à distance les prétendants à sa succession.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire