Elections
Présidentielle: Grand
courant d'air dans la campagne de Fillon après une série de défections
PRESIDENTIELLE
Beaucoup de soutiens de l'ancien Premier ministre
n'ont pas compris le maintien de sa candidature malgré la perspective d'une
prochaine mise en examen...
La
tempête de ces dernières semaines autour de la campagne de François
Fillon s'est muée mercredi en grand courant d'air. En dénonçant
un « assassinat politique » et en rappelant la légitimité qui lui a
été conférée par la primaire à droite, l’ancien
Premier ministre a assuré qu’il « irait jusqu’au bout »,
maintenant sa candidature à la présidentielle malgré la perspective d’une
prochaine mise en examen. Mais autour du « champion » de la droite,
les défections se sont multipliées dans la foulée de sa déclaration. Tour
d’horizon.
Ils ne pardonnent pas à Fillon son maintien malgré sa mise en
examen
L’un
des premiers à avoir rejoint l’équipage du candidat après la primaire de
novembre dernier, son ancien concurrent Bruno Le Maire
a aussi été parmi les plus rapides à quitter le navire Fillon mercredi, invoquant
le (non) « respect de la parole donnée » par le candidat, qui avait
promis de se retirer s’il était mis en examen. « Elle est indispensable à
la crédibilité de la politique », a jugé le représentant pour les affaires
européennes et internationales pour expliquer sa démission.Le candidat LR pourrait-il ne pas être «un justiciable comme les autres»?
Il a été suivi par les députés Alain Chrétien, Frank Riester, Jean-Luc Warsmann mais aussi Catherine Vautrin, vice-présidente LR de l’Assemblée. « L’idée que je me fais de la politique m’oblige à me mettre en retrait de la campagne », a déclaré sur Twitter le député-maire de Reims Arnaud Robinet.
La sénatrice Fabienne Keller, ancienne
porte-parole d’Alain Juppé, a elle aussi pris ses distances avec le candidat,
invoquant la nécessité d’« aller au-delà de la personne de François
Fillon ». « Il n’est pas possible de continuer à faire campagne
contre la justice »
Les centristes de l’UDI, qui avaient
initialement soutenu Alain Juppé avant de rallier François Fillon, ont
quant à eux annoncé qu’ils « suspendaient » leur participation à
la campagne.
« En ce moment je pense au Général de Gaulle… »
L’hypothèse
d’une candidature alternative pour remplacer François Fillon au pied levé
devient de plus en plus incertaine, à deux semaines de la date limite de dépôt
des parrainages. Mais l’urgence pousse certains à chercher « une sortie de
crise par le haut », le député LR Pierre Lellouche envisageant de demander
au Conseil constitutionnel un report de l’élection.Alain Houpert appelle, lui, sa « famille politique à se ressaisir » car « il n’est jamais trop tard pour sortir d’une crise ». « Notre candidat, lâché par l’UDI et des parlementaires Républicains de plus en plus nombreux, n’est plus en mesure de représenter la voix de la droite et du centre », estime sans détour le sénateur de la Côte-d’Or.
Un rien perfide, le député sarkozyste Sébastien Huyghe rappelle la petite phrase lâchée par François Fillon à l’encontre de Nicolas Nicolas Sarkozy durant la primaire : « Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ? ». « En ce moment je pense au Général de Gaulle… », a-t-il glissé sur Twitter.
Face au grand courant d’air provoqué
par toutes ces portes qui claquent, les soutiens restés fidèles à François
Fillon tentent de rester stoïques. Le député de l’Ain Damien Abad dit
« comprendre » la démarche de Bruno Le Maire mais fustige « les
girouettes qui, aux premières bourrasques, quittent le navire ». Pour
tenter une dernière fois de hisser les voiles, le député Jérôme Chartier,
conseiller spécial de François Fillon, a
annoncé un rassemblement de soutien dimanche à Paris, place du Trocadéro.
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Si c’est ça la
qualité de nos politiciens élus en plus donneurs de leçons menteurs et bien nantis
qui en fait ne pensent qu’à eux et dénigrent la justice qui les a coincés car
se croyant intouchables !
Pourquoi les
français devraient encore voter pour lui sont-ils masochistes ou des niais
incurables !?
F.FILLON s’est
fait piéger tellement son désir d’enrichissement et de pouvoir était simple et
en principe sans risque car autorisé par des privilèges trop nombreux pour nos
élus en se défendant en plus en disant « tous le font » et il a enfoncé
le clou en prônant la probité qu’il ne s’applique pas à lui-même !
Coupable ou
innocent de la loi, il ne mérite pas d’être élu comme un président de la
république qui a trop de pouvoir et protégé par une immunité pendant son mandat
la dissimulation ou mensonge suffit largement lui faire confiance serait une
erreur !
Il faut que
ces politiciens de tous bords arrêtent de se moquer ou de ne pas respecter les
français qui les mettent au pouvoir !
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