Fillon à "L'Émission politique" : une soirée
animée par les affaires
Le candidat était l'invité de France 2. Il a tenté de
relancer sa campagne, mais ce sont les échanges sur les affaires qui ont dominé
l'émission.
Les affaires au premier plan
Les
questions de David Pujadas
ont rapidement concerné les affaires qui poursuivent le candidat Fillon depuis
plusieurs semaines. Celui à qui la victoire à la présidentielle semblait
promise après son triomphe à la primaire de la droite a fait son mea culpa au
sujet des costumes de luxe que lui avait offerts son « ami » Robert Bourgi,
un avocat proche des réseaux de la Françafrique. « J'ai eu tort
d'accepter » ces costumes, « j'ai fait une erreur de jugement »
et « je les ai rendus », a-t-il indiqué à propos de trois costumes de
luxe, d'une valeur totale de 13 000 euros.Il a en revanche balayé d'un revers de la main les informations du Canard enchaîné au sujet du paiement à sa société de conseil, 2F, d'une somme de 50 000 dollars pour mettre en relation un homme d'affaires libanais et le président russe Vladimir Poutine. Enfin, François Fillon a demandé une enquête à l'encontre de François Hollande. Il met en cause un possible « scandale d'État ». Pour le candidat LR, le président serait en partie responsable des fuites dans les affaires qui le concernent.
Quand l'invité mystère dérape
S'est
ensuivi un moment de télévision sidérant entre l'invité mystère du soir et le
candidat LR. Pour cette séquence habituelle de l'émission, les équipes de
David Pujadas ont convié l'écrivaine Christine Angot. Elle s'était
notamment illustrée en février en publiant une lettre dans le JDD pour demander à François Hollande de revenir sur sa décision de ne pas se
présenter. La situation s'est envenimée rapidement entre les deux
personnalités... « Je ne comprends pas pourquoi vous ne vous êtes pas
retiré », a demandé Christine Angot à François Fillon, avant de
dérouler un monologue à charge d'une minute. Quand David Pujadas invite
Fillon à reprendre la parole, l'écrivaine invective le candidat LR :
« Votre parole est malhonnête. » Elle va jusqu'à accuser
François Fillon de faire un « chantage au suicide » lorsqu'il
évoque une situation comparable à celle vécue par Pierre Bérégovoy. Sur le
plateau, on hue et le débat d'idées n'avance pas..
Hollande condamne
En
fin de soirée, François Hollande a « condamné avec la plus grande
fermeté les allégations mensongères de François Fillon qui l'a accusé d'animer
un « cabinet noir » sur France 2, dans un communiqué de
l'Élysée. « L'exécutif n'est jamais intervenu dans aucune procédure
judiciaire », a ajouté l'Élysée, assurant que « sur les affaires
particulièrement graves concernant M. Fillon [...], le président de la
République n'en a été informé que par la presse ». « Depuis
2012, et c'est un fait établi, l'exécutif n'est jamais intervenu dans aucune
procédure judiciaire et a toujours respecté strictement l'indépendance de la
magistrature », a poursuivi la présidence.Selon l'Élysée, « les propos de M. Fillon, qui s'ajoutent aux révélations des dernières semaines, n'ont donc aucun fondement et provoquent un trouble insupportable à la campagne présidentielle qui appelle dignité, sérénité et responsabilité ». « Le seul scandale ne concerne pas l'État, mais une personne qui aura à en répondre devant la justice », a insisté la présidence.
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Je suis sûr,
qu’il s’est dit « si j’avais su j’aurais
pas venu » !
Manque de chance
(et comme en ce moment il n’a pas de chance
ce « pôvre » FILLON) il avait pris rendez-vous avec FR 2
pour en prendre plein la tête, et ne pas venir, il ne pouvait pas y échapper,
car d’autre bien connu se sont dégonflés pas lui, même s’il est peut être
masochiste, mais surtout orgueilleux se croyant le meilleur et homme
providentiel pour la France !
Jdeclef 24/03/2017
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