Le Drian, Braillard... : ralliements en cascade pour
Macron
Trois membres du gouvernement soutiennent désormais le
candidat d'En marche !. D'autres, comme El Khomri et Le Guen, devraient
suivre.
Les
ralliements de gauche pour le candidat Macron n'en finissent pas de tomber. Le
ministre de la Défense, Jean-Yves
Le Drian, a annoncé son ralliement jeudi à Ouest-France . D'après le
quotidien régional, Le Drian en parlera à ses vice-présidents du conseil
régional de Bretagne ce jeudi après-midi à Rennes. Après
Barbara Pompili, la secrétaire d'État écologiste à la Biodiversité qui avait
été le premier membre du gouvernement à soutenir le candidat d'En
marche !, le secrétaire d'État aux Sports Thierry Braillard,
vice-président du Parti
radical de gauche (PRG), a lui aussi donné jeudi son soutien à Emmanuel Macron.
"J'ai décidé de soutenir dès le premier tour Emmanuel Macron à cette
élection présidentielle", a déclaré Thierry Braillard sur RTL.
"C'est pas un choix d'opportunisme. Je n'ai rien discuté, rien négocié
avec quiconque. C'est un choix sur le programme. Le programme d'Emmanuel Macron
m'apparaît le plus adapté aux défis qui sont ceux de la France sur tous les
sujets, principalement sur le défi économique", a poursuivi le secrétaire
d'État aux Sports, alors que son parti a validé mercredi dernier un accord avec
le PS en vue des législatives."Je suis vice-président du Parti radical de gauche, je le reste. Le PRG a décidé lors de ce fameux comité directeur du 15 mars de laisser libre choix à ses adhérents afin de garder l'unité de ce parti et sa pérennité". La présidente du PRG "Sylvia Pinel, de son côté, a dit, et c'est à son honneur, qu'elle respectait la parole et l'engagement qu'elle avait pris lors la primaire, mais qu'elle laissait libre choix", a expliqué Thierry Braillard, qui sera candidat à sa succession lors des élections législatives dans le Rhône. François Rebsamen, maire de Dijon et président de la fédération des élus socialistes, a quant à lui déclaré sur Public-Sénat « soutenir le candidat du PS Benoît Hamon » mais envisager de voter Macron. « Je n'ai qu'une limite à mon soutien, c'est que je ne veux pas revivre le 21 avril, et donc, en conscience, si tel était le cas, je prendrais mes responsabilités. S'il y avait la moindre menace d'avoir un deuxième tour qui oppose Fillon à Le Pen, je pourrais bien évidemment voter Emmanuel Macron dès le premier tour. »
Rebsamen envisage de voter Macron par peur d'un "21 avril"
Le spectre du FN
Bernard
Poignant, ancien maire PS de Quimper et conseiller du chef de l'État, a
également fait savoir le 21 mars qu'il voterait pour Emmanuel Macron. Dans un communiqué, il a
déclaré : « Mon double choix sera le suivant : Emmanuel Macron
à l'Élysée ; Jean-Jacques Urvoas à l'Assemblée. Les deux correspondent
à mes fidélités. » Il a également justifié son choix par sa
« fidélité au quinquennat de François Hollande » :
« Je ne peux porter ma voix sur un candidat qui a mené une fronde et a
voulu censurer, donc renverser le gouvernement nommé par le
président », a déclaré Bernard Poignant. Il a indiqué dans la foulée
qu'il quittait l'Élysée.Une ancienne ministre de Chirac soutient Emmanuel Macron
Patrick Kanner n'exclut pas non plus de voter Macron, comme il l'a confié au Journal du dimanche : le ministre de la ville et des Sports Patrick Kanner n'a jamais caché son aversion pour Benoît Hamon et sa volonté d'éviter que se reproduise le scénario d'un second tour droite contre Front national qu'il a vécu aux régionales de 2015 sur ses terres des Hauts-de-France. Benoît Hamon devrait encore perdre d'autres soutiens potentiels : la ministre du travail, Myriam El Khomri, et le secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, Jean-Marie Le Guen, pourraient également rejoindre Emmanuel Macron.
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Pour les
autres quitter le radeau de la méduse PS, ce n'est que de l'opportunisme parce
qu'ils croient jouer sur le cheval gagnant pour leur avenir et faire barrage à
M.LE PEN !
Car un duel
final entre M.LE PEN et F.FILLON traineurs de casseroles judiciaires c'est
hautement immoral !
Par contre un
affrontement entre MACRON et FILLON ce serait plus original un vieux briscard
ancienne génération de vieux politiciens usés, contre un jeune loup de la nouvelle
politique pour le changement ?!
Et puis, il y
a ce bon vieux MELENCHON qui remonte à contre-courant
mais ce sera trop dur de s'immiscer dans cette ligne finale !
Il faudrait
que les français votent intelligemment pour ne pas se retrouver avec les mêmes
au 2 eme tour comme en 2002 ou alors l’élection de 2017 et cette campagne
déplorable débile n'apportera rien de nouveau !
Jdeclef 23/03/2017
12h13
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