vendredi 10 mars 2017

Les sondages médiatiques une plaie de plus de cette campagne électorale déplorable !

Ipsos : Fillon reprend du poil de la bête

Le "coup du Trocadéro" profite à François Fillon qui, selon Ipsos, reprend 2 points à 19,5 % quand Macron en perd 2 à 23 % des intentions de vote.

L'opération du Trocadéro aura été un coup de maître. François Fillon en jouant « le peuple » contre les élus LR a repris du poids dans les sondages, ainsi qu'en témoigne l'enquête Ipsos-Le Monde réalisée du 6 au 7 mars (*) :+ 2 points pour l'ancien Premier ministre, désormais à 19,5 % des intentions de vote, derrière Emmanuel Macron, 23 % (en recul de deux points). Marine Le Pen, quant à elle, semble intouchable à 27 %, tranquillement installée en tête du premier tour de la présidentielle 2017. Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se disputent âprement les 4e et 5e places avec respectivement 13,5 % pour le socialiste (- 0,5 point) et 12 % pour le leader de la France insoumise (+ 0,5 point).
Pour 77 % des personnes interrogées, François Fillon a eu tort de maintenir sa candidature à l'élection présidentielle. Dans le détail, 53 % des sondés de droite estiment qu'il a eu tort alors qu'ils sont 92 % à gauche. Mais chez les sympathisants LR, la tendance est inverse : 56 % estiment qu'il a eu raison de se maintenir après l'annonce de sa convocation pour mise en examen (47 % pensent le contraire).

Macron, un électorat encore en proie au doute

En termes de sûreté de choix, c'est encore Marine Le Pen qui fait la course en tête : 76 % des sondés se disent certains de lui accorder leur suffrage, devant François Fillon qui dispose d'un bloc de 62 % d'électeurs potentiels sûrs de le soutenir. L'électorat d'Emmanuel Macron demeure fragile : 42 % des sondés macronistes sont sûrs de leur choix, 58 % peuvent donc changer d'avis. Benoît Hamon se trouve dans le même cas de figure : 41 % des sondés sont sûrs de voter pour le candidat socialiste, 59 % peuvent encore changer d'avis d'ici au premier tour.
Dans tous les cas de figure, Marine Le Pen est donnée battue au second tour, par Emmanuel Macron (à 62 % contre 38 %) comme par François Fillon (55 % contre 45 %). Notons que ces deux cas de figure sont à prendre avec encore plus de précautions qu'un sondage ordinaire, car ils anticipent deux scénarios qui sont fragiles dans les esprits tant que le premier tour de la présidentielle n'a pas eu lieu.

Fillon, une image dégradée

En termes d'« image des personnalités », Emmanuel Macron s'en tire un peu moins mal que ses concurrents avec une note de 4,1/10 devant Benoît Hamon (3,5/10), Jean-Luc Mélenchon (3,2/10), Marine Le Pen (3,1/10). François Fillon pointe à la 5e place avec une note de 2,8/10, conséquence du Penelopegate qui monopolise le devant de la scène depuis de nombreuses semaines. Il faut être attentif à ce paramètre : l'image n'est pas un vote et une bonne image ne garantit pas la victoire électorale. Toutefois, on ne connaît pas d'exemple dans l'histoire de la Ve République d'un président élu avec une mauvaise image. Là encore, les choses sont à relativiser puisque parmi tous les candidats testés par Ipsos, aucun n'obtient la moyenne de 5/10 en termes d'image, signe, s'il en fallait un de plus, de la dégradation du débat public selon nos concitoyens.
Un autre sondage, réalisé du 6 au 8 mars, soit après la manifestation de dimanche, indique un tout autre résultat : selon l'enquête en ligne Harris Interactive pour France Télévisions Macron est en hausse et devance pour la première fois Marine Le Pen dès le premier tour.
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La versatilité des français fera le reste (n’oublions pas, qu’il y a 47 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales !)

Si nos concitoyens voulaient faire preuve d’un minimum de bon sens, tant ils réclament du changement en arrêtant depuis des décennies de voter pour les mêmes partis et leurs leaders ringards de tous bords qui les roulent sans cesse ?!

Ils ont cette opportunité pour faire du neuf, qu’ils saisissent l’occasion, ce sera surement préférable que de s’offrir 5 ans de purgatoire désagréable fait par un président revanchard qui aura trop de pouvoir comme d’habitude et en profitera au mieux pour jouer au « monarque ou seigneur ancien régime » et étrillera la plèbe !


Jdeclef 10/03/2017 14h01

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