Macron : soupçons de favoritisme autour d'un déplacement
à Las Vegas
D'après "Le Canard enchaîné", l'Inspection générale
des finances mène une enquête sur ce déplacement d'Emmanuel Macron quand il
était ministre de l'Économie.
« Mon ministère, lorsque j'étais
ministre, a toujours respecté les règles des appels d'offres et des marchés
publics », a assuré le candidat.
Emmanuel
Macron bientôt au cœur d'une (nouvelle) polémique ? Alors
que le leader d'En marche ! a dû affronter la démission d'un
membre de son équipe de campagne soupçonné de liens avec les
laboratoires Servier, le candidat doit faire face à une information révélée par
Le Canard enchaîné. Interrogé
par Franceinfo ,
le chef de file des députés LR , Christian Jacob ,
a souhaité mercredi « que le PNF (parquet national financier) se saisisse
rapidement » de ce dossier.
Dans
son édition du mercredi 8 mars, l'hebdomadaire affirme que l'Inspection
générale des finances (IGF) soupçonne un délit de favoritisme concernant
l'organisation d'une soirée à Las Vegas en 2016 où Emmanuel Macron,
alors ministre de l'Économie, avait rencontré des entrepreneurs français. Le
6 janvier 2016, en plein Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas
(États-Unis ),
grand-messe mondiale de l'innovation technologique, Emmanuel Macron avait été
ovationné par plus de 500 personnalités et dirigeants français de
start-up.
Une soirée à 381 759 euros
« Cette
opération de séduction, montée dans l'urgence, à la demande expresse du cabinet
du ministre, a été confiée au géant Havas par Business France (l'organisme de
promotion de la French Tech dépendant de Bercy) sans qu'aucun appel d'offres
ait été lancé », révèle Le Canard
enchaîné.
« La
commande de la prestation Havas est susceptible de relever du délit de
favoritisme », souligne l'IGF après enquête, peut-on lire dans le journal
satirique, qui précise le coût de la soirée :
« 381 759 euros, dont 100 000 rien que pour l'hôtel,
où la moindre chambre était facturée plus de 300 euros la
nuit. »
Sapin prend la défense de Macron
Reprenant
les conclusions de l'IGF, le Canard
révèle que Business France ou certains de ses salariés « pourraient être
incriminés pour favoritisme » et Havas France ou ses dirigeants « au
titre de la complicité ou du recel ». « M. Macron n'est absolument
pas concerné par ces soupçons », a-t-on souligné dans l'entourage du
candidat d'En marche !.
« Je
n'ai pas pris connaissance de cela, mais je ne pense pas que ce soit mon
ministère qui ait organisé un événement sans appel d'offres », a réagi
mardi Emmanuel Macron lors d'un déplacement aux Mureaux (Yvelines). « Je
pense que ça peut être des agents de l'État ou en tout cas des entités
publiques, mais je demande à vérifier les faits », a-t-il déclaré.
« Mon ministère, lorsque j'étais ministre, a toujours respecté les règles
des appels d'offres et des marchés publics », a également assuré le
candidat.
Pour
le ministre de l'Économie Michel Sapin, Emmanuel Macron est
« totalement hors de cause ». « C'est un dysfonctionnement
de Business France. Il lui appartenait, si elle considérait que les délais
étaient trop courts, de dire qu'elle ne pouvait pas organiser l'événement
selon les règles, ce qui n'a pas été fait », a ajouté le ministre,
dans une réaction transmise à l'Agence France-Presse. Dans
sa déclaration, Michel Sapin reconnaît avoir « naturellement
missionné l'IGF » lorsqu'il a été « informé de ces
dysfonctionnements ». « Si l'Inspection concluait à l'existence
d'un non-respect des règles, elle devrait saisir la justice, mais cette
saisine ne concerne en aucun cas Emmanuel Macron, son cabinet ou le
ministère », a-t-il toutefois insisté.
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Il pourra
faire comme F.FILLON si cela s’envenime trop et dire aussi, je maintiens ma candidature,
personne ne peut m’empêcher d’aller jusqu’au bout etc. Sur ce point il n’est
pas pire que F.FILLON !
A 48 jours de
l’échéance électorale réduire le choix des français à FILLON/LE PEN par exemple,
c’est difficilement supportable, surtout que la gauche/PS est à peu près
inexistante avec ses divisions débiles !
Pour casser la
démocratie dans notre pays, on ne fait pas mieux, car on en est réduit à
laisser voter les français vers des politiciens médiocres par défaut, ce qui
montre bien la médiocrité de cette classe politique sclérosée !
On peut
comprendre les français désabusés ou dégouttés qui ne votent plus ce système de
cette V eme république poussiéreuse obsolète ne tient plus ainsi que ses
institutions, il faut changer cela radicalement en terme déontologique de
probité avec des gardes fous efficaces et des sanctions rigoureuses pour tous
politiciens élus fautant et en instituant déjà des peines d’inéligibilité définitives !
Si le
président qui sera élu (s’il existe )
le fait, ce sera un bon président forcement en faisant sauter les boucliers
immunitaires ou autres avantages qui protègent trop nos élus !
Jdeclef 08/03/2017
13h33 LP
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