mercredi 1 mars 2017

François FILLON rattrapé par la justice (rapide pour une fois ça change.. !?)

Bruno Le Maire lâche François Fillon

Bruno Le Maire a démissionné de ses fonctions auprès du candidat de la droite, qui a renoncé à se retirer comme il l'avait promis en cas de mise en examen.

14 h 56 - Les lemairistes lâchent François Fillon

      Bruno Le Maire jette l'éponge : il quitte le camp Fillon, estimant que le candidat n'a pas respecté "la parole donnée". Plusieurs lemairistes lui ont emboité le pas, tout en saluant sa décision. "J'approuve totalement la position courageuse et digne de Bruno Le Maire pour le respect de la parole donnée en politique", a déclaré le député UDI Yves Jégo. La députée LR d'Eure-et-Loir Laure de La Raudière dit "comprendre et soutenir la décision" de Le Maire. Le député de Seine-et-Marne Franck Riester , fidèle lemairiste, "partage et soutient la décision de Bruno Le Maire". Que va faire Bruno Le Maire désormais ? Et s'il se mettait "en marche" avec Emmanuel Macron ? Car l'élu partage quelques idées avec l'ancien ministre de l'Économie, et notamment sur l'Europe. Interrogé par Le Point.fr sur une possible "mise en marche", un autre député lemairiste, Damien Abad, répond de but en blanc "non".

14 h 53 - Fillon face à la justice : les volte-face du candidat

      Contrairement à Marine Le Pen, le candidat LR se présentera à la convocation du juge. Et poursuivra la campagne présidentielle, même mis en examen.  LIRE notre article .      

- L'affaire Fillon sera jugée dans les urnes

      François Fillon est déterminé à ne pas céder, malgré sa convocation le 15 mars chez les juges dans l'affaire des emplois présumés fictifs. Quand la démocratie percute la justice : l'analyse à chaud du rédacteur en chef du service politique du Point Emmanuel Berretta.      

- Le député-maire de Reims quitte Fillon à son tour

      Après Bruno Le Maire, c'est au tour du député-maire de Reims Arnaud Robinet de se mettre en retrait de la campagne de François Fillon. "Je suis triste de la situation pour mes amis militants Les Républicains et pour tous ceux qui se sont mobilisés pour défendre nos valeurs. L'idée que je me fais de la politique m'oblige à me mettre en retrait de la campagne", a-t-il déclaré sur son compte Twitter. L'élu rémois dit comprendre et partager la décision de Bruno Le Maire et souhaite "bon courage à tous [ses] amis".

14 h 28 - "Je ne cèderai pas" : la déclaration complète de François Fillon

      "Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen..." Retrouvez l'intégralité de l'allocution du candidat de la droite à l'élection présidentielle ICI.      

- Bruno Le Maire lâche François Fillon

      Arrivé tôt au QG de campagne pour préparer la visite de François Fillon au Salon de l'agriculture, Bruno Le Maire a été l'un des premiers à apprendre que le candidat LR était convoqué par les juges. Dans la foulée, il a déclaré à Patrick Stefanini, le directeur de campagne : "S'il s'entête, j'annonce publiquement que je le lâche après la conférence de presse." Ce même Bruno Le Maire qui fut l'un des seuls ce matin à avoir demandé à François Fillon de passer le relais à Alain Juppé. L'ancien candidat à la primaire a ainsi décidé mercredi de démissionner de ses fonctions auprès de François Fillon parce que ce dernier a renoncé à se retirer comme il l'avait promis en cas de mise en examen, au nom du "respect de la parole donnée", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Je crois au respect de la parole donnée, elle est indispensable à la crédibilité de la politique" et "la condition nécessaire pour mener sereinement les efforts de redressement de la France", affirme Bruno Le Maire. "En accord avec mes principes, je démissionne donc de mes fonctions de représentant pour les affaires européennes et internationales de la campagne de François Fillon", ajoute-t-il.
      

- Mélenchon a "presque de la peine" pour la droite

      La droite mériterait "un candidat présentable", a déclaré Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle a dénoncé mercredi les attaques de François Fillon contre la justice, en affirmant avoir "presque de la peine" pour la droite, qui mériterait "un candidat présentable". "Cela me fait presque de la peine pour mes compatriotes qui auraient le droit d'avoir un candidat qui puisse être présentable, si j'ose dire", a-t-il déclaré en marge d'une visite au chantier de construction navale Piriou, à Concarneau (Finistère).      

- François Fillon sera à 15 heures au Salon de l'agriculture

      Après avoir reporté sa visite prévue dans la matinée, François Fillon se rendra finalement ce mercredi à 15 heures au Salon de l'agriculture, a indiqué l'entourage du candidat de la droite à l'AFP. Le candidat à la présidentielle a annoncé le maintien de sa candidature malgré sa probable mise en examen le 15 mars par les juges qui enquêtent sur les emplois présumés fictifs de sa femme et de deux de ses enfants.
 Après sa déclaration à la presse, à son QG de campagne, il s'est rendu dans une brasserie, au milieu d'une meute de journalistes, avec plusieurs de ses proches, dont Valérie Pécresse, Jérôme Chartier ou la communicante Anne Méaux.       

- "C'est le feuilleton des affaires de François Fillon qui rend médiocre cette campagne", dit Hamon

      En déplacement à Trébeurden (Côtes-d'Armor), le candidat du PS Benoît Hamon a dénoncé "une incroyable violence" à la suite des propos de François Fillon "à l'égard des magistrats et de la justice", affirmant que c'est "le feuilleton des affaires" le concernant qui "rend médiocre cette campagne présidentielle". "Parler d'un assassinat politique, la réalité, c'est que c'est le feuilleton des affaires qui concernent François Fillon qui rend aujourd'hui médiocre cette campagne présidentielle", a déclaré le socialiste.      

- Bruno Le Maire a demandé à François Fillon de passer la main

      Ce matin, François Fillon s'est entretenu avec beaucoup de lieutenants du parti, mais aussi avec les candidats à la primaire de la droite. Selon une journaliste du Figaro, citant un des participants, Bruno Le Maire est le seul à avoir dit à François Fillon qu'il ferait mieux de passer le relais à Alain Juppé.

13 h 27 - Pour Macron, Fillon perd "ses nerfs" et le "sens des réalités"

      En visite au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron s'est opposé "à une trêve judiciaire" alors que son adversaire François Fillon a annoncé son maintien dans la course à l'Élysée, malgré une convocation par les juges en vue d'une éventuelle mise en examen. "Je ne suis pas favorable à la trêve judiciaire, je suis favorable à ce que nos institutions fonctionnent normalement, à ce que la justice puisse faire son travail normalement", a déclaré l'ancien ministre de l'Économie sur BFM TV. "Ne donnons pas au vote démocratique le rôle de l'absolution, ce n'est pas le sien", a ajouté le candidat d'En marche !, accusant François Fillon de perdre "ses nerfs" et le "sens des réalités".      

12 h 47 - La déclaration de Fillon applaudie timidement au Salon de l'agriculture

      Au Salon de l'agriculture, une petite poignée d'agriculteurs a écouté la déclaration de François Fillon sur le stand de la radio Europe 1. L'annonce de la poursuite de sa candidature malgré sa convocation devant la justice a été suivie de timides applaudissements, rapporte un de nos journalistes présents sur place.       

- Fillon entouré

      François Fillon avait à ses côtés sa garde rapprochée et les figures des Républicains. "La France est plus grande que mes erreurs", a déclaré le candidat englué dans les affaires.

12 h 37 - "Oui, je serai candidat à la présidence de la République"

      "Je m'opposerai de toutes mes forces à ce que le hasard ou le calcul décide du sort des Français. Je vous le dis avec gravité : ne vous laissez pas abuser, ne laissez personne vous priver de votre choix. Oui, je serai candidat à la présidence de la République", a déclaré François Fillon.

12 h 35 - "Je ne me retirerai pas !"

      "C'est un assassinat politique. (…) Ce n'est pas moi seulement qu'on assassine. C'est l'élection présidentielle", clame François Fillon. "Je me rendrai à la convocation des juges. Je suis respectueux des institutions (...). Au-delà de la procédure judiciaire, c'est au seul peuple que j'en appelle, que je m'en remets. Seul le suffrage universel, et non pas une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain président de la République. Je ne me retirerai pas. Au-delà de ma personne, c'est la démocratie qui est défiée. Ce n'est pas de moi qu'il s'agit, de mes droits ou de la présomption d'innocence. C'est de vous. (…) Je serai au rendez-vous que la démocratie, et elle seule, nous donne pour décider de notre avenir", a ajouté le candidat, avant d'assurer : "Je ne me retirerai pas !"

12 h 33 - "Les arguments de droit ont été écartés d'un revers de la main"

      "J'ai confié comme un tiers des parlementaires des travaux à mes proches, car je savais pouvoir compter sur leur confiance et compétence. Ils m'ont assisté, je le démontrerai. (...) Je n'ai pas été traité comme un justiciable comme les autres. L'enquête préliminaire a été ouverte en quelques heures. Les procès-verbaux ont été communiqués à la presse sans qu'à aucun moment le garde des Sceaux ne s'en émeuve. Les arguments de fait que j'ai présentés n'ont pas été entendus ni relayés. Les arguments de droit (…), émis par de grands professionnels, ont été écartés d'un revers de la main", lance le candidat.
      

- Les avocats ont informé Fillon de sa convocation par les juges d'instruction le 15 mars

      "Mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d'être mis en examen. Il est, sans exemple dans une affaire de cette importance, qu'une convocation (…) soit lancée quelques jours à peine après la saisie des juges. Sur la simple base d'une enquête de police manifestement à charge. Je ne reconnais pas les faits. Je n'ai pas détourné d'argent public", a-t-il déclaré.

12 h 27 - Les deux enfants du couple Fillon ont reçu la même convocation

      Selon une information de RTL, Penelope Fillon a reçu une convocation en vue d'une mise en examen pour le 15 mars. François Fillon et les deux enfants du couple ont reçu la même convocation pour une date qui n'est pas encore connue.      

- "J'étais Fillon et je suis déçu", confesse un éleveur de moutons au Sial

 
"Je trouve dommage que cette affaire sorte aujourd'hui en pleine campagne, et pas il y a un an", déclare Gilles Roux, éleveur de moutons dans la Creuse.

12 h 02 - Alain Juppé ne sera pas présent au QG de campagne

      Un temps annoncé aux côtés de François Fillon, Alain Juppé ne sera pas présent ce midi pour la prise de parole du candidat sarthois à la présidentielle depuis son QG de campagne.

11 h 59 - Et pendant ce temps-là....

      Selon nos journalistes présents sur place, Emmanuel Macron est arrivé au Salon de l'agriculture suivi d'une horde de journalistes encore plus étoffée que celle qui a couvert la visite de Marine Le Pen. Des Bayonnais l'ont accueilli en chantant. 

11 h 40 - "Bien sûr qu'il est toujours candidat"

      En visite au Salon de l'agriculture, Bruno Retailleau, le coordinateur de la campagne de François Fillon, a refusé de faire des commentaires à la suite de l'annulation de la visite de l'ex-Premier ministre. "Bien sûr qu'il est toujours candidat", signale-t-il. "Ma conviction, c'est qu'il doit tenir", a de son côté déclaré Gérard Longuet sur BFM TV.

11 h 32 - "On nous a demandé début février de ne pas envoyer trop rapidement nos parrainages à Fillon"

      Quelques jours après la série de révélations du Canard enchaîné, plusieurs élus juppéistes poussent le Bordelais à revenir dans la course comme pour remplacer François Fillon. À la manœuvre, face caméras, le député de la Manche Philippe Gosselin. Pourtant, le candidat à la présidentielle refuse lors d'une conférence tout retrait. "Il n'y a pas de plan B", lance-t-il aux journalistes. En coulisses, les juppéistes ne perdent pas espoir et insistent auprès de leur poulain. "Je n'irai qu'à la condition que François Fillon me passe la main", déclare-t-il alors à plusieurs de ses proches. Ces derniers qui persistent à croire que le candidat sarthois se rendra compte tôt ou tard de l'impossibilité de faire campagne. "On nous a demandé début février de ne pas envoyer trop rapidement nos parrainages à François Fillon. Au cas où", raconte un cadre de la campagne à la primaire d'Alain Juppé.
      

- Le Maire sur le sentier de la guerre ?

      Présent tôt ce matin au QG de campagne de François Fillon, Bruno Le Maire fut l'un des premiers à apprendre la convocation du candidat par le juge. Il se serait tourné vers un pilier de la fillonnie pour lui dire : "Si Fillon s'entête, j'annonce publiquement que je le lâche après la conférence de presse."
      

- Info Le Point.fr. Juppé en doublure ?

      François Fillon a réuni ce matin ses soutiens poids lourds : Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau et quelques autres. L'ambiance fut lourde, la plupart des participants recommandant au candidat de jeter l'éponge. Selon nos informations, Le Maire aurait menacé de faire un journal télévisé ce soir si François Fillon s'obstinait à être candidat. Tel un sphinx, Fillon n'a rien laissé paraître de ses intentions. Alain Juppé, consulté, sera présent au point de presse de midi au côté du candidat. Le signe d'un passage de témoin ? C'est ce qui agite Les Républicains depuis le milieu de la matinée…      

- INFO LE POINT. Patrick Stefanini n'a pas démissionné de son poste de directeur de campagne

      Selon nos informations, le directeur de campagne de François Fillon ne quitte pas ses fonctions. Selon des cadres du parti, cités ce matin par Le Figaro, l'homme fort du candidat Les Républicains avait remis sa démission qui "n'aurait pas été "acceptée".
      

- Juppé et Fillon se sont parlé

      François Fillon a reçu Alain Juppé ce matin. Les deux hommes se sont longuement parlé. Le maire de Bordeaux et ancien adversaire à la primaire de la droite du Sarthois a déclaré qu'il ne pouvait pas s'exprimer "à ce stade de la journée".
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A part cela n’avait-il pas dit qu’il se retirait de la campagne et de sa candidature s’il était mis en examen ?!

Naturellement croyant être élu facilement avant sa désagréable aventure politico/judiciaire, il supporte très mal cette situation et  maintient jusqu’au bout sa candidature, car il n’a plus rien à perdre !

Il est comme d’autres, beaucoup de paroles pas forcement en accord avec les actes !


Jdeclef 01/03/2017 15h43

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