La leçon d'histoire de Macron
VIDÉOS. Interrogé sur son lien à l'Histoire sur France
Culture, le candidat a taclé la "vertu" de François Fillon qu'il a,
dans une allusion, comparé à Robespierre.
Je ne suis pas leibnizien dans l'écriture de l'Histoire »,
« ce serait intempestif au sens nietzschéen du terme »... Questionné
dans l'émission La Fabrique de
l'histoire de France Culture sur son
« imaginaire historique », Emmanuel Macron
a surtout rappelé tout son vocable philosophique. Évidemment interrogé sur la
polémique déclenchée par ses propos à Alger le 14 février sur la colonisation
et « le crime contre l'humanité », le candidat d'En
marche ! a défendu « la réconciliation de mémoires qui sont encore
chaudes » en refusant les tabous et en assurant qu'il évoque à chaque
fois, dans ses sorties médiatiques, « la complexité des
expériences ».« Quand j'ai pu parler d'une modernisation par effraction à propos de la colonisation, je ne suis pas allé dans le sens de ceux qui avaient promu, en 2004-2005, les bienfaits de la colonisation. Mais je reconnais qu'il y a eu des femmes et des hommes qui, dans le cadre de la colonisation, ont fait des choses », a-t-il expliqué, avant d'ajouter que « dans le même discours où je parle de crime contre l'humanité, je parle également de ce qui a pu être fait en termes de modernisation, j'ai un vrai discours public sur les harkis ».
Appartenance à une nation
En
ce qui concerne l'enseignement de l'Histoire, Emmanuel Macron a déclaré que le
rôle du président n'était pas de « s'immiscer » dans les programmes
scolaires et qu'il laisserait cette tâche à son ministre de l'Éducation, tout
en s'appuyant sur les enseignants plutôt que sur des « commissions
indépendantes ». Si l'enseignement par chronologie et grandes figures
comme Clovis reste indispensable, selon lui, il ne faut pas non plus
« enseigner l'Histoire comme un bloc de vérités », mais l'accompagner
par un appareil critique et une initiation à l'historiographie. De même, s'il
défend « un roman national », celui-ci ne doit pas être
« totalitaire », « une vérité d'État enseignée sans aucun
recul ». « Beaucoup de candidats à droite et à l'extrême droite
utilisent le terme d'identité nationale pour replier la France sur, en quelque sorte, la
haine de l'autre, le fantasme d'un passé qui n'a peut-être jamais été », a
dénoncé le candidat d'En marche !, qui « croit beaucoup plus au
concept d'appartenance à une nation ».
Robespierre-Fillon
Refusant d'annoncer qu’elle figure
historique il pourrait transférer au Panthéon s'il était élu président,
Emmanuel Macron a vivement protesté quand le journaliste Emmanuel Laurentin a
voulu l'inscrire dans une filiation avec le socialisme progressiste d'un
Saint-Simon, rappelant qu'il est aussi le rejeton du « libéralisme
politique français » à la Benjamin Constant. Enfin, il a fini
l'émission en taclant son adversaire François Fillon.
Qualifiant la « vertu » de l'Incorruptible Robespierre de
« promesse intenable », il a déclaré : « Je crois à la
vertu romaine en ce qu'elle est une exigence en soi et pour soi. Je ne crois
pas en la vertu robesperienne qui reprend les habits de l'Inquisition. Et je me
méfie des grands purificateurs. L'histoire récente vient de nous montrer que,
parfois, celles et ceux qui se drapent des habits de la probité et de la vertu
ne sont pas les meilleurs au fond d'eux-mêmes pour les porter »...
E.MACRON
comparant indirectement F.FILLON à un ROBESPIERRE incorruptible est parfaitement
souligné, car c’est exactement, cela qu’il est !
F.FILLON veut
serrer la vis des français lambda (appelé
aussi d’en bas par un autre 1er ministre de droite) toute en
protégeant les nantis de sa caste !
Mais lui par
sa regrettable affaire a bien montré qu’il n’est pas net en terme de probité,
alors élire Mr FILLON avec les pouvoirs importants d’un président de la
république est-ce bien raisonnable? (Car
c’est au mieux un dissimulateur puisque s’il ne s’était pas fait prendre, en faisait
croire qu’il était le sauveur de cette France en faillite selon des paroles qu’il
avait dites quand il était 1er ministre de N.SARKOZY les deux faisant la paire !)
Ça politique
rigoriste rigide pour seulement une partie des français toujours les mêmes car
plus nombreux est loin d’être juste de la part d’un donneur de leçons qu’il n’applique
pas à lui-même car lui qui n’a jamais travaillé comme les électeurs à qu’il
fait appel qui ne sont pas du même monde que lui hobereau sarthois hyper nanti digne
de l’ancien régime !
Il faudrait enfin
de plus que les français cessent enfin de revoter pour les mêmes comme des
gogos depuis des décennies et mettent à profit le changement qu’ils réclament
avec un peu de courage cela ne serait pas plus mal, ils peuvent le faire cette
fois, qu’ils en profitent !
Jdeclef 10/03/2017
11h07 LP
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