lundi 27 mars 2017

C’est certain E.MACRON n’est pas un messie sorti de nulle part qui réglera tout!

Emmanuel Macron, catalyseur et symbole du renouvellement

Pour Jean-Marc Dumontet, Emmanuel Macron n'est pas un homme providentiel. Il a simplement compris qu'à l'instar de tous les métiers, la politique avait changé.

Jamais le monde n'a couru aussi vite. Il y a 40 ans, l'apparition des pays émergents bouleversait nos économies et nos certitudes, à l'issue des Trente Glorieuses, chères à Jean Fourastié. Le camp occidental n'aurait plus l'apanage, et c'est heureux, de la prospérité. Le capitalisme qui défait les rentiers faisait son œuvre. Il y a vingt ans, l'irruption d'Internet balayait tous nos modes de fonctionnement, dans une logique ultra schumpeterienne de création destructrice accélérée.
Ces deux phénomènes se conjuguent avec une ouverture au monde qui est le maître mot de notre époque : on voyage, on s'informe, on discute, on échange avec le monde entier en un clic… Ces bouleversements ont pour terreau l'émancipation sans précédent des individus et une diffusion des savoirs, des connaissances, inédite dans l'histoire de l'humanité. Alors qu'en France, en 1970, seuls 20 % d'une génération atteignait le bac, ils sont maintenant un peu moins de 80 %. On ne peut plus parler aux Français comme si le monde n'avait pas changé.
Tous les pans de la société sont impactés par ces changements majeurs. L'économie en premier lieu : les métiers se réinventent, des services qui modifient nos habitudes de consommation – en mettant à mal l'économie de la propriété au profit de l'usage – voient le jour. Nous n'en avons pas fini avec le nouveau monde…

Toutes les institutions sont conservatrices par essence

Alors que tout change, la pratique politique, elle, ne bouge pas. Toutes les institutions sont conservatrices par essence. Le propre d'une organisation, c'est de vouloir se maintenir. En son temps, Claude Allègre avait dénoncé le mammouth pour montrer à quel point l'éducation nationale aurait du mal à se réformer ; comme toutes les institutions qui cherchent avant tout à se préserver. Au sein du gouvernement, au Parlement aussi, Emmanuel Macron a touché du doigt que les clivages hérités d'un autre temps constituaient un frein indépassable et une sclérose pour notre démocratie.
Aucune révolution ne s'est jamais produite de l'intérieur, tout système dévorant et digérant toute velléité de réforme. Alors Emmanuel Macron est sorti du jeu, pour mieux le réinventer. Son pari, c'est d'avoir senti, avant tout le monde, que les Français étaient prêts. Et même demandeurs. Car la politique est le seul secteur qui n'a pas évolué au cours de ces dernières décennies. Si nos dirigeants n'ont plus l'oreille des Français, c'est qu'ils persistent à vouloir faire croire qu'ils ont des recettes magiques.
40 ans de rengaines autour de l'emploi devraient conduire à la modestie. Eh bien, non ! chaque camp persiste à penser qu'il a, seul, les parades. Macron a observé et compris que le dogmatisme n'avait plus de raison d'être, que les solutions ne passaient plus par ces affrontements stériles.

Macron n'est pas vertueux, il s'inscrit dans son époque

On dit que les Français n'aiment pas la politique, c'est faux, ils ne croient plus aux réponses toutes faites, ils ne croient plus qu'on puisse tout attendre d'en haut. « On attend tout de l'État, le problème, c'est qu'après vous êtes déçus », a-t-il dit à Dijon. En voulant déconcentrer, en souhaitant redonner le pouvoir aux Français, Macron n'est pas vertueux, il s'inscrit dans son époque. Il y a d'ailleurs là, la pertinence de sa candidature. Emmanuel Macron est de ce siècle et comprend naturellement mieux que ses concurrents, ce moment.
Les Français ne cherchent pas un chef, ils cherchent à peser davantage sur leur destin, à se prendre en mains. Il y a 20 ans, les jeunes Français souhaitaient devenir fonctionnaires, aujourd'hui ils rêvent de créer leur entreprise : le changement est majeur, notre société doit être capable de libérer toutes ces énergies et d'accompagner le mieux possible les adaptations que le monde appellera sans cesse.
Nous connaîtrons tous dans notre vie une pluralité de métiers, d'expériences. La classe politique française souffre, elle, d'une endogamie et d'une inertie archaïques. De nouveaux visages, de nouveaux usages, avec une limitation dans le temps des mandats, constituent la seule façon pour que les Français se réapproprient la politique. Emmanuel Macron, inconnu il y a 3 ans, est le catalyseur et le symbole de cette soif d'un renouvellement profond.
À l'opposé, le chant du cygne des Républicains, au-delà de la sinistre affaire Fillon, prouve à quel point, un camp respectable pratique une fuite en avant navrante pour préserver son pré carré. Leurs arguments condescendants à l'égard d'En marche !, les anathèmes qu'ils jettent traduisent un désarroi profond, alors que leur monde s'écroule et que la redistribution totale des cartes, à l'instar de toute la société, affectera à son tour la politique.
On a raillé Macron qui, lors du débat, n'avait pas de mal à acquiescer aux propos d'un de ses concurrents. Aveu de faiblesse ? Tout le contraire : il faut avoir du caractère pour admettre que votre adversaire n'est pas systématiquement dans le faux. Le bloc contre bloc ne marche plus, la nuance est de mise.
Emmanuel Macron n'est pas un homme providentiel, il a seulement, et c'est beaucoup, intégré avant les autres la recomposition et la modernisation nécessaires de la politique. Son défi est de taille : réconcilier les Français et la politique.
Jean-Marc Dumontet est producteur et propriétaire de théâtres. Il possède Le Point-Virgule, Le Grand Point-Virgule, Bobino et, en association avec Laurent Ruquier, le théâtre Antoine. Il est notamment le producteur des humoristes Nicolas Canteloup, Alex Lutz et Bérengère Krief. Il est depuis 2013 président de l'association qui organise la Nuit des Molières. Début-mars, il avait révélé au Point.fr qu'il soutenait la candidature du fondateur du mouvement En marche !
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Mais il représente une  nouveauté que réclame les français et même s’il n’est pas parfait bien sûr, d’ailleurs des politiciens parfaits cela n’existent pas !

Mais surtout peut être, il est moins pire que ceux des autres partis que l’on a vu et subit depuis des décennies et dont une majorité de français ont marre au point de s’abstenir au mieux ou de ce tourner par dépit vers les extrêmes et notamment vers ce FN épouvantail et sa leader qui engrange de plus en plus de mécontents !

Alors cet électron libre E.MACRON s’il continue sa route sans déraper, il peut remporter cette élection, car tous les autres ont soit des casseroles ou ont été médiocres au niveau des résultats ou les deux d’ailleurs, quand ils ont gouvernés et ne méritent pas d’être élus en plus certains pires que d’autres voudraient pressurer encore plus les basses classes après s’être déjà engraissé depuis des lustres en faisant de la mauvaise politique, sauf pour eux bien sûr en se protégeant derrière des boucliers juridiques avec avantages fait pour eux et leurs castes !

La médiocrité lamentable de cette campagne électorale doit servir de leçon pour un commencement de changement que les français doivent saisir, car s’ils ne le font pas, ils souffriront encore plus en tombant dans une alternance pernicieuse avec les mêmes et ce sera un nouveau gâchis dont ils subiront les conséquences comme des moutons de panurge aveugles et sourds cela fait trente ans que cela empire, il faut que nos concitoyens stoppent cela, ils ont la tête dure, mais il faut qu’ils fassent preuve de bon sens au moins, car c’est leur dernière chance ! 
     

Jdeclef 27/03/2017 13h51 LP 

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