Politique
EN DIRECT. Le Roux a
employé ses filles à l'Assemblée... Il doit s'expliquer ce mardi matin...
SCANDALE
Après le Penelopegate qui a plombé la campagne de
François Fillon, c'est au tour de l'actuel ministre de l'Intérieur d'être dans
la tourmente...
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Le ministre de l’Intérieur Bruno Le
Roux a employé ses filles, alors qu’elles étaient lycéennes puis
étudiantes, en cumulant respectivement 14 et 10 CDD entre 2009
et 2016, pour un montant total de quelque 55.000 euros.
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Le ministre de l’Intérieur doit
s’expliquer mardi devant Bernard Cazeneuve
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Le Ministre se défend de tout
«amalgame» avec le Penelopegate
Le Roux rencontrera Cazeneuve après les révélations
sur ses filles employées à l'AssembléePris dans le tourmente après les révélations de «Quotidien», le ministre de l'Intérieur a annulé tous ses rendez-vous aujourd'hui selon France Inter. Il avait déjà annulé sa prise de parole ce matin et sa présence lors d'une inauguration.
12h32: Ayrault défend «pour l'exemplarité et la transparence»
Le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, interrogé par la presse sur l'affaire Bruno Le Roux, s'est déclaré mardi «pour l'exemplarité et la transparence», estimant que «tout le monde doit être traité à la même enseigne quel qu'il soit, connu ou moins connu».
«Nos concitoyens ont besoin d'avoir confiance dans leurs hommes politiques et ils ont raison d'être exigeants», a-t-il déclaré, en marge de l'opération «Goût de/Good France», manifestation internationale à la gloire de la cuisine française, à l'Arc de Triomphe.
Mais, a-t-il ajouté, «je ne voudrais pas non plus qu'on rentre dans une espèce de spirale de dénigrement systématique des hommes et femmes politiques parce qu'il y a beaucoup de gens qui s'engagent avec sincérité, c'est l'immense majorité d'entre eux».
Bernard Cazeneuve a déclaré mardi que «lorsqu'on est attaché à l'autorité de l'Etat, on est impeccable face aux institutions et aux règles qui les régissent», alors que son ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux est sur la sellette pour avoir employé ses filles adolescentes à l'Assemblée.
«Sans quoi l'autorité de l'Etat est abaissée et l'autorité de l'Etat ça commence par cette exigence et par cette rigueur», a poursuivi le Premier ministre, lors de l'inauguration des nouveaux locaux de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) à Paris, en l'absence de Bruno Le Roux qui devait initialement y participer.
Les rumeurs de démission du ministre de l'Intérieur vont bon train. «Je ne pense pas» qu'il puisse rester au gouvernement dans ce contexte, a confié à l'AFP une source gouvernementale. De son côté, le député Christophe Castaner, ancien du PS et soutien d'Emmanuel Macron assure: «Si les faits sont confirmés aujourd'hui, je ne doute pas que Bernard Cazeneuve» le «lui demande».
«Il sera peut-être amené à démissionner ou être démissionné», a avancé le vice-président du Front national Florian Philippot à l'AFP.
Le ministre se fait discret. Après avoir annulé sa prise de parole ce mardi matin, il aurait séché un rendez-vous. Selon BFM, Bruno Le Roux a également annulé sa présence à l'inauguration de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), ce matin à 10h30.
C'est bien là toute la question. Bruno Le Roux s'est défendu dès lundi soir de tout «amalgame» avec l'affaire Fillon, puisqu'il s'agit selon lui, «d'un boulot d'été auprès d'un parlementaire».
Le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé ce lundi matin sur RTL que le «problème» n'était «pas d'embaucher des proches mais de savoir s'ils ont travaillé», arguant que «rien ne permet de dire que c'est un emploi fictif». Et d'ajouter: «ne faisons pas démissionner les gens à partir d'un soupçon...»
«Chaque contrat faisait l'objet de missions qui ont été honorées», a assuré le cabinet du ministre à Quotidien. Des missions «effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc.) et durant plusieurs jours supplémentaires à l'automne», a-t-il ajouté.
Deux poids, deux mesures. Beaucoup d'hommes politiques s'émeuvent du silence du parquet national financier. «S'il a fait bosser vraiment ses filles, on va pas lui reprocher», a dit pour sa part Hervé Morin, président du parti Les Centristes et soutien du candidat de la droite, sur BFMTV. «Ce que j'observe en revanche, c'est que Brurno Le Roux on le sait depuis hier, j'ai pas entendu le parquet national financier se saisir de l'affaire dans la journée», «là, les magistrats sont absents», a-t-il ajouté.
«Si les éléments sont avérés, s'il y a un problème d'authenticité des missions, il faut des investigations qui aillent plus loin et si le Parquet national financier s'en émeut, ça me paraît être le même traitement que pour d'autres».
«Le nombre de parlementaires qui ont pour collaborateurs des membres de leur famille n'est pas si important qu'on veut bien le dire. Pour beaucoup d'entre eux, l'entrée dans la vie politique, c'est quelque chose qui vous dévore et ce cheminement se fait avec l'aide de la famille.»
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Cela tourne au
ridicule est-ce dû à l’affaire FILLON qui ricoche sur d’autre, au cas où le ministre doit démissionner, il n’aura pas
fait long feu !
Il faut
conseiller à B.CAZENEUVE d’exercer le cumul de 1er ministre et ministre
de l’intérieur qu’il a déjà occupé pour le temps qu’il reste sur le quinquennat
de F.HOLLANDE !
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