vendredi 31 mars 2017

Si MELENCHON arrive à éliminer définitivement FILLON, il aura été très utile :

Jean-Luc Mélenchon : Hamon dépassé, objectif Fillon !

VIDÉO. En meeting au Havre mercredi, le candidat de La France insoumise a rejeté les "tambouilles" politiciennes et souhaite désormais dépasser François Fillon.


Il n'y a pas que dans les sondages que Jean-Luc Mélenchon fait mieux que Benoît Hamon. Une heure trente avant son entrée sur scène mercredi 29 mars, une immense queue s'étire déjà devant les docks du Havre. Cinq mille personnes sont venues assister au meeting de leur champion, quand le candidat socialiste peinait le mois dernier à en rassembler mille cinq cents. « C'est une démonstration de force, mais surtout une démonstration politique ! » clame le candidat en arrivant devant ses supporteurs. Pour lui, Hamon n'est même plus un problème. Il dit non à son appel à le rejoindre et préfère se concentrer sur ses autres adversaires. Le Pen, Macron, et surtout Fillon, qu'il veut dépasser. Son équipe croit en sa dynamique, alors il s'autorise à rêver : nouveau leader de la gauche ? Et pourquoi pas le troisième homme ?
« Nous avons un bon horoscope. La dynamique est en notre faveur. » Manuel Bompard, directeur de campagne, récite les éléments de langage : les 130 000 participants à la grande marche, la « belle prestation au débat télévisé », les 340 000 adhésions sur le site, le « camion insoumis » qui va parcourir 27 villes de France… « Nous allons lancer d'autres initiatives qui vont surprendre », promet-il. Et cerise sur le gâteau, Jean-Luc Mélenchon dépasse maintenant Benoît Hamon dans les intentions de vote.

« Le PS vient d'éclater sous nos yeux »

Autant dire que, quand ce dernier, lâché par Manuel Valls, a appelé Mélenchon à le rallier lors de sa conférence de presse mercredi 29 mars, les « insoumis » ont dû sourire. Le mot d'ordre était donné à l'entourage : ne rien dire sur ce sujet avant « Jean-Luc ». Tiens, le voilà qui arrive. « Asseyez-vous, ça va être long. » Le candidat calme son public qui ne s'arrêtait plus de l'acclamer. Après quelques minutes sur Le Havre, cette « capitale de la résistance contre la loi travail », le tribun met fin au suspense et livre sa réponse : « J'ai marché mon chemin, sans ne céder à rien. Je ne vais pas commencer aujourd'hui à m'engager dans je ne sais quel improbable arrangement qu'on me suggère de faire. » Benoît Hamon peut aller se rhabiller. Mélenchon a maintenant « envie de faire du Molière » : « mais qu'allaient-ils faire dans cette primaire ? » Il jubile : « Je n'y suis pas allé et je n'en ai pas de regrets. Je me faisais traiter de tous les noms par des gens qui, aujourd'hui, ne respectent pas leur parole. » Il ajoute : « Je ne dépends que de vous. Je ne négocierai rien avec personne. »
Mélenchon accuse à demi-mot le candidat de PS de ne pas avoir respecté le pacte de non-agression établi entre eux : « Je ne change pas ma parole quand je la donne. J'ai dit à Hamon que je m'engageais sur un code de bonne conduite. Quoi qu'il arrive, je le respecterai, moi. » Mais il tient quand même à répondre à l'accusation de proximité avec le régime russe : « Je ne suis lié en aucune manière à monsieur Poutine. »
En réalité, son esprit est ailleurs. En effet, ce qui se déroule sous ses yeux – le déchirement du PS entre Hamon et Macron – est l'avènement de son objectif depuis son départ du parti en 2008. « Le PS vient d'éclater sous nos yeux. C'est un événement considérable qui ne se ramène pas seulement à la dispute de quelques personnes. » Il décrit un parti « réduit à l'emballage, contenant des matériaux confus et finalement assez explosifs quand on les rapproche ». Benoît Hamon ? « Un malheureux candidat que l'on dépouille chaque jour de son équipage » pendant que certains arrangent « une future majorité » avec Macron qui « traîne dans son fourgon onze anciens ministres de Jacques Chirac ». Cette querelle représente ce qu'il pouvait lui arriver de mieux. Une chance d'incarner le nouvel élan de la gauche. « Notre tâche est de regrouper et fédérer ce qui peut l'être. (…) Nous devons, d'une façon ou d'une autre, combler le trou qui vient d'être créé », tout en rejetant les « tambouilles ».

« Maintenant, mon étape est de rattraper Fillon »

Éric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche, considère qu'il observe « la fin du PS ». « Cela veut dire que c'est la fin du vote utile, et que l'on a la possibilité de reconstituer une vraie force politique, construite autour du refus de l'austérité et de la prédominance de l'intérêt général. » Le conseiller régional d'Île-de-France ne voit pas « comment Hamon pourrait s'en remettre » : « Il chute dans les sondages. Et ceux qui aspirent vraiment aux valeurs de gauche vont aller vers Jean-Luc. J'ai rencontré beaucoup de gens qui ont voté Hamon à la primaire en pensant qu'il était le plus à même d'aller au second tour et qui, aujourd'hui, basculent vers Mélenchon. »
L'objectif est alors de gonfler le score. Pour devenir le troisième homme. « Je ne suis pas en compétition avec Benoît Hamon, affirme Mélenchon. Maintenant, mon étape est de rattraper Fillon et, une fois qu'on l'aura rattrapé, c'est de rattraper le suivant. » Il s'évertue donc à attaquer les trois candidats qui le précèdent dans les intentions de vote. « Moi, ma tribu, et périssent les autres : ça, c'est Mme Le Pen. » Macron ? Le candidat « de droite » qui « encourage la finance à faire de la finance » et pour qui « seul le marché peut organiser la société ». Fillon ? « Il va vous faire une guerre éclair pour vous enlever la durée légale du travail. »

Omniprésence

Il répète son obsession : « Il faut qu'on lui passe devant. On a dix jours ! » Pour cela, l'idée est de se concentrer sur les indécis. « C'est notre objectif stratégique, confirme le directeur de campagne Manuel Bompard. Dans les 40-50 % d'indécis, il y a des gens à convaincre. » Une caravane des « insoumis » va donc sillonner le pays dans les quartiers populaires « pour appeler à la participation ». À cela s'ajoute l'hyperactivité du candidat : deux meetings par semaine, à chaque fois accompagnés de visites de terrain. Marseille le 9 avril, Lille le 12, Toulouse le 16… Il sera aussi dans l'émission On n'est pas couché, diffusée le 8 avril. Occuper l'espace pour grappiller des voix. Pendant son discours, Mélenchon appelle ses troupes à « convaincre un par un ceux qui ne savent pas pour qui voter ». Après plus d'une heure trente de monologue presque sans un coup d'œil à ses notes, l'« insoumis » choisit de clore la soirée par un poème de Baudelaire, L'Albatros. Il conclut : « Allez, c'est le moment de s'envoler. »
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Il rendra service aux français lambda, car cette caste de nantis qui ne sait que pressurer les français pour s’en mettre plein les poches depuis des lustres qui ne connaissent que çà et qui ne fait pas progresser le pays depuis 30 ans, çà c’est une réalité, car il ne se servent du peuple gogos que pour voter pour eux en promettant monts et  merveilles, tout en demandant qu’il se serre la ceinture comme d’habitude (ce qu’il n’applique pas à eux-mêmes bien sûr) et après les oublie jusqu’à la prochaine élection dans 5 ans !

Car Il aura effectué une mesure de salubrité publique et sanctionnera pour l’exemple par ce succès, les magouilleurs, profiteurs et donneurs de leçon encore trop nombreux dans le monde politique français !

Pour le reste, il est trop vieux et utopique notre aboyeur de foire national et rétrograde d’un autre âge dommage !

C’est bien pour cela, qu’il faut changer enfin pour ne pas reprendre les mêmes, c’est possible en 2017, il faut saisir cette chance, sinon nos concitoyens souffriront bien plus que maintenant dans l’avenir en reprenant les mêmes (Mais pas eux bien sûr avec leurs avantages et privilèges !)

Cette élection et sa campagne déplorable nous montrera si les français ont compris ou s’ils sont restés niais, comme des moutons de Panurge !


Jdeclef 31/03/2017 09h20

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