Elections
VIDEO. De Bastille à
République, Jean-Luc Mélenchon mobilise ses «insoumis» malgré les vents
contraires
PRESIDENTIELLE
Le candidat de la gauche radicale a réuni 130.000
personnes à Paris, selon son équipe…
Cette fois-ci ils étaient « 130.000 », ont annoncé les organisateurs, pour le trajet inverse, Bastille vers République. La préfecture de police de Paris n’avance pas de chiffre, comme elle n’en avait pas donné pour le rassemblement en faveur de François Fillon le 5 mars au Trocadéro.
Bastille, République, et cette date symbolique du 18 mars, jour de l’insurrection de la Commune de Paris en 1871, choisie de nouveau par Jean-Luc Mélenchon pour sa démonstration de force : « Ceci est une insurrection citoyenne contre la monarchie présidentielle », a-t-il asséné une fois monté à la tribune, deux heures après le début de la marche.
«Nous serons devant Benoît Hamon»
L’ancien
trotskiste et sénateur socialiste connaît ses classiques de gauche pour
mobiliser son électorat, qui attendait ce rassemblement avec
impatience : « Ce n’est pas qu'on était démobilisés, mais on
avait besoin de ça. Cette histoire de négociations avec Hamon nous a fait
perdre du temps, et les casseroles de Fillon nous empêchent de parler
programme », s’exclame Delphine, retraitée de la fonction publique.
Alors que leur candidat est crédité de
11% dans une enquête OpinionWay pour Les Echos et Radio classique paru vendredi, ses
partisans en sont convaincus : Jean-Luc Mélenchon est sous-estimé par
les sondages. « On nous fait croire que Macron est à 30% », s’emporte
Etienne, venu de Lille en train et en costume, un autocollant de la France
insoumise en évidence sur le revers de la veste. Et ne leur parlez pas de Benoît
Hamon : « On sera devant lui, c’est sûr, il n’arrête pas de
baisser », assène une autre militante, retrouvant d’un coup foi dans les
sondeurs.
En 2012, le rassemblement de Jean-Luc Mélenchon en faveur d’une VIe
République avait été le point culminant de sa campagne : « On
avait eu un espoir, mais ça n’avait pas autant marché que voulu », souffle
Charlotte, une infirmière qui avait participé à la marche cinq ans plus
tôt. Alors candidat du Front de Gauche, « JLM » avait récolté
11,1% des voix.
En 2017, les « insoumis » veulent croire que ce rassemblement
créera une dynamique, sans que le soufflé ne retombe. « Et même si on ne
gagne pas, le message est passé, on ne pourra pas nous ignorer », jure
Antonin, 20 ans, qui n’avait pas connu le rassemblement de 2012.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Oui, mais les français gogos aiment
les tribuns, ce n’est pas nouveau, ni la 1ere fois on se rappelle à l’élection
de 2012 à MARSEILLE, ou à la BASTILLE, il avait aussi rassemblé des meetings
immenses de 120000 personnes, mais cela ne s’est pas concrétisé dans les urnes !
Tout comme FILLON au Trocadéro beaucoup
de monde aussi car certains de nos compatriotes aiment les manifestations de masses,
çà doit être une sortie festive, il y a pourtant mieux !
Mais cela est loin de représenter les
47 millions inscrits sur les listes électorales, surtout pour des politiciens
ex élus beaux parleurs, mais vieux chevaux de retours éculés que l’on revoit
à chaque élections !
Seuls les débats
télévisés entre candidats peuvent (peut-être) faire la différence, comme pour
les primaires en espérant que les français versatiles ne se laissent enfumer
car ces politiciens chevronnés sont maitres en la matière pour manœuvrer le bon
peuple français lambda qui aime croire à toutes promesses, même si elles ne
sont pas avérées !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire