mercredi 26 avril 2023

Ce n’est pas en voulant être un monarque absolu de l’ancien régime ou autocrate comme dans d’autres grands pays connus que l’on peut gouverner la FRANCE en oubliant les Français lambda encore majoritaire dans notre pays descendant de notre histoire ancienne qui s’est libérée de ses chaines monarchiques d’une autre époque révolue !?

 

La révolution conservatrice d’Emmanuel Macron

CHRONIQUE. Le président préserve les institutions, ce qui implique de protéger « l’establishment », en mettant à l’écart le plus grand nombre, vulgairement appelé « le peuple ».

SA REVOLUTION NOTRE PRESIDENT N’EST PAS CELLE DES FRANÇAIS QUI DOIVENT ENCORE AVOIR LEURS MOTS A DIRE IL FAUT ENFIN QUI LE COMPRENNE CAR LUI IL VEUT REVENIR EN ARRIERE ET CA C’EST UNE ERREUR IMPARDONNABLE !

L’histoire détermine la politique, jamais le contraire. Les princes règnent parce que, d'une façon ou d'une autre, on le veut bien. Depuis plusieurs jours, les ministres et le chef de l'État sont, à l'occasion de leurs déplacements, sifflés, hués, interpellés. La colère consécutive à la réforme des retraites est là, on le sait, on a compris. Et si, le temps d'un article, on ne s'intéressait pas à la nature de la révolte, mais à la méthode d'un gouvernement peut-être moins naïf et surpris qu'il n'y paraît ?

Emmanuel Macron n'est pas frivole. Le climat social délétère est une donnée à laquelle se rapportent ses décisions, il ne cesse d'ailleurs de remarquer « la colère du pays » et son besoin, consécutif, « d'apaisement ». Quant à ses choix, bons ou mauvais, on ne les commentera pas ici.

Face à une contestation sans précédent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale de la démocratie libérale, il se livre à ce que Martin Malia (1924-2004) appelait dans Comprendre la Révolution russe (Seuil, 1980) – livre qui, contrairement à ce que laisse penser son titre, ne parle pas seulement de l'effondrement du régime tsariste – une « révolution conservatrice », c'est-à-dire une révolution dite « par le haut ». D'après la grille d'analyse de l'historien américain, celle-ci implique de répondre à une crise sociale en concédant sans jamais rien céder sur l'essentiel. Et l'essentiel, en général, c'est le régime politique.

Démocratisation cosmétique

Dans les années 1840, les États allemands sont soumis à une pression révolutionnaire qui éclate en 1848. Contrairement à ce qui s'était produit en Angleterre au XVIIe siècle et en France à la fin du XVIIIe siècle, la « rue » n'emporte pas la victoire. Au contraire, l'ancien régime survit, tient grâce à l'armée (loyale) et la crainte que la révolte inspire chez les classes moyennes.

Après des concessions essentiellement symboliques, la crise s'apaise avant de reprendre de plus belle dix ans plus tard. Les libéraux, favorables à une monarchie constitutionnelle, s'enhardissent encore, mais se confrontent à un nouvel obstacle : Bismarck. Le futur chancelier de Prusse commence un programme de modernisation « par le haut », et contourne les oppositions – mettons progressistes, le terme est imprécis – avec une ruse et une astuce confondantes.

Comment la casserole est devenue politiqueIl ne s'oppose pas au suffrage universel parce qu'il sait, précisément, que celui-ci n'est pas, ou en tout cas pas par nature, favorable aux forces révolutionnaires dans la mesure où les classes moyennes se révèlent souvent plus conservatrices qu'on ne l'imagine. Pari gagné ! Elles soutiendront la monarchie.

À une démocratisation cosmétique – ne disons pas décorative –, Bismarck ajoute l'unification nationale, réclamée par la gauche, en combattant l'Autriche en 1866, puis la France en 1870. De la sorte, il désarme par avance l'opposition et restaure l'ordre.

Malia écrit : « Bismarck est arrivé à préserver l'ancien régime allemand : la monarchie, l'armée, l'aristocratie prussienne et essentiellement l'ancienne Constitution (elle est restée jusqu'en 1918) en réalisant l'unification […] et en accordant une démocratisation qui divisait l'opposition autant qu'elle servait à exprimer la volonté de la population. […] Ainsi, pour la première fois, un ancien régime faisait échec à une grande révolution, et le génie allemand, jusqu'en 1918, a consisté à faire, de temps en temps, des réformes par en haut pour permettre au système de durer. »

La preuve et le symbole

Inutile d'exagérer la comparaison entre Emmanuel Macron et Otto von Bismarck. La France est une démocratie sophistiquée qui ne prétend faire la guerre à personne pour sauver sa République. Cela étant, il est évident que, d'un point de vue systémique, la comparaison, pour être imparfaite, est stimulante.

Macron : « Je décide, ils exécutent » Le président de la République répète, à juste titre, qu'il est le rempart contre l'extrême droite, mais aussi, désormais, contre l'extrême gauche, soit deux forces dont les origines ne puisent certainement pas aux fondamentaux de notre Constitution. Elles pourraient, toutes proportions gardées, incarner une forme de révolution, c'est-à-dire de changement radical de paradigme. Du reste, c'est ce que l'une et l'autre prétendent.

Emmanuel Macron préserve les institutions, leur légalité, leur légitimité, dont il est à la fois la preuve et le symbole. Ce qui implique naturellement de protéger ce qu'on pourrait appeler l'establishment, en mettant volontairement à l'écart le plus grand nombre, vulgairement appelé « le peuple ». S'il avait voulu procéder différemment, il aurait convoqué un référendum.

Rallier le point d'arrivée

Que dire, enfin, de l'utilisation – disons décomplexée – de l'article 49.3 ? La polarisation du pouvoir se concentre sur l'exécutif, lequel admet défier l'opinion en pariant sur le succès des réformes. À cela s'ajoutent, élément indispensable d'une révolution conservatrice, des concessions d'ordre social, ce que l'opposition appelle « les chèques », et sociétal, comme le durcissement, par exemple, du discours relatif à l'immigration.

Emmanuel Macron ou la stratégie du bulldozerParce que les manifestations ont été considérables, elles ont monopolisé toutes les attentions, partant du principe, un peu rapide, que le président de la République et son gouvernement étaient pris par surprise, entêtés, voire irrationnels. Ce qui est faux, dans la mesure où tout était dit dans la chanson dès 2017.

Le chef de l'État a emprunté, depuis six ans, une voie périlleuse, pour lui-même et pour la Ve République, laquelle implique des turbulences inhérentes à l'exercice. Emmanuel Macron a délibérément choisi l'itinéraire le plus risqué, convaincu de ce qu'il constituait le chemin le plus rapide, mais pas le plus sûr, pour rallier le point d'arrivée. Mais lequel ? La réponse est formulée par Tancrède Falconeri dans le roman de Lampedusa, Le Guépard : « Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change. »

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Ce président n’aime pas le peuple et donc les FRANÇAIS qui y vivent car il les considèrent incultes mal élevés et indisciplinés pas de son monde de bienpensant (mais hypocrites) donneurs de leçons « ces gens de peu » qu’il insulte sans vergogne et les dédaigne les prenant pour des imbéciles heureux surtout depuis qu’ils l’ont réélu ce qui le conforte dans son désir d’être un pseudo monarque de l’ancien régime qui a déjà presque un siècle de retard et qui aurait dû se référer à l’histoire ancienne qui détermine souvent le destin des histoires futures des peuples et notamment celle de la France qui va à vau l’eau et qu’il a laissé tomber ne pensant qu’à sa caste de bourgeois pourtant pas majoritaire mais qui a pour l’instant un pouvoir éphémère qui ne pourra durer éternellement !?

Car cela fait + de 40 ans que les citoyens de France courent après un changement d’institution depuis que cette Vème république monarchique existe obsolète et usée qui glisse lentement vers une autocratie larvée gouvernée par un seul homme à qui les Français ont donné trop de pouvoir surtout depuis ses derniers quinquennats et ses gouvernements de politiciens médiocres de tous bords qui en sont arrivés à faire de la France un pays de seconde zone qui devient ingouvernable avec des dirigeants d’une médiocrité lamentable et cette réforme sur les retraites n’étant que l’arbre qui cache la foret des multiples problèmes sociétaux que nos derniers dirigeants passés et présents n’ont même pas abordés (alors les régler rapidement étant donné le nombre accumulés depuis des décennies il ne faut pas rêver !?)

2027 est trop loin pour encore attendre cela ne peut plus durer c’est cela la réalité il faut que les Français réagissent enfin… ?)

Ils le peuvent nous sommes encore dans un pays libre et démocratique mais pour combien de temps et ce ne sont pas des concours de casseroles qui changeront cela !?

Jdeclef 26/04/2023 15h20 CLP

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1 commentaire:

  1. Cela n'a pas trainé à peine publié ce commentaire sur tous médias qui l'accepte il a été censuré sur LE POINT et ses modérateurs inféodés à leur rédaction qui ne respecte pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution qui ne roule que pour le pouvoir en place et donc ce président qui se prend pour un monarque sans couronne d'un autre âge ce petit bourgeois sans couronne étouffé par son orgueil démentiel qui oublie les Français lambda et la France qui régresse à cause de lui qui ne fait rien pour la redresser bien que nous soyons encore semble-t-il un pays libre et démocratique mais pour encore combien de temps jusqu'en 2027 ?!

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