Marseille : cinq fusillades font quatre blessés, dont un
très grave
Un
adolescent aurait été touché aux jambes dans la première fusillade.
Une autre fusillade a fait trois blessés, dont un avec un pronostic
vital engagé.
TRISTE FRANCE A PLUSIEURS
VITESSES POUR LA SECURITE URBAINE MARSEILLE ETANT LE PLUS MAUVAIS EXEMPLE OU LA
DELINQUANCE ET LES TRAFICS DIVERS EST LAISSEE POUR COMPTE PAR ETAT CENTRAL DIT
REGALIEN TROP LOIN DE CETTE 2 EME GRANDE VILLE DE NOTRE PAYS OUBLIEE PAR NOS
DIRIGEANTS ET DONNEURS DE LECONS INCOMPETENTS SE MOQUANT DU PEUPLE ET DE CES
GENS DE PEU COMME DIT NOTRE PRESIDENT QUI PREFERE LES IGNORER VOIR LES
DEDAIGNER ?!
Cinq fusillades ont fait quatre blessés, dont un très grave, dans la nuit de
mercredi à jeudi à Marseille, dans plusieurs quartiers populaires touchés par
ces trafics de stupéfiants qui endeuillent régulièrement la deuxième ville de
France, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.
Une première fusillade a eu lieu peu avant minuit, cité Félix-Pyat (3e
arrondissement), non loin de la gare Saint-Charles, faisant un blessé, a
précisé la préfecture de police, confirmant une information initiale du
quotidien régional La Provence. La
personne touchée est un adolescent de 15 ans, a précisé à l'AFP le parquet
de Marseille. La victime aurait été touchée aux jambes.
Selon le parquet, trois séquences
de tirs ont ensuite été entendues à travers la ville, a priori sans faire de
blessés. Vers 23 h 30, des coups de feu ont d'abord été tirés dans le
4e arrondissement. Un homme de 51 ans, blessé, a été pris en
charge par les secours après avoir « reçu des coups ». Puis
« deux fusillades » ont éclaté, toujours « sans faire de blessés
connus », vers minuit puis vers 0 h 30, « à proximité de la
cité de la Busserine puis à proximité de la cité Consolat », connues pour
abriter des points de vente de drogue.
La cinquième fusillade s'est déroulée vers 0 h 30, vers le
quartier de la Belle-de-Mai, dans le 3e arrondissement, faisant trois blessés,
trois hommes de 21, 26 et 30 ans dont le pronostic vital était
encore engagé à la mi-journée, a précisé le parquet.
Cinq enquêtes ouvertes
Cinq enquêtes distinctes ont été ouvertes sur ces faits, a souligné le
parquet. Aucune indication n'a été donnée pour l'instant sur les raisons
de ces tirs et aucun lien direct n'a encore été établi avec les trafics de
drogue. Ainsi, les trois personnes blessées à la Belle-de-Mai ne sont pas
connues pour trafic de stupéfiants, a insisté le parquet.
Ces tirs interviennent moins de deux semaines après trois autres fusillades qui
avaient fait trois morts à Marseille, deux jeunes hommes de 21 et
23 ans et un adolescent de 16 ans. Huit personnes avaient
également été blessées dans ces tirs.
Règlements de comptes à Marseille : les habitants entre
ras-le-bol et résignation
Pour ces fusillades dans la nuit
du 2 au 3 avril, la procureure de la République de Marseille,
Dominique Laurens, avait évoqué, une « logique de contrôle des
territoires, et notamment celui de la cité de La Paternelle, et une logique de
vendetta, de représailles » entre bandes adverses régnant sur les trafics
de stupéfiants dans la cité phocéenne.
C'est à La Paternelle, une cité du 14e arrondissement, dans les
quartiers nord de la ville, qu'un adolescent de 17 ans, connu pour
« dealer », avait été lynché à mort mi-février. Là aussi que, fin
mars, le corps d'un homme de 20 ans, criblé de balles, avait été retrouvé,
abandonné sur un terrain vague.
Depuis le début de
l'année, 14 personnes ont perdu la vie à Marseille, sur fond de
trafics de stupéfiants, 13 tuées par balle et cet adolescent
battu à mort.
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