jeudi 13 avril 2023

Quand on donne trop de pouvoir à un seul homme dans cette Vème république obsolète et qui se prend pur un monarque (presque) absolu cela donne cela et fait la risée de la France à l’international !?

 

CETTE PHOTO MONTRE BIEN SON ORGUEIL DEMESURE

Quand Macron se prend pour de Gaulle ?!

CHRONIQUE. Les récentes déclarations du président français sur sa volonté de « ne pas être suiviste » imitent le geste gaullien sur l’indépendance française.

HEUREUSEMENT QUE NOTRE PETIT MONARQUE N’A PAS DE COURONNE IL NE POURRAIT PAS LA FAIRE TENIR SUR SA TETE TANT ELLE ENFLE !?

PAUVRE (petite France) SI MAL GOUVERNEE OU PROTEGEE ?!

Certes, pour envoyer ses piques à nos alliés américains, Emmanuel Macron ne s'exprime pas devant une foule de plus de 100 000 personnes, comme le fit de Gaulle à Phnom Penh, dans un discours historique. Mais on devine, à ses récentes déclarations, qu'il croit faire preuve de la belle indépendance française en imitant la geste gaullien.

Dans l'avion qui le ramène de Chine, le président de la République déclare à deux journalistes : « La pire des choses serait de penser que nous, les Européens, devrions être suivistes et nous adapter au rythme américain. » Quand, voulant ignorer à la fois les menaces mises en scène par l'armée de Xi Jinping, au lendemain même de sa visite en Chine – 9 navires de guerre et 71 avions de chasse fonçant vers la petite île indépendante de Taïwan –, et le soutien américain à l'Ukraine, à la Pologne et donc à l'Europe, il ajoute, volontairement provocant : « Pourquoi devrions-nous aller au rythme des autres ? »

Comment, en effet, ne pas penser aux fameux discours du général de Gaulle ? À ses formules célèbres, lancées devant des foules en délire ? Du « Marchemos mano en la mano ! » (« Marchons main dans la main ») au balcon du palais national de Mexico, le 16 mars 1964, tandis qu'à ses pieds, des jeunes brandissent des pancartes « Viva Francia ! Yankees, no ! » jusqu'au « Vive le Québec libre ! », à Montréal, le 24 juillet 1967, en passant par le long discours, le plus symbolique de sa prise de distance avec les grands alliés américains, lors de la présidence de Lyndon Johnson : celui de Phnom Penh, le 1er septembre 1966.

« Un enfant qui joue avec les allumettes »

Macron les a lus, évidemment. Il sait probablement, et cela ne lui déplaît pas, qu'ils valurent au général de Gaulle non seulement la petite phrase assassine de son ancien ministre Valéry Giscard d'Estaing sur « l'exercice solitaire du pouvoir », mais aussi des commentaires effarés de ses propres ministres : « Le vieux ne tourne pas rond ! Il a perdu la tête ! »

Et même ce soupir exaspéré, rapporté par Alain Peyrefitte dans C'était de Gaulle (Gallimard), de son propre Premier ministre : « Tout ça, qu'est-ce que ça peut nous rapporter ? Que des ennuis. Mais le Général a l'impression de faire avancer l'Histoire à coups de boutoir… » Et Georges Pompidou de conclure, comme plus d'un « macroniste » aujourd'hui : « Il est comme un enfant qui joue avec des allumettes en se cachant des adultes… »

Taïwan réagit discrètement aux déclarations de MacronDe Gaulle, pourtant, avait longuement mûri son grand discours de Phnom Penh. « Tandis que votre pays parvenait à sauvegarder son corps et son âme parce qu'il restait maître chez lui », clamait-il devant la foule cambodgienne rassemblée au stade de football à l'appel du prince président Norodom Sihanouk, « on vit l'autorité politique et militaire des États-Unis s'installer à son tour au Vietnam du Sud et, du même coup, la guerre s'y ranimer sous la forme d'une résistance nationale… »

Une « troisième force » mondiale

Il entendait ainsi se dresser, non plus comme le chef de ce qui fut une puissance coloniale, mais en éclaireur et allié de plusieurs pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine qui acclamaient encore une France patrie de la liberté et condamnaient la guerre américaine au Vietnam.

De même le général de Gaulle avait-il, en reconnaissant deux ans auparavant, en janvier 1964, la République populaire de Chine de Mao Tsé Toung, et en y envoyant en visite personnelle son ami André Malraux, agi en précurseur.

La Chine, alors, se donnait pour objectif d'égaler puis de dépasser la redoutable Union soviétique. De Gaulle, lui, rêvait de constituer, entre la Russie soviétique et les États-Unis, une « troisième force » mondiale. En février 1969, huit ans après avoir fastueusement reçu à Versailles le jeune président américain et « la charmante madame Kennedy », il allait accueillir en personne, au pied de son avion à Orly, Richard Nixon.

Taïwan et l'emprise chinoise : Macron sème le doute et récolte la tempêteReçu pendant trois jours à Paris pour de longs entretiens, le président américain serait traité en ami autant qu'en allié. Un nouveau chapitre des relations franco-américaines s'ouvrait. Dans un livre passionnant, L'Ami américain (Perrin), l'historien Éric Branca raconte comment la CIA envisagea, en 1962, de faire assassiner de Gaulle, comment le Premier ministre Pompidou mit en cause, en mai 1968, « des individus dépendant d'organisations internationales et disposant de moyens financiers importants »…

Ce qui visait les États-Unis et allait provoquer une vive réaction de l'ambassadeur Sargent Shriver, pourtant nommé à Paris pour rétablir des relations apaisées, et comment, aussi, le meneur étudiant Daniel Cohn-Bendit, qui ne s'en cacha pas dans ses propres récits, allait accepter l'invitation et l'aide du centre culturel américain.

Blessé

Mais tout cela ne devrait pas faire oublier le dernier chapitre. Le 28 février 1969, deux mois tout juste avant le référendum perdu et le départ du général de Gaulle pour sa retraite à Colombey, un dîner de gala est donné à l'Élysée en l'honneur du président Nixon. Le président français évoque, devant son hôte, les longues relations franco-américaines, « entre deux pays naturellement différents par la situation, la dimension et les intérêts, mais que rapprochent toujours une amitié deux fois séculaire et la communauté profonde d'un certain idéal humain dont, chez l'un comme chez l'autre, la flamme a souvent répandu plus de lumière et de chaleur que partout ailleurs sur notre terre ».

Coignard – Emmanuel Macron : un anniversaire sans cadeauBlessé de n'avoir pas été traité par les Américains avec tout le respect qu'il souhaitait – pas même une étape à Paris pour Joe Biden, en tournée en Europe en 2021 –, Emmanuel Macron a-t-il oublié cette longue histoire ?

Ne s'est-il pas aperçu que le Brésil et tant d'autres pays d'Amérique et d'Asie se rangeaient désormais sous la bannière anti-occidentale des Chinois ou des Russes, et que le rêve d'une « troisième force » mondiale s'était évanoui ? Ou bien n'a-t-il lu, dans l'histoire du fondateur de la Ve République, que ce qui pouvait conforter ses propres choix et justifier ses comportements ?

Là cela suffit le trop c’est trop il n’a pas la grandeur ni hauteur ni l’envergure du général de GAULLE il ne l’a même pas connu comme moi ou d’autres de mon âge !?

C’est presque une insulte de le comparer ou qu’il se prenne pour ce grand président qui lui a marqué l’histoire de France !?

Il n’est même pas digne de se prendre pour un monarque de l’ancien régime qui ont fait la France historique pourquoi pas Louis XIV pendant qu’il y est ?!

Car eux vraiment ont marqué l’histoire de France pendant des millénaires pas lui bon chic bon genre tout juste bon à prendre le thé avec des petits fours en donnant en plus des leçons au monde ?!

Ce n’est qu’un bavard théâtreux de boulevard qui ne fait rire personne s’écoutant parler pour se faire remarquer pour semble-t-il dire des inepties mêmes à l’international qui font le tollé dans la communauté mondiale !?

Mais le pire peut-être c’est que ce sont les Français lambda dont beaucoup ne connaissent rien à la politique de notre pays qui l’ont élu et commis surtout l’erreur de le réélire ultime faute par crainte du lendemain car peureux ayant peur de leurs ombres et surtout des extrémistes de gauche ou droite qui peuple déjà les députés mal élevés qui s’écharpent dans notre assemblée nationale qu’ils ont élus ces mêmes citoyens qui ne pensent qu’à leur petit confort et leur chacun pour soi personnel même s’ils souffrent mais pas encore assez semble-t-il des crises internationales induites guerre en Ukraine ou économiques inflationnistes voire énergétiques (mais comme le printemps et été arrivent) cela se ressent moins et ils pensent déjà avec ces 1ers congés de PASQUES aux autres de la belle saison !?

Quand on voit comment notre président a traité cette crise guerrière poutinienne aux portes de l’Europe en bavardant avec ce dictateur et la multitude de problèmes intérieurs dans notre pays si les Français n’ont pas encore compris c’est qu’ils sont d’incurables naïfs qui ont ce qu’ils méritent !?

Jdeclef 13/04/2023 11h26

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