CETTE PHOTO MONTRE BIEN SON ORGUEIL DEMESURE
Quand
Macron se prend pour de Gaulle ?!
CHRONIQUE. Les
récentes déclarations du président français sur sa volonté de « ne pas
être suiviste » imitent le geste gaullien sur l’indépendance
française.
HEUREUSEMENT
QUE NOTRE PETIT MONARQUE N’A PAS DE COURONNE IL NE POURRAIT PAS LA FAIRE TENIR
SUR SA TETE TANT ELLE ENFLE !?
PAUVRE
(petite France) SI MAL GOUVERNEE OU PROTEGEE ?!
Certes, pour envoyer ses piques à nos alliés américains, Emmanuel Macron ne
s'exprime pas devant une foule de plus de 100 000 personnes, comme le
fit de Gaulle à Phnom Penh, dans un discours historique. Mais on devine, à
ses récentes déclarations, qu'il croit faire preuve de la belle indépendance
française en imitant la geste gaullien.
Dans l'avion qui le ramène de Chine, le président de la
République déclare à deux journalistes : « La pire des choses
serait de penser que nous, les Européens, devrions être suivistes et nous
adapter au rythme américain. » Quand, voulant ignorer à la fois les
menaces mises en scène par l'armée de Xi Jinping, au lendemain même de sa
visite en Chine – 9 navires de guerre et 71 avions de chasse fonçant
vers la petite île indépendante de Taïwan –, et le soutien américain à l'Ukraine,
à la Pologne et donc à l'Europe, il ajoute, volontairement provocant :
« Pourquoi devrions-nous aller au rythme des autres ? »
Comment, en effet, ne pas penser aux fameux discours du général de
Gaulle ? À ses formules célèbres, lancées devant des foules en
délire ? Du « Marchemos mano en la mano ! »
(« Marchons main dans la main ») au balcon du palais national de
Mexico, le 16 mars 1964, tandis qu'à ses pieds, des jeunes
brandissent des pancartes « Viva Francia ! Yankees,
no ! » jusqu'au « Vive le Québec libre ! », à
Montréal, le 24 juillet 1967, en passant par le long discours, le plus
symbolique de sa prise de distance avec les grands alliés américains, lors
de la présidence de Lyndon Johnson : celui de Phnom Penh, le 1er septembre
1966.
« Un enfant qui joue avec les allumettes »
Macron les a lus, évidemment. Il sait probablement, et cela ne lui
déplaît pas, qu'ils valurent au général de Gaulle non seulement la petite
phrase assassine de son ancien ministre Valéry Giscard d'Estaing sur
« l'exercice solitaire du pouvoir », mais aussi des commentaires
effarés de ses propres ministres : « Le vieux ne tourne pas
rond ! Il a perdu la tête ! »
Et même ce soupir exaspéré, rapporté par Alain Peyrefitte dans C'était
de Gaulle (Gallimard), de son propre Premier ministre : « Tout
ça, qu'est-ce que ça peut nous rapporter ? Que des ennuis. Mais le Général
a l'impression de faire avancer l'Histoire à coups de boutoir… » Et
Georges Pompidou de conclure, comme plus d'un « macroniste » aujourd'hui :
« Il est comme un enfant qui joue avec des allumettes en se cachant
des adultes… »
Taïwan réagit discrètement aux déclarations de MacronDe
Gaulle, pourtant, avait longuement mûri son grand discours de Phnom Penh.
« Tandis que votre pays parvenait à sauvegarder son corps et son âme parce
qu'il restait maître chez lui », clamait-il devant la foule cambodgienne rassemblée
au stade de football à l'appel du prince président Norodom Sihanouk, « on
vit l'autorité politique et militaire des États-Unis s'installer à
son tour au Vietnam du Sud et, du même coup, la guerre s'y ranimer sous la
forme d'une résistance nationale… »
Une « troisième force » mondiale
Il entendait ainsi se dresser, non plus comme le chef de ce qui fut une
puissance coloniale, mais en éclaireur et allié de plusieurs pays d'Asie,
d'Afrique et d'Amérique latine qui acclamaient encore une France patrie de
la liberté et condamnaient la guerre américaine au Vietnam.
De même le général de Gaulle avait-il, en reconnaissant deux ans
auparavant, en janvier 1964, la République populaire de Chine de Mao
Tsé Toung, et en y envoyant en visite personnelle son ami André Malraux, agi en
précurseur.
La Chine, alors, se donnait pour objectif d'égaler puis de dépasser la
redoutable Union soviétique. De Gaulle, lui, rêvait de constituer, entre la
Russie soviétique et les États-Unis, une « troisième force »
mondiale. En février 1969, huit ans après avoir fastueusement reçu à
Versailles le jeune président américain et « la charmante madame
Kennedy », il allait accueillir en personne, au pied de son avion à
Orly, Richard Nixon.
Taïwan et l'emprise chinoise : Macron sème le doute et
récolte la tempêteReçu pendant trois jours à Paris
pour de longs entretiens, le président américain serait traité en ami
autant qu'en allié. Un nouveau chapitre des relations franco-américaines
s'ouvrait. Dans un livre passionnant, L'Ami américain (Perrin),
l'historien Éric Branca raconte comment la CIA envisagea, en 1962, de faire
assassiner de Gaulle, comment le Premier ministre Pompidou mit en cause, en
mai 1968, « des individus dépendant d'organisations internationales
et disposant de moyens financiers importants »…
Ce qui visait les États-Unis et allait provoquer une vive réaction
de l'ambassadeur Sargent Shriver, pourtant nommé à Paris pour rétablir des
relations apaisées, et comment, aussi, le meneur étudiant
Daniel Cohn-Bendit, qui ne s'en cacha pas dans ses propres récits, allait
accepter l'invitation et l'aide du centre culturel américain.
Blessé
Mais tout cela ne devrait pas faire oublier le dernier chapitre. Le
28 février 1969, deux mois tout juste avant le référendum perdu et le
départ du général de Gaulle pour sa retraite à Colombey, un dîner de
gala est donné à l'Élysée en l'honneur du président Nixon. Le président
français évoque, devant son hôte, les longues relations franco-américaines,
« entre deux pays naturellement différents par la situation, la dimension
et les intérêts, mais que rapprochent toujours une amitié deux fois séculaire
et la communauté profonde d'un certain idéal humain dont, chez l'un comme chez
l'autre, la flamme a souvent répandu plus de lumière et de chaleur que partout
ailleurs sur notre terre ».
Coignard – Emmanuel Macron : un anniversaire sans
cadeauBlessé de n'avoir pas été traité par les Américains
avec tout le respect qu'il souhaitait – pas même une étape à Paris pour Joe
Biden, en tournée en Europe en 2021 –, Emmanuel Macron a-t-il
oublié cette longue histoire ?
Ne s'est-il pas aperçu que le Brésil et
tant d'autres pays d'Amérique et d'Asie se rangeaient désormais sous la
bannière anti-occidentale des Chinois ou des Russes, et que le rêve d'une
« troisième force » mondiale s'était évanoui ? Ou bien
n'a-t-il lu, dans l'histoire du fondateur de la Ve République,
que ce qui pouvait conforter ses propres choix et justifier
ses comportements ?
Là cela suffit le trop
c’est trop il n’a pas la grandeur ni hauteur ni l’envergure du général de GAULLE
il ne l’a même pas connu comme moi ou d’autres de mon âge !?
C’est presque une insulte de
le comparer ou qu’il se prenne pour ce grand président qui lui a marqué l’histoire
de France !?
Il n’est même pas digne de
se prendre pour un monarque de l’ancien régime qui ont fait la France historique
pourquoi pas Louis XIV pendant qu’il y est ?!
Car eux vraiment ont
marqué l’histoire de France pendant des millénaires pas lui bon chic bon genre
tout juste bon à prendre le thé avec des petits fours en donnant en plus des
leçons au monde ?!
Ce n’est qu’un bavard théâtreux
de boulevard qui ne fait rire personne s’écoutant parler pour se faire
remarquer pour semble-t-il dire des inepties mêmes à l’international qui font
le tollé dans la communauté mondiale !?
Mais le pire peut-être c’est
que ce sont les Français lambda dont beaucoup ne connaissent rien à la politique
de notre pays qui l’ont élu et commis surtout l’erreur de le réélire ultime
faute par crainte du lendemain car peureux ayant peur de leurs ombres et surtout
des extrémistes de gauche ou droite qui peuple déjà les députés mal élevés qui
s’écharpent dans notre assemblée nationale qu’ils ont élus ces mêmes citoyens qui
ne pensent qu’à leur petit confort et leur chacun pour soi personnel même s’ils
souffrent mais pas encore assez semble-t-il des crises internationales induites
guerre en Ukraine ou économiques inflationnistes voire énergétiques (mais comme
le printemps et été arrivent) cela se ressent moins et ils pensent déjà avec
ces 1ers congés de PASQUES aux autres de la belle saison !?
Quand on voit comment notre
président a traité cette crise guerrière poutinienne aux portes de l’Europe en bavardant
avec ce dictateur et la multitude de problèmes intérieurs dans notre pays si
les Français n’ont pas encore compris c’est qu’ils sont d’incurables naïfs qui
ont ce qu’ils méritent !?
Jdeclef 13/04/2023 11h26
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire