« Ton
gouvernement, c’est cata » : Macron vers un remaniement forcé ?
LETTRE DU
PALAIS. Emmanuel Macron et Élisabeth Borne n’ignorent pas les lacunes du
gouvernement. Un remaniement est jugé indispensable par la majorité.
POUR REPRENDRE LES MEMES DE
SA CLIQUE DE SON PARTI FANTOME C’EST UNE ESCROQUERIE INTELLECTUELLE POUR
ESSAYER DE CALMER LES FRANÇAIS PITOYABLES NAIFS !?
Soyez concentrés, à la tête de vos administrations. Parlez de vos sujets, et
ne parlez pas de vous. » C'est en ces termes qu'Emmanuel Macron a rappelé
à l'ordre les membres de son gouvernement, mercredi, dans le huis clos du
conseil des ministres. Un sévère recadrage, au moment où le président traverse
une phase d'impopularité et de défiance record dans l'opinion depuis sa
première élection en 2017, et alors que son équipe, en place depuis
bientôt un an, n'en finit pas de faire la démonstration de son
extrême fragilité.
« La crise est un décapant : le vernis disparaît. C'est le seul
avantage des mers déchaînées et des gros temps : on voit qui sont les
marins », lâche un allié du président. À entendre cet élu, ils ne seraient
que trois, quatre tout au plus, au sein d'un collectif pléthorique de plus de
quarante ministres, à assurer correctement leur mission et à remplir leur
rôle. Les piliers du gouvernement, et aussi les seuls identifiés par les
Français et les plus ambitieux : Bruno Le Maire, patron de Bercy depuis
six ans, Gérald Darmanin (Intérieur) et Gabriel Attal (Comptes publics), déjà
ministres sous le précédent mandat. Ces derniers jours, dans la foulée de
l'allocution d'Emmanuel Macron, ces poids lourds ont saturé les ondes tous
azimuts. L'un a lancé une offensive contre la fraude sociale, le deuxième a
annoncé la fin du retrait de points sur le permis de conduire en cas d'excès de
vitesse inférieur à 5 km/h, le dernier a plaidé pour un « plan
Marshall » en direction des classes moyennes.
Emmanuel Macron ou la stratégie du bulldozer
« Invisibles », « boulets »
Et les autres ? Des « invisibles », râlent à l'unisson les
parlementaires de la majorité, des personnalités « usées », voire des
« boulets »… Des députés avouent ne pas tous les connaître.
« Ton gouvernement, c'est cata », a tancé dernièrement une élue
Renaissance lors d'un échange avec Emmanuel Macron. « Parfois, à
l'Assemblée, quand un ministre prend la parole, on se demande quel est son nom,
quel portefeuille il occupe », narre une autre. « C'est le
gouvernement croque-mort : fin de vie, fin du chômage, fin du travail. Le
gouvernement souffre du signe indien de la fin de
Macron ! » décrit crûment un ponte du camp macroniste. Il faut
dire que les règles imposées par le cabinet d'Élisabeth Borne ne sont pas de
nature à booster la notoriété des ministres. Lors d'une réunion des chefs de
cabinet du gouvernement qui s'est tenue à Matignon, début avril, consigne a été
donnée de « protéger les ministres », de limiter au maximum les
déplacements compte tenu de la contestation à la réforme des retraites.
« Mieux vaut ne pas bouger que de donner à voir de mauvaises
images », a-t-il été recommandé.
Premier constat, partagé de façon largement majoritaire autour du
président : les priorités de ce quinquennat – école, santé, écologie –
« ne sont pas suffisamment incarnées ». Le ministre de l'Éducation
nationale, Pap Ndiaye, nommé en mai, concentre le plus de critiques. « On
ne l'entend pas, si ce n'est pour aborder le sujet de la mixité sociale dans
les écoles privées. Or, je n'ai pas l'impression que ce soit vraiment là où se
trouvent les vrais maux », sermonne un élu Renaissance.
Récemment, le locataire de la rue de Grenelle, issu du monde universitaire
et intellectuel et qui ne maîtrise pas les codes de la politique, a cherché à
s'inviter devant le groupe centriste d'Hervé Marseille au Sénat. Niet, a
répondu le président de l'UDI. Un autre chef à plumes est allé
rencontrer le successeur de Jean-Michel Blanquer dans son bureau pour
tenter de comprendre « le problème Pap ». « Il ne faut pas
croire, il bosse, il a un agenda surblindé. Mais au lieu de porter une
politique, il ne fait que gérer son écosystème ! Or, ce n'est pas le rôle
des ministres de plein exercice », se désole-t-il. Le retour des amateurs…
Gouvernement : Marlène Schiappa, sur la sellette ?
« Du poids, j'en ai ; du poids politique, je ne sais pas »
À la Santé, François Braun en exaspère aussi plus d'un. « Du poids,
j'en ai ; du poids politique, je ne sais pas », s'amuse en privé
l'ancien patron du syndicat Samu-urgences, balayant les critiques d'un revers
de main. Malgré son savoir-faire politique et son expérience, l'ancien maire
d'Angers Christophe Béchu a mis du temps à prendre en main le titanesque
ministère de la Transition écologique. Ce n'est pas un scoop de dire que ce
proche d'Édouard Philippe était plus à l'aise pour gérer le portefeuille des
collectivités territoriales, son dada. Sa discrétion durant l'été dernier,
marqué par la canicule et les incendies, a semé le trouble. Lundi, c'est le
ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui s'est rendu dans les
Pyrénées-Orientales, où 1 000 hectares ont été ravagés par les flammes.
« Il est où Béchu pour les incendies ? J'attends qu'il chausse une
paire de bottes et qu'il aille planter le milliard d'arbres qu'a promis
Emmanuel Macron durant sa campagne ! » éructe un élu Renaissance
en vue, évidemment, sous le sceau de l'anonymat… Quant au Logement, le ministre
Olivier Klein, venu de la gauche et ancien maire de Clichy-sous-Bois, « il
répond systématiquement “ce n'est pas possible” aux demandes des
parlementaires ».
Emmanuel Macron a-t-il encore envie d'être président ?
Ces dernières semaines, en pleine contestation contre la réforme des
retraites, ce sont des déclarations ou des apparitions jugées intempestives qui
ont fini par horripiler les soutiens du président. « Quand un ministre
passe le mur du son, c'est pour dire une connerie ! » gronde un
communicant. « Marlène Schiappa (Économie sociale et solidaire et Vie
associative) en mode “coup de foudre à Manhattan” qui présente son nouveau
compagnon dans la presse puis pose dénudé dans un drapeau dans Playboy,
Olivia Grégoire (Petites et moyennes entreprises, Commerce, Artisanat et
Tourisme) qui pose avec son bébé dans Paris Match, Olivier
Dussopt (Travail) et Sarah El Haïry (Jeunesse) qui parlent de leur
homosexualité… Mais où va-t-on ? » liste un député, amer.
Le chef de l'État n'ignore rien des lacunes de son dispositif
politique. Beaucoup l'ont poussé à remanier dans la foulée de la promulgation
de la réforme des retraites, de manière à tourner la page plus rapidement. Mais
comme au moment des Gilets jaunes, il s'y est refusé, désireux de ne pas agir
sous la pression. « Un changement gouvernemental aurait montré un
suraccident, une surréaction à la crise », décrypte l'un de ses plus
proches. « Ma conviction, c'est que cela ne peut pas durer. Le constat
s'impose : c'est cuit et ça ne tiendra pas cent jours. Tout ça va
sauter », assène un compagnon de route du président, qui juge inéluctable
le remplacement d'Élisabeth Borne à Matignon et la nomination de ministres
« robustes, qui tiennent la route » au sein d'une équipe plus
resserrée.
Reste qu'Emmanuel Macron a lui-même théorisé et organisé la faiblesse de son
gouvernement. Un bon ministre, c'est avant tout un bon soldat, si possible peu
connu avant d'être nommé, et guère davantage au moment de quitter ses
fonctions… « Il a tellement peur d'avoir des gens solides autour de lui
qu'il les écarte ! Ce qui transpire, c'est que ce n'est pas agréable de
travailler avec lui, observe une ancienne ministre socialiste. Au moins avec
François Hollande et Nicolas Sarkozy, il y avait une histoire avec eux, un
rapport personnel. Là, il y a une distance, tous ses ministres le
vouvoient ! » « Si on veut te bâillonner, on te met au
gouvernement ! » note une élue Renaissance, qui fait pourtant
figure de ministrable.
Larcher, Baroin, Copé… Qui veut gagner Matignon ?
Cette épée de Damoclès d'un remaniement
plus ou moins imminent pèse sur l'exécutif depuis plusieurs mois. « On est
dans un faux plat permanent, se lamente un ministre, qui ne nie pas les
difficultés. On manque de récit politique et de collectif. » Depuis six
ans, le président n'a pas vraiment montré une passion pour les histoires de casting. Il
est même considéré comme un « mauvais DRH ». Alors ses stratèges y
pensent pour lui. « Il nous faut un mix : conserver des poids lourds,
faire monter des élus de la génération Macron comme les députés Maud Bregeon ou
Pierre Cazeneuve. Les former pour qu'ils puissent porter ensuite
l'héritage. » À moins qu'un pacte avec la droite d'opposition ne se
dessine dans la foulée des élections sénatoriales… « Dans ce cas, il faut
promouvoir des élus locaux, comme Christelle Morançais, Serge Grouard, Jean-François
Copé, imagine un autre. Et là, ça commence à faire bouger le système. »
Avec Gérard Larcher à Matignon ?
Les Français aiment les
changements alors un remaniement et remplacement de 1er ministre inféodé
et servile ne servant à rien collaborateur du président qu’il peut changer comme les chaussettes
qu’il porte avant qu’elles ne sentent trop mauvais n’est que pour faire
semblant de changer de politique et gouvernance du pays comme un ravalement de
façade d’une maison qui se lézarde que le locataire occupe et jouit du confort que
lui ont donné des Français trop gâtés et même réélu en plus car ayant peur du
lendemain qu’il ne rendra pas meilleur car lui on ne peut le changer indéboulonnable
apprenti autocrate qui s’entraine à imiter ceux déjà en place qu’il fréquente
et avec qui il va converser car c’est de plus en plus fréquents dans d’autres
pays importants connus dans notre monde instable en ébullition malade et la petite
France qui régresse depuis + de 40 ans mais là s’accélère dangereusement ?!
Car les Français apathiques râlent
bien sur et proteste comme d’habitude car frondeurs patentés indisciplinés c’est
dans leurs gènes historiques mais ne souffre pas encore assez semble-t-il et s’offusque
souvent de voir des peuples même pas sous-développés asservis par des dictateurs
encore plus nombreux dans le monde et dans leurs pays qu’on appelle démocrature
ersatz de dictature car cela fait mieux et moins peur dans les esprits des
citoyens lambda qui eux ne pense qu’à leur chacun pour soi et petits conforts ?!
Mais qui ne se rende pas
compte que l’on pourrait basculer dans ce type de régime qui ressemble un peu à
l’ancien monarchique millénaire passé par la faute des mauvais choix ou votes
des Français qui ont donné trop de pouvoirs presque absolus à leurs dirigeants bien-pensant
donneurs de leçons hypocrites !?
Mais réfléchir n’est pas la
qualité qui prime chez nos concitoyens c’est dommage car alors fini nos
libertés déjà écornées !?
Jdeclef 22/04/2023 10h38
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Au royaume des imbéciles les modérateurs du point sont des rois car dire la vérité que tout le monde peut voir n'est pas accepté sur ce Media le Point inféodé au pouvoir alors il bafoue la liberté d'expression!?
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