Baromètre
Ipsos-« Le Point » : Macron et Borne chutent, Le Pen se détache ?!
L’exécutif
continue de susciter le mécontentement de l’opinion. À gauche, Mélenchon marque
le pas tandis qu’un axe Roussel-Cazeneuve se dessine.
COMME ON NE PEUT SE DEBARASSER
DE CE CHEWING-GUM USAGE PRESIDENTIEL QUE L’ON DOIT TRAINER QUI COLLE A NOS
CHAUSSURES JUSQU’EN 2027 ?
MAIS QUAND EST-CE QUE LES FRANÇAIS
ARRIVERONS A MIEUX VOTER EN REFLECHISSANT MIEUX CAR C’EST LEUR DESTIN QU’IL
CONFIE A UN PRESIDENT A QUI EN PLUS ILS ONT DONNE TROP DE POUVOIR QU’IL UTILISE
MAL DANS CETTE VEME REPUBLIQUE QUI NE CORRESPOND PLUS AUX SOI-SISANT CHANGEMENTS
QU’ILS RECLAMENT DEPUIS + 40 ANS C’EST INCONCEVABLE ET DESESPERANT LA NIAISERIE
INCURABLE DE CERTAINS DE NOS CONCITOYENS QUI RALENT BEAUCOUP SEULE CHOSE QU’ILS
SAVENT FAIRE MAIS EN PENSANT À LEUR CHACUN POUR SOI BORNE DEVASTATEUR !?
MAIS QUI RECIDIVENT A CHAQUE
ELECTION PRESIDENTIELLE ALORS QU’IL FAUT CHANGER CETTE VEME REPUBLIQUE USEE
OBSOLETTE NE PROFITANT QU’A CETTE CLASSE POLITIQUE ET PARTIS RINGARDS DE TOUS
BORDS ET LEURS POLITICEINS QUI NE PENSENT QU’A EUX !?
la chute, jusqu'où ? La réforme des retraites est le chemin de croix
d'un président dont la popularité dégringole dans notre baromètre Ipsos-Le
Point. Emmanuel Macron a perdu 10 points d'opinions favorables
(28 %) depuis le début de l'année, son score le plus faible depuis
mai 2019. Et, souligne Federico Vacas, d'Ipsos, les jugements très
défavorables sur son action augmentent de 11 points
(de 35 à 46 %) – au total, 69 % des sondés ont un avis
négatif (5 points de plus). Le chef de l'État atteint des niveaux de
mécontentement équivalents au pire des années des présidences Chirac (qui était
à 27 % en juin 2005) et Sarkozy (29 % en avril 2011), mais
il garde de la marge par rapport à François Hollande, descendu à 13 %
d'avis favorables en septembre 2014.
L'actuel chef de l'État accuse les baisses les plus fortes chez les moins de
35 ans (- 9 points, à 29 %), les ouvriers (- 7 points, à
18 %), les ruraux (- 12 points, à 19 %). Pis, les bases de la
macronie s'effritent : - 22,3 % chez les professions
indépendantes (31 %), - 3,7 % chez les habitants de l'Île-de-France
(28,7 %), idem chez ceux de l'agglomération parisienne. Le président perd
plusieurs points chez ses alliés du MoDem : - 16,5 %
(53,4 %). En revanche, il est très soutenu par les centristes de
l'UDI : + 25 % d'opinions favorables (60,8 %).
Emmanuel
Macron et Élisabeth Borne : le point de non-retour ?
Tout comme Élisabeth Borne, qui tient la tête hors de l'eau grâce à eux :
les sympathisants UDI lui accordent 55,5 % d'opinions favorables
(+ 5,6 %). Mais la Première ministre connaît son pire score, à
23 %, en ayant perdu 11 points d'opinions favorables depuis
janvier, et subi 8 points de plus d'avis très défavorables
(47 %).
Va-t-elle quitter Matignon ? La rumeur de son départ enfle, et son sort
dépend des avis que doit rendre le Conseil constitutionnel, vendredi
14 avril. À ce stade, constatons seulement que l'impopularité de la cheffe
du gouvernement est à relativiser. La plupart de ses prédécesseurs ont connu
pareil sort, observe Federico Vacas en plongeant dans les archives de notre
baromètre. Alain Juppé était à 22 % en novembre 1996, Jean-Marc
Ayrault à 21 % en novembre 2013, Manuel Valls à 20 % en
juin 2016. Même Édouard Philippe au pouvoir avait chuté à 22 %
de jugements favorables en décembre 2018.
Le moment Le Pen
Quelques semaines après son départ de Matignon, le Havrais a pris la tête du
classement général des leaders et s'y est installé jusqu'à aujourd'hui, battant
des records de popularité. Mais, ce mois-ci, il perd 4 points
positifs (40 %) et se retrouve désormais talonné par Marine Le Pen, qui
atteint son record de confiance dans notre baromètre.
Surfant sur les vagues de mécontentement générées par la réforme des
retraites, la cheffe de file du RN gagne 4 points, engrange 39 %
de jugements favorables et talonne désormais Édouard Philippe : un seul
petit point sépare les deux présidentiables, même si les avis négatifs pour
Marine Le Pen sont plus importants (55 % contre 49 % au chef
d'Horizons). Le président du RN, Jordan Bardella, prend lui
aussi 4 points positifs (30 %) et bondit de la 8e à
la 4e place.
Pourquoi
Marine Le Pen se méfie des bons sondages « Jusque-là, la
baisse de popularité de l'exécutif ne bénéficiait à aucune opposition, relève Federico
Vacas. Le Rassemblement national progresse dans toutes les catégories de la
population. Il y a une vraie dynamique. » À noter toutefois que Marine Le
Pen ne gagne aucun point auprès des sympathisants LR, chez qui elle n'émarge
qu'au quatorzième rang, avec 41 % d'opinions favorables et 59 %
d'avis défavorables. Elle est devancée par son successeur à la tête du
parti, Jordan Bardella, qui prend 4 points auprès des LR (47 %),
sans décrocher de gros scores sur cette cible : il reste en 11e
position dans ce classement.
Les superstars des électeurs de droite restent Nicolas Sarkozy, qui
empoche 19 points supplémentaires et grimpe à 81 % d'opinions
favorables, et Édouard Philippe qui en gagne 10 de plus (75 %).
Les sympathisants LR sont aussi séduits par Bruno Le Maire, qui prend la
troisième position, avec 6 points positifs supplémentaires qui le
mènent à 66 % d'avis favorables.
Le ministre de l'Économie peaufine sa stature de présidentiable en
s'installant à la 3e place de notre classement général, avec
31 % de jugements favorables et 52 % d'avis mécontents
– 3 points de moins que Marine Le Pen. Dans un gouvernement
impopulaire, c'est à noter. Bruno Le Maire se place loin devant ses collègues –
et rivaux – Gérald Darmanin et Olivier Véran, respectivement en 8e
et 9e positions (27 %).
Un printemps Roussel ?
Côté gauche, Fabien Roussel fait une percée, bondissant de la 13e
à la 5e place (29 %). Celui qui vient d'être réélu avec plus de
80 % des voix à la tête du Parti communiste français multiplie les
apparitions publiques et les déclarations fracassantes quitte à bousculer son
camp, notamment avec sa déclaration sur l'immigration – « Ils ont
transformé nos frontières en passoires » –, sculptant une image de
gestionnaire pragmatique – pas dogmatique – et rassembleur.
Le communiste se rapproche de Bernard Cazeneuve qui, lui aussi très présent
dans les médias à la faveur de la sortie de son livre sur François Mauriac,
grignote 3 points (26 %) et 5 places (11e rang)
dans notre classement. Le début d'une reconfiguration à gauche ? Les
malheurs de la Nupes, notamment la déroute électorale en Ariège, et la
stratégie de violence menée par LFI se traduisent dans notre baromètre.
Carole
Delga : « Le bruit et la fureur ne nous amèneront pas à présider
le pays » Jean-Luc Mélenchon, contesté chez les siens, se
maintient à 71 % d'opinions favorables chez les sympathisants d'extrême
gauche, mais son capital s'étiole : il perd 9 points. Une chute
qui ne profite guère à Fabien Roussel, qui lui
aussi perd 4 points (40 %) dans ce segment de la
population.
Martine Aubry, la mutique de Lille, elle, gagne 8 points
(51 %). « Fabien Roussel progresse, mais surtout chez les
sympathisants macronistes (+ 5 points, à 22 %) et RN (+ 7
points, 23 %) parce qu'il joue les trublions à gauche », commente
Federico Vacas. Même mouvement pour Bernard Cazeneuve.
L'ex-Premier ministre de François Hollande chute de la 3e à la 8e
place chez les sympathisants socialistes (- 12 points, à 34 %) :
c'est Yannick Jadot, lui aussi silencieux, qui tire son épingle du jeu chez eux
bondissant de la 8e à la 2e place (48 %). Bernard
Cazeneuve séduit surtout les Marcheurs (+ 10 points, à 49 %).
Faudra-t-il ajouter son nom sur la liste des premiers ministrables
susceptibles, le cas échéant, de succéder à Élisabeth Borne à Matignon ?
La chute, jusqu'où ? La réforme des retraites est le chemin de croix
d'un président dont la popularité dégringole dans notre baromètre Ipsos-Le
Point. Emmanuel Macron a perdu 10 points d'opinions favorables
(28 %) depuis le début de l'année, son score le plus faible depuis
mai 2019. Et, souligne Federico Vacas, d'Ipsos, les jugements très
défavorables sur son action augmentent de 11 points
(de 35 à 46 %) – au total, 69 % des sondés ont un avis
négatif (5 points de plus). Le chef de l'État atteint des niveaux de
mécontentement équivalents au pire des années des présidences Chirac (qui était
à 27 % en juin 2005) et Sarkozy (29 % en avril 2011), mais
il garde de la marge par rapport à François Hollande, descendu à 13 %
d'avis favorables en septembre 2014.
L'actuel chef de l'État accuse les baisses les plus fortes chez les moins de
35 ans (- 9 points, à 29 %), les ouvriers (- 7 points, à
18 %), les ruraux (- 12 points, à 19 %). Pis, les bases de la
macronie s'effritent : - 22,3 % chez les professions
indépendantes (31 %), - 3,7 % chez les habitants de l'Île-de-France
(28,7 %), idem chez ceux de l'agglomération parisienne. Le président perd
plusieurs points chez ses alliés du MoDem : - 16,5 %
(53,4 %). En revanche, il est très soutenu par les centristes de
l'UDI : + 25 % d'opinions favorables (60,8 %).
Emmanuel
Macron et Élisabeth Borne : le point de non-retour ?
Tout comme Élisabeth Borne, qui tient la tête hors de l'eau grâce à eux :
les sympathisants UDI lui
accordent 55,5 % d'opinions favorables (+ 5,6 %). Mais la
Première ministre connaît son pire score, à 23 %, en ayant
perdu 11 points d'opinions favorables depuis janvier, et
subi 8 points de plus d'avis très défavorables (47 %).
Va-t-elle quitter Matignon ? La rumeur de son départ enfle, et son sort
dépend des avis que doit rendre le Conseil constitutionnel, vendredi
14 avril. À ce stade, constatons seulement que l'impopularité de la cheffe
du gouvernement est à relativiser. La plupart de ses prédécesseurs ont connu
pareil sort, observe Federico Vacas en plongeant dans les archives de notre
baromètre. Alain Juppé était à 22 % en novembre 1996, Jean-Marc
Ayrault à 21 % en novembre 2013, Manuel Valls à 20 % en
juin 2016. Même Édouard Philippe au pouvoir avait chuté à 22 %
de jugements favorables en décembre 2018.
Le moment Le Pen
Quelques semaines après son départ de Matignon, le Havrais a pris la tête du
classement général des leaders et s'y est installé jusqu'à aujourd'hui, battant
des records de popularité. Mais, ce mois-ci, il perd 4 points
positifs (40 %) et se retrouve désormais talonné par Marine Le Pen, qui
atteint son record de confiance dans notre baromètre.
Surfant sur les vagues de mécontentement générées par la réforme des
retraites, la cheffe de file du RN gagne 4 points, engrange 39 %
de jugements favorables et talonne désormais Édouard Philippe : un seul
petit point sépare les deux présidentiables, même si les avis négatifs pour
Marine Le Pen sont plus importants (55 % contre 49 % au chef
d'Horizons). Le président du RN, Jordan Bardella, prend lui aussi 4 points
positifs (30 %) et bondit de la 8e à la 4e place.
Pourquoi
Marine Le Pen se méfie des bons sondages « Jusque-là, la
baisse de popularité de l'exécutif ne bénéficiait à aucune opposition, relève
Federico Vacas. Le Rassemblement national progresse dans toutes les catégories
de la population. Il y a une vraie dynamique. » À noter toutefois que Marine
Le Pen ne gagne aucun point auprès des sympathisants LR, chez qui elle n'émarge
qu'au quatorzième rang, avec 41 % d'opinions favorables et 59 %
d'avis défavorables. Elle est devancée par son successeur à la tête du
parti, Jordan Bardella, qui prend 4 points auprès des LR (47 %),
sans décrocher de gros scores sur cette cible : il reste en 11e
position dans ce classement.
Les superstars des électeurs de droite restent Nicolas Sarkozy, qui
empoche 19 points supplémentaires et grimpe à 81 % d'opinions
favorables, et Édouard Philippe qui en gagne 10 de plus (75 %).
Les sympathisants LR sont aussi séduits par Bruno Le Maire, qui prend la
troisième position, avec 6 points positifs supplémentaires qui le
mènent à 66 % d'avis favorables.
Le ministre de l'Économie peaufine sa stature de présidentiable en
s'installant à la 3e place de notre classement général, avec
31 % de jugements favorables et 52 % d'avis mécontents
– 3 points de moins que Marine Le Pen. Dans un gouvernement
impopulaire, c'est à noter. Bruno Le Maire se place loin devant ses collègues –
et rivaux – Gérald Darmanin et Olivier Véran, respectivement en 8e
et 9e positions (27 %).
Un printemps Roussel ?
Côté gauche, Fabien Roussel fait une percée, bondissant de la 13e
à la 5e place (29 %). Celui qui vient d'être réélu avec plus de
80 % des voix à la tête du Parti communiste français multiplie les
apparitions publiques et les déclarations fracassantes quitte à bousculer son
camp, notamment avec sa déclaration sur l'immigration – « Ils ont
transformé nos frontières en passoires » –, sculptant une image de
gestionnaire pragmatique – pas dogmatique – et rassembleur.
Le communiste se rapproche de Bernard Cazeneuve qui, lui aussi très présent
dans les médias à la faveur de la sortie de son livre sur François Mauriac,
grignote 3 points (26 %) et 5 places (11e rang)
dans notre classement. Le début d'une reconfiguration à gauche ? Les
malheurs de la Nupes, notamment la déroute électorale en Ariège, et la
stratégie de violence menée par LFI se traduisent dans notre baromètre.
Carole
Delga : « Le bruit et la fureur ne nous amèneront pas à présider
le pays » Jean-Luc Mélenchon, contesté chez les siens, se
maintient à 71 % d'opinions favorables chez les sympathisants d'extrême
gauche, mais son capital s'étiole : il perd 9 points. Une chute
qui ne profite guère à Fabien Roussel, qui lui
aussi perd 4 points (40 %) dans ce segment de la
population.
Martine Aubry, la mutique de Lille, elle, gagne 8 points
(51 %). « Fabien Roussel progresse, mais surtout chez les
sympathisants macronistes (+ 5 points, à 22 %) et RN (+ 7
points, 23 %) parce qu'il joue les trublions à gauche », commente
Federico Vacas. Même mouvement pour Bernard Cazeneuve.
L'ex-Premier ministre de François
Hollande chute de la 3e à la 8e place chez les
sympathisants socialistes (- 12 points, à 34 %) : c'est Yannick
Jadot, lui aussi silencieux, qui tire son épingle du jeu chez eux bondissant de
la 8e à la 2e place (48 %). Bernard Cazeneuve séduit
surtout les Marcheurs (+ 10 points, à 49 %). Faudra-t-il ajouter son
nom sur la liste des premiers ministrables susceptibles, le cas échéant, de
succéder à Élisabeth Borne à Matignon ?
Ce type de sondage ou baromètre dit IPSOS/LE
POINT n’a aucune valeur surtout à l’instant « T » avec un président
qui a été réélu jusqu’en 2027 par des Français qui auraient mieux fait de mieux
réfléchir avant de se plaindre après car peureux comme d’habitude pour ceux qui
ont votés mais pas nombreux mais ne représentant pas une majorité de Français dans
ce système électoral à 2 tours qui favorise le sortant pour son 2eme
quinquennat !?
Il ne sert qu’à rapporter
aux instituts de sondages dont c’est le métier pour s’enrichir ou les médias
comme le Point pour augmenter leurs tirages !
Et cela plait au Français
lambda bon publics hyper naïfs qui disent s’intéresser à la politique et leurs
politiciens de tous bords qu’ils ont élu voir réélu qui avalent tout il suffit
que ce soit par exemple le président qui fasse un de ses discours alambiqués
dont certains n’y comprennent rien assortis de promesses fumeuses rarement
tenues (enfin pour ceux qui votent encore car l’abstention elle se porte très
bien !?)
Mais les autres politiciens
de tous bords dont certains sont en plus mal élevés comme des aboyeurs de foire
qui
ne roulent que pour eux pas
pour les Français ou la France tout comme les citoyens lambda quand on leur
demande car « francs comme des ânes qui reculent » et disent :
« mais moi je n’ai pas voté pour le président au 2eme tour !?)
En ce qui concerne le
présent cela ne concerne pas le président que ces mêmes Français naïfs ont
réélu seule la 1ere ministre ne va pas résister bien longtemps comme
tous les 1ers ministres passés interchangeables par le choix de nos présidents
passés quand le pays va mal pour faire croire à un faux changement réclamé par les
Français depuis + 40 ans ce qui est une escroquerie intellectuelle de nos
dirigeants celui-ci en place ne faisant pas mieux !?
Ce qui est désespérant ce
sont les Français lambda qui ne change pas et encore pas de quoi être fier !?
Jdeclef 12/04/2023 13h13LP
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