Pourquoi
von der Leyen accompagne Macron à Pékin ?!
Pour
affronter Xi Jinping, le président français et la dirigeante de la
Commission européenne ont élaboré une stratégie « bon flic-mauvais
flic ».
PAUVRE
DAME QUI S’EST FAIT PIEGEE PAR NOTRE TOUT PETIT MONARQUE QUI N’EST DÉJÀ PAS CAPABLE
DE GERER LA FRANCE DONT IL A LA CHARGE ET ELU ET REELU PAR DEFAUT PAR DES FRANÇAIS
SI NIAIS QU’INCURABLES !?
Entre la guerre en Ukraine et des manifestations en France qui n'en
finissent pas, Emmanuel Macron marchera sur des œufs pour le premier
voyage présidentiel français en Chine depuis plus de trois ans. En mission pour
convaincre Xi Jinping de raisonner Vladimir Poutine, le président français veut
d'abord « reconnecter » après la « volatilité des trois années
de zéro Covid », durant lesquelles les déplacements dans l'empire du
Milieu étaient impossibles, et il se garde donc bien de soulever publiquement
les sujets qui fâchent. De Pékin à Canton, le programme déroule une offensive
de charme pour le président de la République, qui sera épaulé par une
imposante délégation d'industriels et de vedettes de la culture française,
comme le réalisateur Jean-Jacques Annaud, venu présenter son Notre-Dame
brûle pour sa sortie en Chine.
Pour autant, Paris se défend d'une approche naïve. « Nous sommes
lucides sur le fait que nous arrivons à un moment de tension très forte »,
reconnaît-on à l'Élysée en pointant la guerre en Ukraine et les tensions
sino-américaines. Pour signifier cette lucidité aux hôtes chinois, Paris embarque
la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui vient de
prononcer un discours très ferme à Bruxelles. L'ancienne ministre allemande de
la Défense a dessiné une nouvelle stratégie chinoise de l'Union européenne
jeudi 30 mars, devant un parterre de diplomates et de chercheurs, dans le
cadre d'une conférence organisée par le Mercator Institute for China Studies
(Merics) et l'European Policy Centre, deux groupes de réflexion européens.
L’objectif clair du Parti communiste chinois
est un changement systémique de l’ordre international.Ursula von der Leyen
« L'objectif clair du Parti communiste chinois est un changement
systémique de l'ordre international avec la Chine en son centre », a
déclaré Ursula von der Leyen, peignant avec une franchise rare les points
d'achoppement de la relation avec Pékin. Précisant même, au regard de la
récente visite de Xi Jinping auprès de Vladimir Poutine : « Nous
avons vu les démonstrations d'amitié à Moscou qui en disent long sur cette
nouvelle vision d'un ordre international. […] La manière dont la Chine
continuera d'interagir avec la guerre de Poutine sera un facteur déterminant
pour l'avenir des relations UE-Chine. »
Von der Leyen bien plus critique que Macron
Elle n'a oublié aucun des griefs accumulés depuis cinq ans entre Européens
et Chinois : « Graves violations des droits de l'homme au
Xinjiang », « mesures de représailles contre la Lituanie et d'autres
entreprises européennes », « boycotts populaires contre les marques
de vêtements pour s'être prononcés en faveur des droits de l'homme ou sanctions
contre des membres du Parlement européen, des fonctionnaires et des
institutions de recherche pour leur prise de position sur les actions de la
Chine »… Parmi les cibles des sanctions chinoises figure d'ailleurs le
think tank Merics, hôte de la conférence.
Xi Jinping, architecte du nouvel ordre mondial
Alors qu'Emmanuel Macron est parfois décrié par certains en Europe et aux États-Unis
comme un partisan naïf de la conciliation avec Pékin, le ton plus critique de
von der Leyen a amené certains observateurs à spéculer sur une absence de
coordination entre Paris et Bruxelles. La présidente de la Commission est
connue pour ses affinités avec Washington, et son nom circule même pour
succéder au secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, dont le mandat
s'achève cette année.
Mais le Berlaymont se défend d'avoir pris de court l'Élysée : « La
présidente de la Commission (et son cabinet) ont été en étroit contact avec le
président Macron et son équipe sur la préparation du discours, ainsi qu'avec
d'autres leaders européens », fait savoir au Point Eric
Mamer, porte-parole d'Ursula von der Leyen. « Nous sommes en
contact quotidien avec le cabinet de Mme von der Leyen,
assure-t-on aussi à l'Élysée. Ses propos reflètent la stratégie que nous avons
adoptée ensemble en 2019. » L'équipe d'Emmanuel Macron considère qu'à
l'opposé des critiques qui lui sont souvent adressées, ce serait Paris qui
aurait impulsé le durcissement de la politique de l'UE à l'égard de Pékin.
« Aujourd'hui, nous constatons que les éléments que nous défendions il y a
cinq ans sont devenus le barycentre de la position européenne »,
dit-on à l'Élysée.
« Stratégie connectée »
La répartition des rôles est somme toute classique : « bad
cop », comme l'ont surnommée deux analystes européens, von der Leyen
rappellerait que le Vieux Continent n'est pas dupe, tandis que le « bon
flic » Macron offrirait une main tendue. Le déjeuner organisé lundi à
Paris entre le Français et l'Allemande devrait permettre de roder le duo à la
veille du départ. Pour le chercheur à la Fondation pour la recherche
stratégique Antoine Bondaz, spécialiste de la Chine, la distance entre Paris et
Bruxelles est moins grande qu'il n'y paraît :
« Avec son discours, von der Leyen n'est pas non plus dans la
confrontation avec la Chine, nuance-t-il. Elle plaide pour le derisking [la
minimisation des risques, NDLR] plutôt que le découplage et elle ne parle
pas du tout des États-Unis. Elle a trouvé un bon équilibre. » L'analyste
trouve cependant plus à redire sur les non-dits de la diplomatie française, qui
s'en remet trop souvent à Bruxelles pour hausser le ton : « Notre
ambiguïté est à nos dépens, regrette-t-il. On a un problème de communication
plus que de stratégie diplomatique. »
Pour Philippe Le Corre, chercheur à l'Asia Society, qui vient de signer une
note, « Le défi chinois de l'Europe : la voie étroite pour la France,
l'Allemagne et l'UE », cette possibilité de jouer sur les nuances des
diplomaties nationale et européenne est un « atout ». « Les
relations au niveau UE-Chine sont mauvaises », admet-il. L'accord
d'investissement global signé en 2020 paraît enterré alors que Pékin
maintient ses sanctions contre des élus et institutions européennes. Le « réengagement »
avec la Chine reste cependant possible au travers des États membres, décrypte
Philippe Le Corre : « Deux pays pour des raisons différentes veulent
pousser la relation avec la Chine. En Allemagne, Scholz défend ses intérêts
commerciaux, d'autant plus que sa coalition connaît des difficultés. Macron,
lui, veut se relancer au niveau international, et au niveau européen. »
Après un voyage de Scholz à Pékin très critiqué en novembre 2022, la
France serait maintenant dans une meilleure position pour tenter sa chance.
Le moteur « a redémarré »
Non pas tant du fait de la relation bilatérale, en piteux état. « Au
Quai d'Orsay, on dit que le moteur a “redémarré” », rapporte Philippe Le
Corre, notant que l'expression trahit le constat d'années difficiles. De fait,
la pandémie a ramené investissements et coopérations quasi au point mort,
tandis que la balance commerciale s'est creusée au profit de Pékin. L'atout du
président français serait ses relations anciennes avec le président chinois.
« Macron a rencontré Xi beaucoup plus que ses homologues européens »,
rappelle le chercheur de l'Asia Society. Mais, autant que sur la
familiarité, il pense qu'il faut miser sur la franchise. En signifiant, par
exemple, aux Chinois les risques qu'ils prendraient à soutenir davantage
l'invasion russe : perdre l'Europe, premier client de la Chine dans le
monde. « Quand on met la barre haut avec les Chinois, on obtient
quelque chose au milieu de la rivière », dit-il.
Le livre qui appelle à regarder la Chine en face
Signes d'espoir pour l'Ukraine ?
Une passerelle diplomatique aurait été ouverte en coulisse. « Nous
travaillons avec les Chinois sur la question de la sécurisation des centrales
nucléaires en Ukraine », précise la présidence française. Le but :
arriver à un premier pas concret, plutôt que de viser l'impossible découplage
entre Xi et Poutine. « Le président ira en Chine non pas pour
remettre en cause les lignes rouges chinoises, notamment le refus de condamner
la Russie, mais pour trouver […] des initiatives […] au bénéfice de la population
ukrainienne et ensuite créer un chemin pour identifier une solution à cette
guerre à moyen terme. »
2 bavards valent peut être mieux qu’un seul de nos dirigeants européens et (s’ils
parlent seulement que de commerce) ils ont une petite chance d'intéresser Xi Jing pin mais essayer de déboulonner l’accord
avec la Russie poutinienne est une gageure de par l’histoire ancienne de la CHINE
communiste et sa révolution totalitaire qui l’a amenée dans les 30 dernières années
à se redresser à une vitesse remarquable et qui en a fait la seconde puissance mondiale
avec comme conçurent les USA et aussi cette fédération russe ex soviétique
alliée de circonstance et de fait depuis sa création depuis MAO TSE TUNG EN
1948 !?
Ce grand pays s’est relevé des ex colonisateurs occidentaux qu’ils n’aiment
pas qui ont profité de la Chine en l’occupant jusqu’en fin des années 1930 mais
dont ils géraient après leur période historique impériale déchue !
Mais l’après-guerre mondiale en restaurant le communisme pur et dure comme
la Corée du nord sa marionnette ou CUBA qui a versé dans le tourisme qui
rapporte plus que la doctrine bornée communiste !
Notre gentil couple donneurs de leçons bienpensant : la
présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et notre petit
président Français bon chic bon genre devraient déjà apprendre à comprendre la mentalité
des asiatiques qui ne raisonne pas comme les occidentaux car le président
CHINOIS hyper puissant travaille pour lui et pour son pays et son peuple qui
fait encore masse derrière lui car endoctriné depuis des siècles avant par
leurs empereurs de cet empire du milieu et maintenant après l’épisode de la colonisation
occidentale ont un dictateur totalitaire après MAO qui peut effrayer le reste
du monde y compris les USA car usés par leur démocratie et qui ont déjà de
problèmes de gouvernance !?
La preuve l’U.E. et les USA n’arrivent pas à se
débarrasser de ce dictateur russe et piétine à essayer d’aider efficacement
cette Ukraine européenne alors qu’ils cessent leurs gesticulations
diplomatiques stériles avec la CHINE !?
jdeclef 03/04/2023 15h27
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire