lundi 3 avril 2023

Quand il s’agit de bavarder ou faire des gesticulations diplomatiques internationales stériles avec tout le monde notre Président est toujours partant et il a réussi à entrainer la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen dans cette galère !?

 

Pourquoi von der Leyen accompagne Macron à Pékin ?!

Pour affronter Xi Jinping, le président français et la dirigeante de la Commission européenne ont élaboré une stratégie « bon flic-mauvais flic ».

PAUVRE DAME QUI S’EST FAIT PIEGEE PAR NOTRE TOUT PETIT MONARQUE QUI N’EST DÉJÀ PAS CAPABLE DE GERER LA FRANCE DONT IL A LA CHARGE ET ELU ET REELU PAR DEFAUT PAR DES FRANÇAIS SI NIAIS QU’INCURABLES !?

Entre la guerre en Ukraine et des manifestations en France qui n'en finissent pas, Emmanuel Macron marchera sur des œufs pour le premier voyage présidentiel français en Chine depuis plus de trois ans. En mission pour convaincre Xi Jinping de raisonner Vladimir Poutine, le président français veut d'abord « reconnecter » après la « volatilité des trois années de zéro Covid », durant lesquelles les déplacements dans l'empire du Milieu étaient impossibles, et il se garde donc bien de soulever publiquement les sujets qui fâchent. De Pékin à Canton, le programme déroule une offensive de charme pour le président de la République, qui sera épaulé par une imposante délégation d'industriels et de vedettes de la culture française, comme le réalisateur Jean-Jacques Annaud, venu présenter son Notre-Dame brûle pour sa sortie en Chine.

Pour autant, Paris se défend d'une approche naïve. « Nous sommes lucides sur le fait que nous arrivons à un moment de tension très forte », reconnaît-on à l'Élysée en pointant la guerre en Ukraine et les tensions sino-américaines. Pour signifier cette lucidité aux hôtes chinois, Paris embarque la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui vient de prononcer un discours très ferme à Bruxelles. L'ancienne ministre allemande de la Défense a dessiné une nouvelle stratégie chinoise de l'Union européenne jeudi 30 mars, devant un parterre de diplomates et de chercheurs, dans le cadre d'une conférence organisée par le Mercator Institute for China Studies (Merics) et l'European Policy Centre, deux groupes de réflexion européens.

L’objectif clair du Parti communiste chinois est un changement systémique de l’ordre international.Ursula von der Leyen

« L'objectif clair du Parti communiste chinois est un changement systémique de l'ordre international avec la Chine en son centre », a déclaré Ursula von der Leyen, peignant avec une franchise rare les points d'achoppement de la relation avec Pékin. Précisant même, au regard de la récente visite de Xi Jinping auprès de Vladimir Poutine : « Nous avons vu les démonstrations d'amitié à Moscou qui en disent long sur cette nouvelle vision d'un ordre international. […] La manière dont la Chine continuera d'interagir avec la guerre de Poutine sera un facteur déterminant pour l'avenir des relations UE-Chine. »

Von der Leyen bien plus critique que Macron

Elle n'a oublié aucun des griefs accumulés depuis cinq ans entre Européens et Chinois : « Graves violations des droits de l'homme au Xinjiang », « mesures de représailles contre la Lituanie et d'autres entreprises européennes », « boycotts populaires contre les marques de vêtements pour s'être prononcés en faveur des droits de l'homme ou sanctions contre des membres du Parlement européen, des fonctionnaires et des institutions de recherche pour leur prise de position sur les actions de la Chine »… Parmi les cibles des sanctions chinoises figure d'ailleurs le think tank Merics, hôte de la conférence.

Xi Jinping, architecte du nouvel ordre mondial Alors qu'Emmanuel Macron est parfois décrié par certains en Europe et aux États-Unis comme un partisan naïf de la conciliation avec Pékin, le ton plus critique de von der Leyen a amené certains observateurs à spéculer sur une absence de coordination entre Paris et Bruxelles. La présidente de la Commission est connue pour ses affinités avec Washington, et son nom circule même pour succéder au secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, dont le mandat s'achève cette année.

Mais le Berlaymont se défend d'avoir pris de court l'Élysée : « La présidente de la Commission (et son cabinet) ont été en étroit contact avec le président Macron et son équipe sur la préparation du discours, ainsi qu'avec d'autres leaders européens », fait savoir au Point Eric Mamer, porte-parole d'Ursula von der Leyen. « Nous sommes en contact quotidien avec le cabinet de Mme von der Leyen, assure-t-on aussi à l'Élysée. Ses propos reflètent la stratégie que nous avons adoptée ensemble en 2019. » L'équipe d'Emmanuel Macron considère qu'à l'opposé des critiques qui lui sont souvent adressées, ce serait Paris qui aurait impulsé le durcissement de la politique de l'UE à l'égard de Pékin. « Aujourd'hui, nous constatons que les éléments que nous défendions il y a cinq ans sont devenus le barycentre de la position européenne », dit-on à l'Élysée.

« Stratégie connectée »

La répartition des rôles est somme toute classique : « bad cop », comme l'ont surnommée deux analystes européens, von der Leyen rappellerait que le Vieux Continent n'est pas dupe, tandis que le « bon flic » Macron offrirait une main tendue. Le déjeuner organisé lundi à Paris entre le Français et l'Allemande devrait permettre de roder le duo à la veille du départ. Pour le chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique Antoine Bondaz, spécialiste de la Chine, la distance entre Paris et Bruxelles est moins grande qu'il n'y paraît :

« Avec son discours, von der Leyen n'est pas non plus dans la confrontation avec la Chine, nuance-t-il. Elle plaide pour le derisking [la minimisation des risques, NDLR] plutôt que le découplage et elle ne parle pas du tout des États-Unis. Elle a trouvé un bon équilibre. » L'analyste trouve cependant plus à redire sur les non-dits de la diplomatie française, qui s'en remet trop souvent à Bruxelles pour hausser le ton : « Notre ambiguïté est à nos dépens, regrette-t-il. On a un problème de communication plus que de stratégie diplomatique. »

Pour Philippe Le Corre, chercheur à l'Asia Society, qui vient de signer une note, « Le défi chinois de l'Europe : la voie étroite pour la France, l'Allemagne et l'UE », cette possibilité de jouer sur les nuances des diplomaties nationale et européenne est un « atout ». « Les relations au niveau UE-Chine sont mauvaises », admet-il. L'accord d'investissement global signé en 2020 paraît enterré alors que Pékin maintient ses sanctions contre des élus et institutions européennes. Le « réengagement » avec la Chine reste cependant possible au travers des États membres, décrypte Philippe Le Corre : « Deux pays pour des raisons différentes veulent pousser la relation avec la Chine. En Allemagne, Scholz défend ses intérêts commerciaux, d'autant plus que sa coalition connaît des difficultés. Macron, lui, veut se relancer au niveau international, et au niveau européen. » Après un voyage de Scholz à Pékin très critiqué en novembre 2022, la France serait maintenant dans une meilleure position pour tenter sa chance.

Le moteur « a redémarré »

Non pas tant du fait de la relation bilatérale, en piteux état. « Au Quai d'Orsay, on dit que le moteur a “redémarré” », rapporte Philippe Le Corre, notant que l'expression trahit le constat d'années difficiles. De fait, la pandémie a ramené investissements et coopérations quasi au point mort, tandis que la balance commerciale s'est creusée au profit de Pékin. L'atout du président français serait ses relations anciennes avec le président chinois. « Macron a rencontré Xi beaucoup plus que ses homologues européens », rappelle le chercheur de l'Asia Society. Mais, autant que sur la familiarité, il pense qu'il faut miser sur la franchise. En signifiant, par exemple, aux Chinois les risques qu'ils prendraient à soutenir davantage l'invasion russe : perdre l'Europe, premier client de la Chine dans le monde. « Quand on met la barre haut avec les Chinois, on obtient quelque chose au milieu de la rivière », dit-il.

Le livre qui appelle à regarder la Chine en face

Signes d'espoir pour l'Ukraine ? Une passerelle diplomatique aurait été ouverte en coulisse. « Nous travaillons avec les Chinois sur la question de la sécurisation des centrales nucléaires en Ukraine », précise la présidence française. Le but : arriver à un premier pas concret, plutôt que de viser l'impossible découplage entre Xi et Poutine. « Le président ira en Chine non pas pour remettre en cause les lignes rouges chinoises, notamment le refus de condamner la Russie, mais pour trouver […] des initiatives […] au bénéfice de la population ukrainienne et ensuite créer un chemin pour identifier une solution à cette guerre à moyen terme. »

2 bavards valent peut être mieux qu’un seul de nos dirigeants européens et (s’ils parlent seulement que de commerce) ils ont une petite chance d'intéresser  Xi Jing pin mais essayer de déboulonner l’accord avec la Russie poutinienne est une gageure de par l’histoire ancienne de la CHINE communiste et sa révolution totalitaire qui l’a amenée dans les 30 dernières années à se redresser à une vitesse remarquable et qui en a fait la seconde puissance mondiale avec comme conçurent les USA et aussi cette fédération russe ex soviétique alliée de circonstance et de fait depuis sa création depuis MAO TSE TUNG EN 1948 !?

Ce grand pays s’est relevé des ex colonisateurs occidentaux qu’ils n’aiment pas qui ont profité de la Chine en l’occupant jusqu’en fin des années 1930 mais dont ils géraient après leur période historique impériale déchue !

Mais l’après-guerre mondiale en restaurant le communisme pur et dure comme la Corée du nord sa marionnette ou CUBA qui a versé dans le tourisme qui rapporte plus que la doctrine bornée communiste !

Notre gentil couple donneurs de leçons bienpensant : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et notre petit président Français bon chic bon genre devraient déjà apprendre à comprendre la mentalité des asiatiques qui ne raisonne pas comme les occidentaux car le président CHINOIS hyper puissant travaille pour lui et pour son pays et son peuple qui fait encore masse derrière lui car endoctriné depuis des siècles avant par leurs empereurs de cet empire du milieu et maintenant après l’épisode de la colonisation occidentale ont un dictateur totalitaire après MAO qui peut effrayer le reste du monde y compris les USA car usés par leur démocratie et qui ont déjà de problèmes de gouvernance !?

La preuve l’U.E. et les USA n’arrivent pas à se débarrasser de ce dictateur russe et piétine à essayer d’aider efficacement cette Ukraine européenne alors qu’ils cessent leurs gesticulations diplomatiques stériles avec la CHINE !?

jdeclef 03/04/2023 15h27


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