Élisabeth
Borne, Première ministre en sursis d’une France « en convalescence » (non
encore plus malade ?!)
LETTRE DU
PALAIS. La cheffe du gouvernement, qui s’est confiée au « Point »,
appelle à « ne pas humilier les syndicats » en pleine crise des
retraites.
Mme BORNE ne
sert pas à grand-chose mais le pire c’est que le président aussi qui s’en sert
de marionnette et çà c’est plus que préoccupant !?
Elle n’est
pas loin de la corbeille ou l’on jette les mouchoirs en papier usagé mais
montre que ces politiciens jusqu’au plus haut de l’état n’ont aucun amour propre
et qui se moque des Français ce qui est lamentable !
La macronie est en pleine ébullition. Depuis la déflagration du 49.3 sur les
retraites puis la motion de censure écartée de justesse, l'entourage du
président cherche de toute urgence comment tourner la page de ce
funeste feuilleton. Il faudrait renverser la table, imaginer une nouvelle
façon de gouverner, inventer de nouveaux objets politiques, remanier en
profondeur le dispositif, de Matignon au cabinet élyséen en passant,
évidemment, par le gouvernement. « Les retraites ont cristallisé les
tensions. Le président sait qu'il doit bouger. Il doit renverser le système,
sinon, il est mort », assène un membre du premier cercle, qui milite
ardemment pour un changement de Premier ministre. « Il y a eu un énorme
raté, elle a montré qu'elle n'avait ni capital technique ni capital
affectif. Il faut un bouc émissaire. »
Est-ce parce qu'elle se sait menacée et condamnée à quitter son poste au
plus tard dans quelques petits mois qu'Élisabeth Borne veut faire entendre
sa propre vision sur l'après-retraites, sa sensibilité et sa
différence sur ce que le chef de l'État a qualifié de « moment
d'incandescence politique » ? La Première ministre, qui vient de
passer le cap fatidique des dix mois et dix-huit jours à Matignon, soit la
durée du bail de la première et unique femme qui l'a précédée dans ces
fonctions, Édith Cresson, cherche-t-elle à sauver sa peau coûte que
coûte ? Rue de Varenne, où une poignée de journalistes, dont Le Point,
ont été reçus, point d'agitation. Le flegme et la décontraction apparente de la
cheffe de gouvernement tranchent avec l'extrême fébrilité dans les rangs.
« Faut laisser passer » : l'exécutif
contraint à la stratégie du dos rondLe grand
changement ? Pas son tempo. Elle préfère le pas-à-pas à l'offensive
débridée. « Il y a une nécessité de respecter une période de convalescence
et de ne pas brusquer les choses. Nous sortons d'une opposition, il faut un
temps de décantation, d'apaisement. Ce n'est pas le moment de donner des coups
de volant ou de lancer des choses clivantes », considère Élisabeth Borne,
tandis que des centaines de rassemblements prenaient forme partout en France,
pour la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Emmanuel
Macron se trouvait quant à lui à 8 000 kilomètres, en voyage officiel
en Chine.
« Madame 49.3 »
« Convalescence. » L'ancienne préfète ne transpose-t-elle pas sans
le savoir sa situation sur l'état du pays ? Derrière des traits durs et un
tempérament réputé austère et rigide, la Première ministre n'a jamais
supporté d'être considérée comme « Madame 49.3 ». Après celui sur les
retraites, le onzième depuis sa nomination mi-mai, la polytechnicienne avait
même craqué devant les députés de la majorité et laissé échapper quelques
larmes. Mardi, lors d'un apéritif avec une dizaine de parlementaires, l'un
d'entre eux, indulgent, lui a rapporté que dans sa circonscription, personne
n'exprimait de rejet vis-à-vis de l'hôte de Matignon. « Elle était
contente, elle a souri, on a vu que c'était particulièrement agréable pour elle
d'entendre des propos positifs alors qu'elle ne se prend que des tôles »,
rapporte un participant.
Réforme des retraites : Élisabeth Borne seule dans la
tempête « S'il y a un terme que je récuse, c'est le
passage en force, confie Élisabeth Borne, recevant quelques médias en petit
comité, dont Le Point. Ceux qui disent que la démocratie a été bafouée
sont ceux qui ont dévoyé les procédures parlementaires et empêché le
vote. » Humblement, celle que certains poids lourds raillent pour son côté
« techno » reconnaît avoir beaucoup appris au cours des dernières
semaines. Pas seulement sur le pedigree des 61 députés Les
Républicains – elle peut réciter un à un leur nom par cœur –, mais sur
« l'instabilité » de la période. « Nous serons plus prudents à
l'avenir. Nous devons tirer toutes les leçons d'une majorité relative dans le
contexte actuel, anticiper les textes, mener un travail transpartisan »,
égrène-t-elle en triturant un crayon de bois. « Le moment interpelle
beaucoup. Jamais l'extrême gauche n'a, avec autant de force, porté une
déstabilisation des institutions. L'antiparlementarisme risque de mener
l'extrême droite au pouvoir. À l'Assemblée, il n'y a pas une séance qui ne
se déroule normalement. Il y a une violence décomplexée », brocarde l'élue
du Calvados, raccord, sur ce point, avec le discours d'Emmanuel Macron.
Le groupe LR n’est pas stabiliséUn proche d’Élisabeth Borne
Bien sûr, elle en veut à Laurent Berger. Qu'il dénonce une « crise
démocratique » l'a ulcérée, au moment où une partie de la gauche Nupes met
dangereusement en doute la légitimité des institutions. En passant
de 65 à 64 ans le report de l'âge légal à la retraite, en cédant
tout un tas de mesures d'accompagnement dès la présentation du texte le
10 janvier, la Première ministre pensait s'attirer, si ce n'est le
soutien, au moins l'opposition modérée du porte-drapeau de la CFDT, qui s'est
finalement affirmé à la pointe de la lutte syndicale. Et que dire des LR !
Les chefs à plume l'avaient assurée que le vote du texte au Sénat puis la
commission mixte paritaire conclusive finiraient d'embarquer les derniers
hésitants de l'Assemblée… Résultat, dix-neuf d'entre eux ont apporté
leur voix à la motion de censure transpartisane. « Ceux-là, on peut
douter qu'ils montent à bord ! » ironise l'un de ses proches.
« Le groupe LR n'est pas stabilisé. »
« Je ne suis pas là pour simplement administrer le pays »
Emmanuel Macron lui a pourtant confié la délicate mission
« d'élargir » la majorité et de bâtir un « programme de
gouvernement ». Élisabeth Borne a d'ores et déjà indiqué au président
qu'en l'état, les groupes au Parlement étaient tellement secoués qu'il lui
était impossible de faire monter à bord des personnalités de l'opposition. D'un
côté comme de l'autre de l'échiquier, il n'y a aucun partenaire sur qui
compter : les socialistes sont prisonniers de leur alliance avec La France
insoumise, les LR ne sont pas fiables. Cette grande commise d'État a dû
apprendre le mode d'emploi parlementaire, parfois à ses dépens. « La
coalition, ça ne vole pas, ce sera donc du texte par texte », fait savoir
son entourage, appelant à « ne pas humilier les syndicats ».
« Nous devons bâtir des majorités de projet, mais avant d'aller chercher
des alliés, il faut redonner du sens à notre action, donner du souffle à ce
qu'on veut faire, avertit la Première ministre. Il faut noter que la
majorité est restée unie. Je ne suis pas là pour simplement administrer le
pays, il faut pouvoir porter des choses. » Elle cite en premier lieu la
nécessité de présenter un « agenda ambitieux sur le travail », de
reprendre « les marqueurs forts du macronisme tels que la lutte
contre le déterminisme social » notamment concernant les jeunes. Façon de
convaincre que la suite s'écrira avec elle.
Notre intérêt est désormais de faire bloc, le
redémarrage du quinquennat doit se faire pas à pas et elle est la mieux placée
pour celaStanislas Guerini
Pour évoquer ces chantiers, l'hôte de Matignon ne doute pas qu'une fois la
réforme des retraites promulguée, le dialogue social reprendra. « Je ne
crois pas que les syndicats feront la politique de la chaise vide après la
décision du Conseil constitutionnel. Il faudra, le moment venu, rembrayer sur
des concertations », fait-elle savoir. Beaucoup au sein du gouvernement
s'attendent à ce que les Sages censurent la partie « sucrée » du
texte pour valider la mesure d'âge, ce qui pourrait permettre à la Première
ministre de récupérer certaines mesures sur l'emploi des séniors, la fonction
publique ou les carrières longues dans un futur projet de loi sur le travail.
L'ancienne conseillère de Lionel Jospin se félicite d'ailleurs d'avoir pu
échanger, la veille, avec les huit représentants de l'intersyndicale. Élisabeth
Borne a salué leur rôle et leur attitude responsable dans les manifestations.
« Il n'y a eu aucun claquage de porte. Le climat était poli, respectueux.
Ça a de la valeur, vante Stanislas Guerini, ministre de la Fonction publique,
présent à la réunion. C'est une haie qu'elle a passée. Notre intérêt est
désormais de faire bloc, le redémarrage du quinquennat doit se faire pas à pas
et elle est la mieux placée pour cela. »
Elle se bat pour rester. Je n’aurais pas
imaginé à ce point.
Après un déplacement dans l'Aveyron vendredi,
la Première ministre reprendra son cycle de consultations politiques, la
semaine prochaine. « Elle se bat pour rester. Je n'aurais pas imaginé à ce
point », s'étonne-t-on au gouvernement. La Première ministre n'ignore
rien des ambitions et des manœuvres, au sein de l'exécutif comme en
dehors, de ceux qui veulent sa place ou rêvent de la voir flancher. Les
critiques venues tout droit du château ? Ça ne l'empêche pas de vivre. Un
remaniement ? À voir. La nomination d'une nouvelle équipe pourrait
lui permettre de retrouver un peu d'oxygène et d'autorité. « On va
continuer comme avant. La Première ministre va poursuivre avec une force
politique amoindrie, une partie de la majorité sera frustrée, mais se
ressoudera derrière elle par défaut. Ça peut tenir, mais ça ne fait pas
rêver », résume, dépité, un stratège du Palais-Bourbon.
Disons-le tout net Mme BORNE
devrait préparer son départ et régler les affaires courantes et surtout cessons
de la plaindre car personne ne la forcé à être 1ere ministre en bonne
collaboratrice servile d’un président qui décide tout (et quand il le fait ) car
il a bien du mal a enchaîner les idées ou reformes qu’il disait vouloir faire à
par discourir et vouloir donner des leçons de bienpensant partout et par le
trop de pouvoirs que lui ont donné les Français par cette Vème république obsolète
usée !
Car le défilé des 1ers ministres
(peu utiles) sont tous nommés par leurs dirigeants en place changeant de plus
en plus rapidement dans les mandatures de leurs présidents qui les choisissent
comme des collaborateurs (titre employé par N.SARKOZY avec son 1er
ministre FILLON) car hyper serviles fusibles qu’ils changent périodiquement sur
le tableau électrique de leurs mauvaises politiques politiciennes stériles !?
Quant à la MACRONIE (ou « ma
connerie ») excuser ce mauvais jeu de mot trivial) elle ne survivra pas au
président actuel car ne pouvant être réélu par notre constitution !?
À moins que notre petit
monarque ne dissolve l’Assemblée nationale pour essayer de déclencher un changement
pour marquer son passage si médiocre à la tête de notre pays et redorer la
place de la France qui continue à chuter à l’international car on ne l’écoute même
plus !?
Mais rappelons nous ce sont
encore les Français qui votent pour leurs soi-disant élites politiques donc c’est
leur faute si cela ne leur convient pas mais ils sont d’incurables perdants !?
Jdeclef 07/04/2023 12h32
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