« C’est
incompréhensible » : malaise après les déclarations d’Emmanuel Macron
sur Taïwan !?
Le chef de
l’État a appelé dimanche l’Union européenne à ne pas « être
suiviste » des États-Unis et de la Chine au sujet de Taïwan, provoquant un
tollé.
CELA NE PEUT DONNER QUE DE
MAUVAIS RESULTATS AVEC NOTRE PRESIDENT HORS SOL DES REALITES INTERIEURES ET
INTERNATIONALES ET DES FRANCAIS QUI VOTENT SI MAL ?!
Il avait pourtant été averti par des experts et même des fidèles : sa
visite en Chine allait inévitablement percuter une rencontre à Los Angeles entre
la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen et le chef des républicains américains,
Kevin McCarthy. Pékin a répliqué par d'inquiétantes manœuvres d'encerclement et
de simulation de bombardement de l'île de mer de Chine.
Après avoir soigneusement évité le dossier de Taïwan pendant sa visite à
Pékin, le président de la République a tenté de s'expliquer dans des interviews
à des journalistes des Échos, de France Inter et du site Politico. Ses
propos ont suscité l'indignation de spécialistes européens et américains de la
Chine et de Taïwan. Le conseil éditorial du Wall Street Journal a
répliqué dès lundi en accusant le président français de manquer de solidarité
avec ses alliés : « Il affaiblit la dissuasion contre l'agression
chinoise et sape le soutien américain à l'Europe », ont tempêté les
éditorialistes du quotidien conservateur américain.
Taïwan : Macron refuse que l'UE soit
« suiviste » des États-Unis ou de la ChineAnglé
sur Taïwan, l'article de Politico a particulièrement retenu l'attention alors
qu'il semblait dépeindre un chef de l'État français se lavant les mains du risque
d'invasion chinoise, renvoyant dos à dos menaces de la Chine et actions de
soutien des États-Unis. Selon Politico, Emmanuel Macron semblait plus soulagé
que les manœuvres chinoises n'aient commencé qu'après son
départ qu'inquiet des risques pour la stabilité régionale. « Selon
l'entourage d'Emmanuel Macron, celui-ci était satisfait de voir Pékin au moins
attendre qu'il soit sorti de l'espace aérien chinois avant de lancer l'attaque
simulée d'encerclement de Taïwan », précisait le site spécialisé dans les
relations internationales, ayant pu interviewer le président dans l'avion du
retour.
Une note en fin de texte précisait en outre que des citations sur Taïwan,
pourtant prononcées par le président, avaient dû être retranchées, à la demande
du service de presse de l'Élysée. Celles conservées ont suffi à déclencher la
polémique : « Le paradoxe serait que […] nous nous mettions à suivre
la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique », a déclaré
Emmanuel Macron. « La question qui nous est posée à nous, Européens, est
la suivante […] : “Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de
Taïwan ?” Non. La pire des choses serait de penser que nous,
Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme
américain et à une surréaction chinoise. »
Le président français justifiait de plus son refus de mettre en garde Xi
Jinping : « Les Européens n'arrivent pas à régler la crise en
Ukraine, comment pouvons-nous dire de manière crédible sur Taïwan :
attention, si vous faites quelque chose de mal, nous serons là ? Si vous
voulez vraiment augmenter les tensions, c'est le meilleur moyen de le faire »,
a-t-il déclaré.
Réactions cinglantes
En réaction, l'Alliance interparlementaire sur la Chine (The
Inter-Parliamentary Alliance on China, Ipac), un
collectif d'élus européens et internationaux qui alerte sur les ambitions
expansionnistes de Pékin, a émis un communiqué cinglant, signé par des dizaines
de parlementaires se disant « consternés », « en particulier son
affirmation selon laquelle l'Europe devrait éviter d'être « prise dans des
conflits qui ne sont pas les nôtres » – une référence claire à
l'escalade des tensions dans le détroit de Taïwan ».
Avant de pointer la maladresse des déclarations présidentielles au moment
même d'opérations militaires chinoises menaçant l'Indo-Pacifique d'un conflit
dévastateur : « Alors que Pékin intensifie les exercices militaires
dans la mer de Chine méridionale et montre son soutien continu à l'agression
russe en Ukraine, c'est le pire moment possible pour envoyer un signal
d'indifférence à l'égard de Taïwan. Les remarques malavisées du président
Macron non seulement ne tiennent pas compte de la place vitale de Taïwan dans
l'économie mondiale, mais sapent l'engagement de plusieurs décennies de la
communauté internationale à maintenir la paix dans le détroit de Taïwan.
L'histoire est un juge sévère des efforts passés pour apaiser les
autoritaires. »
Le texte est même signé par des parlementaires français, comme le sénateur
André Gattolin, pourtant membre de la majorité présidentielle. « Il n'est
pas en train de ressouder l'Europe », déplore l'élu Renaissance, en pointe
sur la Chine. Les déclarations du président ne posent en outre pas seulement
question par la controverse suscitée parmi les alliés de la France en Europe et
aux États-Unis, mais en regard même de la diplomatie française. En
août 2022, la France avait en effet signé un appel du G7 à préserver la
paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan après les manœuvres militaires
chinoises simulant un blocus. Et timidement, la présidence française s'était
pour la première fois risquée à aborder le sujet autour du G20 de Bali, en
insistant sur la stabilité dans l'Indo-Pacifique.
Gérard Araud – La nouvelle guerre froide aura bien lieu
Cependant, en amont de la rencontre avec Xi Jinping, Emmanuel Macron avait
confié au Monde ne pas vouloir aborder le sujet avec Xi Jinping :
« Je ne suis ni Taïwan ni les États-Unis d'Amérique. En bon stoïcien, je
ne peux m'occuper que de ce qui dépend de moi », a-t-il signifié,
rappelant qu'« il ne faut pas tout mêler. » Avant donc de faire
volte-face et de longuement aborder la question lors de ses échanges avec Xi à
Canton.
Il y a une nuance entre inféodé, vassalisé ou
pas aligné.
« C'est incompréhensible », regrette pour sa part la députée de la
majorité Anne Genetet, qui était du voyage. « Je reçois des messages de
Français installés dans la région qui soutiennent le président mais se disent
maintenant : “On est tout seuls.” » Elle comprend bien la ligne
que cherche à définir l'exécutif : « Il a très envie de s'inscrire
dans cette tradition gaullienne, pas inféodée aux États-Unis », décrypte-t-elle.
Mais elle regrette que la volonté de se distinguer de Washington semble mettre
Paris à équidistance de la Chine et des États-Unis : « Il y a une
nuance entre inféodé, vassalisé ou pas aligné. »
Mauvais moment
Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique,
avait rencontré Emmanuel Macron mi-mars avec d'autres experts et pointé le
risque du dossier taïwanais en amont de la visite en Chine. « Il dit juste
ce qu'il pense », commente le spécialiste de la Chine. « Son analyse est
totalement erronée. S'il y a bien un pays où il n'y a pas débat pour savoir
s'il faut suivre les États-Unis, c'est la France. Personne ne dit qu'il faut
suivre Washington. Tout le monde en France veut une politique indépendante. Et
personne ne nie que parfois les Américains instrumentalisent Taïwan. Mais les
États-Unis ne veulent pas changer le statu quo dans le détroit de Taïwan, au
contraire ils veulent le maintenir. C'est bien la Chine qui multiplie les
opérations militaires qui changent le statu quo. »
Finalement, c'est surtout le moment auquel ces déclarations sont finalement
prononcées qui pose problème pour l'image de la France auprès des alliés en
Europe et aux États-Unis, en particulier alors que la guerre en Ukraine a
renforcé le soutien de l'Europe de l'Est à l'Otan et que le rapprochement entre
Xi Jinping et Vladimir Poutine suscite une plus grande méfiance envers la
Chine. « Le timing et le contexte sont catastrophiques, réagit Antoine
Bondaz. Il rentre de Pékin, n'a jamais critiqué la Chine et il tire sur
les États-Unis. Tout accrédite les doutes de certains qui craignent que la
France soit équidistante. Alors même que ce n'est pas la politique étrangère de
la France, comme le montre la déclaration du G7 d'août 2022. Il s'assoit
sur ce que son propre pays a signé. »
Notre président est critiqué
par une majorité de Français car il ne sait pas où il veut aller et n’a pas d’idées
novatrices (quand il en a) depuis 2019/2022 et maintenant 2023 avec la suite
jusqu’en 2027 !?
Et bien sûr dans ses défauts
qu’il accumule procrastine et se noie dans ses discours alambiqués que seul lui
comprend en s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile !?
Mais quand il s’agit de la politique
intérieure française cela ne touche que tous ces français lambda qu’il dédaigne
à juste titre puisqu’ils l’on réélu comme des naïfs incurables et qui diront
devant une bière au café du commerce : « mais moi je n’ai pas voté
pour lui à ce 2eme quinquennat » ?!
Mais là il est présent jusqu’en
2027 donc quoi qu’il fasse ou se laisse vivre cela ne changera rien à la
situation actuelle de la France et des Français !?
Mais quand il pérore en
disant des inepties aux dirigeants les plus puissants du monde et en les vexant
indirectement par une diplomatie à contrecourant en voulant leur donner des
leçons de bienpensant hypocrite il devient inconscient et imprudent comme « un
chien perdu dans un bowling » ou la boule c’est lui qui renverse les quilles
de façon aléatoire sans en voir les conséquences !?
Car la petite France a besoin
d’être protégée et bien dirigée dans un monde instable et cette Europe occidentale
face à ses dictatures ou démocratures fourbissant leurs puissances militaires dangereuses
qui se développent comme de mauvais virus !
Car notre Vème république usée
obsolète n’est plus au fait du monde in sécuritaire totalitaire qui se développe
et notre président à qui par notre erreur nous avons donné trop de pouvoir à lui
seul homme incompétent pour ne pas en dire plus les années à suivre devenant essentielles
et critiques pour la France !?
Notre président n’est pas un
chef d’état c’est un cabotin sur la scène d’un théâtre de boulevard qui ne fait
rire personne !?
C’est préoccupant pour la France
il faut que nos concitoyens le comprennent ENFIN !?
Jdeclef 11/04/2023 2014
Naturellement critiquer la politique internationale et nationale du président car là on a le choix mais est forcement censurée par les modérateurs du POINT bornés dont la rédaction est totalement inféodé au pouvoir en place d'ailleurs il n'est pas utile de citer son nom il vaut mieux le taire tant on est si mal gouverné par lui et ses gouvernements et sa 1ere ministre serviles qui changeront surement par sa volonté de petit monarque sans couronne hélas lui sera toujours là jusqu'en 2027 !?
RépondreSupprimerPauvre France et ses concitoyens qui doivent subir son incompétence avérée !