Ce rapport
secret qui prédisait « la disparition » du nucléaire civil ?! EXCLUSIF.
Classé « secret défense » en 2018, le rapport
« d’Escatha-Collet-Billon », que « Le Point » s’est procuré, donnait
un calendrier précis à Emmanuel Macron.
POURQUOI CRÉER
UN CALENDRIER POUR UN PRESIDENT QUI N’A DECIDE RIEN ET NA RIEN FAIT DEPUIS SON
1ER QUINQUENNAT ET DEBUT DU 2EME ?!
LES FRANCAIS
N’Y CROIT PLUS IL FAUT LEUR DONNER LA PAROLE PAR REFERENDUM (PEUT ETRE..?!)
La réponse balbutiante a sidéré, cet hiver, les parlementaires enquêtant sur
« les raisons de la perte de souveraineté énergétique » de la France.
« Personne ne m'a jamais dit… Je ne me souviens pas que ce rapport me soit
parvenu », bredouillait l'ancien ministre de l'Écologie Nicolas Hulot,
ce 28 février, alors que les députés l'interrogeaient sur un rapport
explosif remis au gouvernement en juillet 2018… et aussitôt enterré. Un
brûlot dont la presse, à l'époque, s'était brièvement fait l'écho, sans avoir
pu consulter le document, classé « secret défense » dès sa réception.
Pour l'aider dans sa préparation de la future loi de programmation
pluriannuelle de l'énergie (PPE), le gouvernement, alerté de pertes de
compétences dans la filière nucléaire, avait en effet confié à deux experts de
l'atome – l'ancien administrateur du CEA Yannick d'Escatha et l'ex-délégué
général à l'Armement Laurent Collet-Billon – une mission : évaluer
les impacts d'éventuelles périodes d'inactivité et « les conditions
dans lesquelles les capacités industrielles requises pour la construction de
réacteurs pourraient être remobilisées ».
Le rapport enjoignait de lancer « au plus tôt » la construction de
six nouveaux réacteurs pour maintenir les compétences d'une filière
déjà en (très) grande difficulté… L'exécutif n'en fera rien. « Ce n'est
pas un rapport qui décide de la politique du gouvernement », tranchera
sèchement, à l'époque, le ministre de l'économie Bruno Lemaire, codestinataire
du document.
La lecture rétrospective de
ces 65 pages, que « Le Point » (et la rédaction de Contexte)
se sont procurés après leur partielle déclassification dans le cadre de la
commission d'enquête menée par les députés Raphaël Schellenberger – président (LR)
– et Antoine Armand – rapporteur (Renaissance) –, éclaire d'une lumière crue la
façon dont les alertes ont été ignorées, au plus haut sommet de l'État.
Ni le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, ni le conseiller énergie
du président – à l'époque Antoine Pellion, aujourd'hui secrétaire général à la
planification écologique –, ni le directeur du cabinet d'Édouard Philippe, ni
encore les ministres concernés – Nicolas Hulot et Bruno Le Maire –, tous
destinataires du rapport, n'ont jugé opportun de suivre ses conclusions,
étayées par les auditions de plus de 70 acteurs de la filière
alertant d'une situation en passe de devenir particulièrement critique.
L'absence de décision fustigée
Les conséquences concrètes de la politique, inscrite dans la loi en 2015,
visant à réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix électrique, y
sont décrites en mots tranchants : « Le risque premier est d'ordre
humain, avec une question fondamentale de confiance dans l'avenir »,
écrivent les auteurs. « La population d'ingénieurs, chercheurs,
techniciens, étudiants, constate que le secteur nucléaire ne prévoit
aujourd'hui aucune commande de construction neuve » et déserte les
entreprises.
« La moitié des industriels de la filière éprouve des difficultés de
recrutement, à tous les niveaux, les départs vers d'autres secteurs industriels
sont observés », le nombre d'inscrits en génie atomique s'effondre…
« Cette tendance, si elle se poursuit, rendra illusoire le maintien des
capacités industrielles de la filière », poursuivent les auteurs,
prévenant que les chantiers de maintenance, d'export ou de prolongement du parc
existant, trop restreints, « ne permettront pas d'entretenir les
compétences ».
Nucléaire : les propositions chocs de la commission
d'enquête Si l'absence de construction devait se prolonger
cinq ou six ans après la mise en service de Flamanville (Manche), les conséquences
pourraient être irréversibles, préviennent les auteurs. « Assystem,
société spécialisée dans l'assistance à l'ingénierie, estime qu'en l'absence de
décision, les compétences disparaîtraient en douze à dix-huit mois, et qu'il
faut cinq ans pour recréer une filière compétente », s'alarment-ils…
« Le maintien des compétences est un objectif atteignable, sous réserve
que les dispositions permettant d'éviter une désaffection massive des
personnels soient prises. A contrario, l'absence de telles dispositions
pourrait aboutir à la fin définitive du nucléaire civil et donc
militaire. »
Le coup de pouce de l'armée… et du Covid
Pour l'éviter, ils conseillent aux pouvoirs publics un calendrier
précis : « Il est indispensable d'annoncer en 2019, à la suite de la
PPE [Programmation pluriannuelle de l'énergie, NDLR], le maintien d'un socle
nucléaire de précaution », la décision de lancement « d'une série de
trois paires de réacteurs de troisième génération EPR2, incluant le nom du
premier site », devant intervenir « au plus tard en 2021 ».
Le gouvernement n'en fera rien : en 2019, la PPE, si elle inscrit dans
le marbre la fermeture de quatorze réacteurs nucléaires
d'ici 2035 – elle en précise même la liste –, ne dit pas un mot de
l'avenir, se contentant d'ordonner des études « sur le 100 %
renouvelables », de nouveaux rapports et un « programme de
travail ». Le virage stratégique du gouvernement n'interviendra qu'en
2022, avec « trois ans de retard », notent amèrement les membres de
la commission d'enquête dans leur récent rapport. Avec quelles
conséquences ?
Nucléaire : Emmanuel Macron enclenche le
« chantier du siècle » « Heureusement, la
situation a changé, et des gens responsables ont réussi à limiter la
casse », souligne un fin connaisseur du secteur. Les premiers sous-marins
nucléaires lanceurs d'engins de troisième génération (SNLE 3G), commandés
en 2021 à Naval Groupe, comprendront ainsi des cuves et des générateurs
de vapeur des chaufferies nucléaires forgées par Framatome, au Creusot.
« Cela permettait d'entretenir des compétences dans l'ensemble de la
filière », précise la même source. « Et alors qu'en 2019, elle
n'avait aucune perspective, la crise du Covid l'a aidée », explique un
industriel. « Une commande de Barracuda (sous-marins d'attaque) a soutenu
la filière, et la crise sanitaire a figé des mouvements. Les transferts
d'activité vers la filière aéronautique programmés par certains sous-traitants
ne se sont finalement pas faits, on a même observé des mouvements
inverses. »
Défi colossal
Le Gifen, syndicat professionnel de l'industrie nucléaire française,
travaille actuellement à une vaste revue de détail, qui permettra d'actualiser
les conclusions du rapport « d'Escatha-Collet-Billon », et d'analyser
précisément les besoins et les points de tension à venir en termes de
compétences et de main-d'œuvre, dans l'ensemble des métiers. « À
partir du moment où les commandes d'EPR seront lancées, les besoins en main-d'œuvre
vont s'étaler dans le temps. Les cinq premières années sont des années
d'études, de génie civil… Les équipes de montage, avec des tuyauteurs, des
robinetiers, etc., ne seront pas mobilisées immédiatement. »
Le défi reste néanmoins colossal, alors que la filière va devoir recruter,
dans les dix prochaines années, entre 10 000 et
15 000 personnes par an. Le retard pris demeure un handicap. « À
l'occasion de l'audition de Mme Élisabeth Borne, Première ministre, une
forme de duplicité nous est apparue et de nombreuses contradictions apparentes
restent en suspens », s'alarme ainsi le président de la récente
commission d'enquête parlementaire Raphaël Schellenberger.
Électricité : enquête sur une débâcle
« Depuis plus d'un an, et l'annonce du plan sur le nouveau nucléaire, nous
ne constatons encore aucune déclaration sur la stratégie de financement »
et les besoins futurs en électricité décarbonée paraissent aux députés
« sous-estimés », rendant toute planification hasardeuse.
Des questionnements que le nouveau délégué interministériel au nouveau
nucléaire, Joël Barré, nommé il y a seulement quelques mois, travaille à lever,
en attendant le vote d'une nouvelle PPE qui inscrira l'ambition dans le marbre.
La commande de six gigantesques chaudières est attendue, chez Framatome, avant
la fin de l'année.
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Quand les Français
comprendront qu’ils sont mal gouvernés et même disons le pas gouvernés du tout par
ses gouvernements macroniens vivant au jour le jour d’un président petit
bourgeois donneur de leçons bien-pensant qui n’a à peu près rien fait si ce n’est
que ce faire réélire par des Français perdus ayant peur du lendemain par une
peur instillé par ce président pour rester
à la tête du pays jusqu’en 2027 pour continuer à faire ses gesticulations diplomatiques
en se promenant et parlant à tous ces pays totalitaires bien plus puissant dont
l’instabilité est flagrante qui se moque de lui augmentant ce qui ne fait que créer
une risée de la France que de plus en plus on considère comme marginale aux
yeux du monde !?
Ce rapport est parlant et
montre que nos dirigeants et leurs politiciens nuls nous cachent tout ou nous mentent
comme des arracheurs de dents et que nous sommes mal protégés à tous les niveaux
international et national !?
Cela devient plus que préoccupant
voir même presque dangereux l’incompétence jusqu’au plus haut de l’état avec un
président qui n’a aucun amour propre car intouchable à l’abri du besoin bien
sur sans risque pour lui-même qui se permet en plus de dédaigner le peuple
lambda en l’insultant en plus avec ses réactions inqualifiables car n’étant pas
du même monde que les Français !?
La gravité de la situation
de la France est inconcevable car pas compris par les citoyens Français on
plaint les peuples asservis par des régimes totalitaires style démocrature et
on ne les comprend pas avec nos libertés égalités fraternité mais qui s’en vont
en lambeaux dans notre pays démocratique encore libre mais pour combien de
temps en filigrane ?!
Je fais partie de ceux qui
ont connus de Gaulle depuis le début de la Vème république mais là j’ai honte et
ne suis pas du tout rassuré sur la suite de cet épisode macronien mais
étant âgé espérant ne pas voire pire !
Car essayer de raisonner les
Français devient mission impossible !?
Jdeclef 18/04/2023 17/04/2023
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