Geoffroy
Roux de Bézieux : « Macron va devoir changer de méthode » !?
ENTRETIEN.
À quelques semaines de la fin de son mandat, le patron du Medef livre son
analyse de la situation politique et économique.
LA ON EST
VRAIMENT MAL PARTIE SI CE PRESIDENT ORGUEILLEUX CONTINUE A FAIRE LA ROUE COMME
UN PAON AVEUGLE PAR SON EGO DEMESURE ON VIENT A SE DEMANDER QUE S’IL FAIT ENCORE
TROP D’ERREUR IL SOIT OBLIGE AU MIEUX DE DEMISSIONNER POUR LE BIEN DE TOUS LES FRANÇAIS
CAR ON A PAS DÉJÀ VU UN PRESIDENT AUSSI INUTILE VOIRE MEME DANGEREUX PRATIQUANT
CETTE FUITE EN AVANT AUTOCRATIQUE ?!
le Conseil constitutionnel a validé vendredi l'essentiel de la réforme des
retraites, dont le report de l'âge de départ à 64 ans. Si la page est
en grande partie tournée, la réforme des retraites va laisser des traces pour
le reste du mandat. Emmanuel Macron peut-il poursuivre les réformes ? Oui,
estime Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, mais s'il
laisse un peu plus de place aux partenaires sociaux.
Loi plein-emploi, souveraineté, dette, paritarisme… Quelques semaines avant
la fin de son mandat, le patron des patrons nous livre son analyse de la
situation politique et économique de la France.
Le Point : Le report de l'âge de départ à la retraite a été
validé par le Conseil
constitutionnel, mais cette séquence politique va laisser des traces pour
la fin du quinquennat. Comment Emmanuel Macron peut-il manoeuvrer dans les
prochains mois ?
Geoffroy Roux de Bézieux : Il va
devoir changer de méthode, et je pense qu'il doit s'appuyer davantage
sur la démocratie sociale s'il veut réussir à réformer. Depuis trois ans,
le Medef a renoué avec les syndicats de salariés et a essayé de créer les
conditions d'un dialogue social autonome. Nous ne sommes pas capables de tout
faire, nous avons échoué à trouver un accord sur l'assurance-chômage et nous
aurions échoué sur les retraites, car les positions étaient trop
éloignées : les organisations patronales auraient proposé un recul de
l'âge de départ à la retraite et les syndicats de salariés une hausse des
cotisations..
Mais nous venons de signer deux accords coup sur coup : un premier sur
le partage de la valeur, qui permet de généraliser les systèmes de partage du
profit et devrait a priori être retranscrit dans la loi, et un second
sur l'accélération de la transition écologique en entreprise. Notre méthode a
été de prendre du temps, et de le faire dans le calme, pas dans le bruit et la
fureur comme cela peut être le cas à l'Assemblée nationale. Négocier, c'est
compliqué, et cela suppose de faire des compromis, de bouger un tout petit peu
de sa position. Je souhaite donc que le gouvernement propose aux partenaires
sociaux de négocier, par exemple sur l'emploi des séniors, dans un cadre qui ne
soit pas fermé par des délais trop courts et sans donner à l'avance de point
d'atterrissage. Cette nouvelle méthode doit être utilisée pour les prochains
chantiers pour donner toute sa place à la démocratie sociale.
Sans majorité, avec des syndicats de salariés remontés et une
opinion publique exaspérée, le gouvernement va-t-il pouvoir poursuivre les
réformes ?
En matière sociale, les deux grandes réformes nécessaires et difficiles,
l'assurance-chômage et les retraites, ont été faites. Il reste bien entendu des
chantiers, comme la loi plein-emploi ou la réforme de la formation et des
lycées professionnels, mais ils sont de nature beaucoup moins conflictuelle. En
passant par la démocratie sociale, je pense qu'il est possible de trouver ensuite
une majorité parlementaire. L'accord sur le partage de la valeur sera
d'ailleurs un très bon test qui nous permettra de voir si le Parlement est prêt
à le reprendre tel quel.
Quand je me rends dans les entreprises,
personne ne me parle de retraite. Les salariés veulent des augmentations de
salaire et les chefs d’entreprise veulent recruter plus facilement.
Et le chantier prioritaire, c'est la loi plein-emploi comme le pense
le gouvernement ?
Nous verrons ce que contient la loi, pour l'instant le terme est un peu
fourre-tout. Mais le plein-emploi doit effectivement être un objectif, car il
changera la vie du pays, en améliorant les comptes sociaux, avec plus de
personnes qui cotisent, et en redonnant de la dignité aux personnes éloignées
du marché de l'emploi. Nous frôlons encore aujourd'hui les 7 % de chômage
et nous avons pourtant les mêmes difficultés à recruter que nos voisins qui
sont entre 4 et 5 % de chômage. Quand je me rends dans les
entreprises, personne ne me parle de retraite. Les salariés veulent des
augmentations de salaire et les chefs d'entreprise veulent recruter plus
facilement. Alors oui, vous allez me dire qu'il suffirait de payer les salariés
plus cher. Mais ce n'est pas la seule raison qui explique les difficultés de
recrutement. Dans la restauration par exemple, les salaires ont augmenté, mais
les chefs d'entreprise ont toujours du mal à trouver du personnel. Il y a
évidemment des améliorations à apporter, sur les questions de formation, le
taux d'insertion des lycées professionnels est par exemple encore très bas, de
la mobilité, de rapprochement de l'offre et de la demande, d'organisation des
services de l'emploi, du RSA, du logement…
Cette semaine, le Medef organisait une REF (Rencontre des
Entrepreneurs de France) sur le thème de la souveraineté. Emmanuel Macron s'est
également exprimé sur le sujet mardi aux Pays-Bas. En sommes-nous
toujours au stade des grands discours et des grandes incantations sur la
reconquête de notre souveraineté, ou observe-t-on des progrès ?
L'inflexion dans le discours des responsables politiques et des chefs
d'entreprises est déjà un progrès. Lorsque j'ai été élu à la présidence du
Medef en juillet 2018, j'ai créé un comité de souveraineté et de sécurité
économique. Depuis, le sujet, qu'il ne faut pas confondre avec le
protectionnisme, a pris davantage de relief. L'accélération des tensions
géopolitiques, la crise du Covid, la crise ukrainienne ont permis à beaucoup
d'Européens d'ouvrir les yeux sur nos dépendances et la nécessité de
diversifier nos sources d'approvisionnement, voire de relocaliser certaines
industries.
Réforme
des retraites : pourquoi une grève à la française est impossible en
AllemagneJ'étais avec Emmanuel Macron aux Pays-Bas, et même dans
ce pays historiquement libre-échangiste, le discours a changé. Ce changement
d'état d'esprit a déjà permis quelques progrès. Au niveau des entreprises, les
filières achats commencent à diversifier leurs lieux d'approvisionnement,
quitte à ce que cela coûte un peu plus cher, et elles sont de plus en plus
préoccupées par le fait d'avoir leurs données stockées à l'étranger. Au niveau
de l'État, certains projets ont été également lancés, comme l'usine de
paracétamol en Auvergne-Rhône-Alpes, ou des giga-factories. Mais il ne faut pas
faire croire aux Français que nous allons tout relocaliser et brusquement
recréer des centaines de milliers d'emplois industriels.
Que faut-il faire concrètement aujourd'hui pour reconquérir notre
souveraineté ?
Le premier point, c'est ce que j'appelle la théorie des cercles
concentriques : l'État et l'Union européenne doivent déterminer, avec les
entreprises, les secteurs qui relèvent de la souveraineté, comme les
sous-marins nucléaires par exemple, et ceux qui sont plutôt concernés par une
stratégie de diversification d'achat, comme le textile. Ce n'est pas forcément
facile à faire, notamment au niveau européen, car certains pays n'ont pas la
capacité d'avoir une base industrielle sur tous les secteurs : ils
considèrent qu'ils sont de toute façon dépendants, et qu'il vaut mieux l'être
des Américains. Le sujet de l'énergie est également central. Le conflit en
Ukraine nous a appris, et surtout à l'Allemagne, qu'il ne fallait pas mettre
tous ses œufs dans le panier du gaz russe, d'où le souhait de l'industrie
française de ne pas dépendre uniquement d'une source d'approvisionnement, mais
de plusieurs, et d'utiliser un mix d'énergies, le biogaz, le solaire, l'éolien,
et bien sûr le nucléaire.
Vous distinguiez tout à l'heure souveraineté et
protectionnisme : est-ce que l'Europe ne doit pas agir comme d'autres pays
et mettre en place des mesures protectionnistes ?
Il n'existe pas de réponse binaire à cette question qui mêle à la fois les
sujets géopolitiques et de décarbonation. Nous sommes sur une ligne de crête.
Il ne s'agit pas de jeter la mondialisation, qui a eu des effets positifs, avec
l'eau du bain, et de créer une guerre protectionniste qui détruirait de la valeur
et créerait de l'inflation. Mais il ne faut pas non plus être pénalisé par des
asymétries de concurrence. Prenons l'exemple de la décarbonation : si tous
les pays ne décarbonent pas à la même vitesse, nous risquons de nous retrouver
dans une asymétrie de concurrence. Cela pousse les pays occidentaux à des
stratégies de soutien. Les États-Unis ont mis en place l'IRA [Inflation
Reduction Act, NDLR], un système très puissant de subvention à la
décarbonation, et l'Union européenne a fait un premier pas en permettant de
déplafonner le système d'aide d'État pour retrouver une concurrence plus juste.
Emmanuel Macron a déclenché une
polémique au sujet de Taïwan cette semaine, en appelant l'Union européenne
à ne pas être « suiviste » des États-Unis. A-t-il raison ?
Le général de Gaulle disait que les pays n'ont pas d'alliés, ils n'ont que
des intérêts. Gaulliste de conviction, j'applique ce principe. Nous partageons
beaucoup de valeurs avec les Américains, mais nous n'avons pas toujours les
mêmes intérêts. À l'inverse, avec les Chinois, nous ne partageons pas les mêmes
valeurs mais nous pouvons parfois avoir des intérêts commerciaux en commun.
Nous avons besoin d'eux pour un certain nombre de matériaux et nous exportons
nos produits haut de gamme chez eux. Ce qu'a dit Emmanuel Macron, que la France
est favorable au statu quo, me paraît une position de bon sens. Cela a été pris
comme un soutien à la Chine et comme une marque de défiance vis-à-vis des
États-Unis, mais je ne crois pas qu'il s'agisse de la bonne interprétation. La
France doit soutenir ses propres intérêts. C'est une position très
gaulliste !
Autre sujet lié à la souveraineté : l'intelligence
artificielle. Comment l'Union européenne se situe-t-elle dans cette
course ?
La vérité, c'est que nous manquons de projets européens. Je
redoute que, une fois de plus, on se retrouve dans la main d'acteurs
américains. Si les promesses de l'IA pour le business se réalisent, nous
risquons de vivre la même situation qu'avec les moteurs de recherche ou les
technologies dominées par les Gafam. La bonne réponse est de créer des ChatGPT
européens. Il est urgent de susciter des initiatives privées dès maintenant. Il
n'est pas encore trop tard.
Après le débat sur les superprofits, les rachats d'action ont été
visés par Emmanuel Macron qui a annoncé fin mars une « contribution
exceptionnelle » des entreprises qui ont recours à ce mécanisme. Les
entreprises sont-elles prêtes à s'y soumettre ?
Dans l'accord sur le partage de la valeur, nous avons une clause qui prévoit
qu'en cas de profit exceptionnel, l'entreprise aura l'obligation de renégocier
l'accord d'entreprise sur la participation ou l'intéressement. Le sujet des
rachats d'action est un peu différent, et il est aussi plus complexe : il
s'agit certes d'une modalité de rémunération des actionnaires, mais
l'entreprise rachète parfois des actions pour les distribuer sous forme
gratuite aux salariés. Si le gouvernement veut les taxer comme l'a fait Joe
Biden aux États-Unis, c'est son choix, mais ce n'est pas lié au partage de la
valeur.
Nous empruntons de l’argent à l’étranger pour
le redistribuer massivement et de manière peu efficace à nos concitoyens :
ce modèle ne peut plus durer.
L'autre sujet brûlant pour le gouvernement est celui de la dette et
des dépenses publiques. Les entreprises sont-elles prêtes à faire des
concessions et à renoncer à certaines aides publiques ?
Évidemment, le sujet de la dette publique nous préoccupe depuis longtemps,
avant même la remontée des taux, et est devenu encore plus central aujourd'hui.
Nous empruntons de l'argent à l'étranger pour le redistribuer massivement et de
manière peu efficace à nos concitoyens : ce modèle ne peut plus durer. En
premier lieu, l'objectif de plein-emploi doit être un moteur pour augmenter nos
recettes et baisser nos dépenses. Ensuite, même si c'est difficile, il faut
faire une revue des dépenses publiques. Concernant les niches fiscales ou les
réductions d'impôts pour les entreprises que vous évoquez, nous en avons autant
car nous avons un taux de prélèvement élevé. Le plus simple serait de baisser
les impôts et de supprimer ces niches fiscales. Mais nous sommes prêts à
discuter d'un problème en particulier, ce qu'on appelle les “niches brunes”,
c'est-à-dire les crédits d'impôt qui ne favorisent pas la transition
écologique.
Souhaitez-vous une nouvelle baisse d'impôts pour les
entreprises ?
Notre demande est simple : avoir le même niveau d'imposition par
catégorie que la moyenne européenne. Nous ne souhaitons pas que la France
devienne un paradis fiscal. Aujourd'hui, nous sommes dans la moyenne concernant
l'imposition du capital, nous y sommes presque sur l'impôt sur les sociétés,
mais il reste un sujet où le différentiel est encore élevé, celui des impôts de
production. Nous ne demandons pas une baisse immédiate, mais un engagement à
poursuivre la tendance. Le gros problème de la France, c'est son instabilité
fiscale. Nous n'avons par exemple pas de loi de programmation. Mais quand
Emmanuel Macron ou Bruno Le Maire défendent la stabilité fiscale, nous y
souscrivons.
Vous allez bientôt quitter la tête du Medef. Pendant votre mandat,
le paritarisme a été un peu chahuté par le gouvernement. Pensez-vous que le
dialogue entre syndicat et patronat a toujours un avenir ?
Le paritarisme a beaucoup souffert, car il avait beaucoup échoué et souffrait
d'immobilisme. Le diagnostic d'inefficacité posé par Emmanuel Macron au début
de son mandat n'était pas totalement faux. Mais le paritarisme a un avenir.
Comme toutes les démocraties occidentales, nous souffrons aujourd'hui d'une
contestation de la démocratie parlementaire, et cela nécessite de trouver du
consensus autrement. La démocratie sociale, ou les conventions citoyennes sur
les sujets sociétaux, sont d'autres méthodes de gouvernance qui permettent
d'avancer.
Certains syndicats parlent d'un regain d'intérêt des salariés pour
leurs organisations avec la réforme des retraites. Est-ce une bonne nouvelle
pour le patronat ?
Bien sûr. Pour les entreprises, il vaut mieux avoir des interlocuteurs dans
l'entreprise pour négocier. Quand tout se passe bien, et c'est très souvent le
cas, le dialogue social peut ainsi fonctionner.
Les Français, mais aussi les leaders
politiques, ont une meilleure image de l’entreprise.
Dans cette époque compliquée, où les débats sont parfois hystérisés,
la parole du patronat est-elle encore audible ?
J'ai eu au cours de mon mandat le sentiment, y compris ces dernières
semaines lors du débat sur les retraites, que la voix des entreprises était
écoutée. Nous faisons d'ailleurs tous les ans une étude sur l'image des
entreprises, et celle-ci est au plus haut depuis quarante ans. Les Français,
mais aussi les leaders politiques, ont une meilleure image de l'entreprise,
mais aussi de fortes attentes, comme l'ont montré la loi Pacte ou le débat
autour de la raison d'être des entreprises, comme si nous pouvions résoudre
tous les problèmes de la société. Ce qui est parfois au-delà de notre capacité.
Monsieur le patron du MEDEF
bourgeois comme lui essaie de lui donner des conseils à notre petit président
qui passe son temps à s’écouter parler pour ne rien dire d’utile mais aveuglé
par son ego démesuré encore pire que ceux inhérents à ces prédécesseurs chefs d’état
de notre Vème république faite pour eux car ayant à peu près tous les pouvoirs pseudo
monarchique de cet ancien régime qui colle à nos chaussures comme un chewingum
dont on n’arrive pas à se débarrasser culturel car historique depuis des siècles
malgré une révolution et empires voire nos républiques et par le fait que nous
avons accordé trop de pouvoirs à ces dirigeants passés et donc présents pour
celui-ci encore augmenté avec ses quinquennats !?
Désolé de le dire mais faire
passer en pleine nuit montre ce président pas franc ayant presque honte et peur
des réactions de la rue la promulgation de cette loi de reforme pour les
retraites en catimini est encore un dédain pas loin d’insulte de plus des Français
lambda qui la refusait mais loin d’être un idiot il a été réélu par ses mêmes Français
à qui il a fait peur des extrémistes et surtout de du RN de M.LE PEN donc c’est
pauvres électeurs ont voté contre elle ou les mélenchonistes guère plus fiables !?
Après l’épisode des gilets
jaunes qui a duré mais pas éteint comme des braises sous-jacentes encore
fumantes !?
Il pourra toujours faire un
de ses discours alambiqués habituel car le pays va mal et les Français souffrent
car en plus de multiples problèmes d’inflations et sociétaux intérieurs très
connus sont toujours présents et n’ont même pas évolués en termes de règlement de
ceux-ci car il n’a rien fait depuis 2017 2018 et 2019 se servant en plus du
problème sanitaire dû à la COVID comme alibi !?
Quel dommage que les
Français cultivent leur « chacun pour soi » dévastateur et leur versatilité
incurable principaux de leurs défauts !?
(On est pas si loin de ces démocratures
dirigées par des autocrates totalitaires que l’on ne peut stopper !?)
Jdeclef 15/04/2023 14h08
Il faut savoir dire des vérités que tout le monde peut constater car c'est le devoir de tous Français qui respecte la liberté d'expression inscrite dans notre constitution que ne respecte pas les modérateurs du Point inféodés à leur rédaction qui plébiscite le pouvoir en place même si celui-ci est représenté par notre président qui est défaillant ne correspondant pas depuis le début de ces quinquennats bien que réélu par ces Français qui subissent un système électoral à 2 tours de cette Veme république qui favorise le sortant qui ne représente pas leur désir au profit d'une fausse majorité relative par des Français qui forcement proteste mais que le pouvoir n'écoute pas représenté par un président se prenant pour un monarque de l'ancien régime qui lui est mal élu mais jusqu'en 2027 ! Pauvre France et Français lambda laissé pour compte de donneurs de leçons bien pensant hypocrites c'est désespérant voire honteux !
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