Nucléaire :
les propositions chocs de la commission d’enquête ?!
EXCLUSIF.
Suspension de l’Arenh, gouvernance… « Le Point » s’est procuré les 30
propositions du rapport de la commission d’enquête sur la perte de
souveraineté énergétique de la France, attendu le 6 avril.
SIX
MOIS DE PERDUS MAIS S’IL N’Y AVAIT QUE CA, CELA FAIT + DE 40 ANS QU’ON SURVIT
MAL GOUVERNES PAR DES DIRIGEANTS ET POLITICIENS DE TOUS BORDS QUE NOUS ELISONS
ET REELISONS COMME DES NAIFS, ALORS QUAND EST-CE QUE LES FRANCAIS VONT ENFIN SE
REVEILLER EN CHANGEANT TOUT CE QUI NE MARCHE PLUS DANS CETTE VEME REPUBLIQUE EN
ASSAINISSANT CETTE CLASSE POLITIQUE SCLEROSEE QUI NOUS TIRENT VERS LE FOND LA
FRANCE ET LES FRANÇAIS ?!
VOILA
CE QUE CELA DONNE COMME RESULTAT QUAND ON DONNE TROP DE POUVOIR A UN SEUL DIRIGEANT ?!
(Car
le président sans amour propre actuel dira "ce n’est pas ma faute c’est les autres
avant qui ont mis le pays dans le déclin" mais lui a pris la suite sans rien faire
d’utile depuis son 1er quinquennat !?)
Ils ont passé six mois à ausculter l'un des plus grands fiascos de
politiques publiques, qui a conduit la France au bord de la falaise et
contraint l'exécutif, cet hiver, à demander aux usines de réduire leur
production et aux Français de porter des pulls, pour éviter le black-out. La
commission d'enquête sur les raisons de la perte de souveraineté énergétique de
la France, décrochée par le groupe LR à l'automne, publiera jeudi son rapport –
une somme de 400 pages, documentant « trois décennies » de
« retard considérable accumulé en termes de souveraineté
énergétique », selon les éléments que Le Point a pu consulter. Et
les 30 propositions que les parlementaires formulent pour
« rebâtir notre souveraineté électrique » tout en « réduisant
rapidement notre dépendance aux énergies fossiles » promettent d'être
scrutées à la loupe.
En effet, le travail de la commission, saluée pour son sérieux, a déjà
imprimé sa marque. Les auditions publiques, tout au long de l'hiver,
de 88 acteurs et témoins de cette épopée aux airs de tragi-comédie
ont souvent laissé le public pantois, devant la révélation des errements, des
compromissions politiques, de l'incompétence ou des lâchetés ayant amené le
pays à se retrouver, au seuil de l'hiver 2022, contraint d'acheter à prix d'or
à ses voisins une électricité qu'il n'était plus capable de produire, tandis
que les factures explosaient. Annexées au rapport, les 1 500 pages de
retranscription de ces auditions – responsables politiques, hauts
fonctionnaires, experts, patrons d'entreprises, syndicalistes… – resteront pour
l'Histoire.
Électricité :
enquête sur une débâcle
« Tout le monde savait » que la politique de réduction de la part
du nucléaire à 50 % du mix électrique, associée à la fermeture de moyens
de production pilotables, allait dans le mur, a résumé l'ancien directeur de
l'énergie au ministère (de 2007 à 2014) et actuel patron de l'Andra,
Pierre-Marie Abadie, au cours de son audition. Les alertes ont été ignorées,
voire couvertes. Et ensuite ? « C'est un rapport d'enquête
parlementaire, pas une cour de justice », confiait au Point le
rapporteur Antoine Armand (Renaissance), à la veille de présenter son bilan.
« Nous devons faire un état des lieux lucide de notre situation
énergétique, et de ce que nous pouvons faire. Il y a eu pendant longtemps une
forme d'inconscience, avec le refus d'admettre qu'on ne peut pas à la fois
produire plus d'électricité, produire vert, et avec moins d'énergie. Il faut
sortir des mantras, et assumer la réalité telle qu'elle est. »
Solder l'inventaire
Un exercice politiquement délicat pour des députés membres de partis
politiques ayant tous plus ou moins failli à éviter le désastre. S'il insiste
sur les années 2012 à 2017, marquées par la mise en œuvre d'une
politique de décroissance du nucléaire inspirée d'un accord du PS avec les
Verts, le rapport n'épargne, selon nos informations, ni les gouvernements de
droite qui ont précédé l'élection de François Hollande, ni l'exécutif actuel,
dont les décisions, de la fermeture de Fessenheim à l'arrêt du programme de
réacteur de quatrième génération Astrid, ont été prises « dans la
continuité du quinquennat précédent ». Jusqu'au tournant amorcé
en 2022 par Emmanuel Macron, et que les parlementaires espèrent
renforcer, en formulant une série de propositions.
Certaines, portées dans son propos introductif par le président LR Raphaël
Schellenberger, feront grincer quelques dents, comme la demande d'exiger des
ONG participant aux décisions qu'elles soient « représentatives » et
« financièrement transparentes », ou la possibilité « d'engager
la responsabilité » de ministres qui ne réuniraient pas les instances de
consultation scientifiques et techniques officielles – le témoignage de
l'ancien haut-commissaire à l'Énergie atomique Yves Bréchet, jamais reçu en six
ans de mandat et dont les multiples alertes se sont perdues dans les limbes,
avait sidéré les membres de la commission.
Marché européen de
l'électricité : une réforme a minimaLes autres ont
fait consensus parmi les députés, quel que soit leur bord politique. Organisées
en chapitres (traitant de la gouvernance, de la production, de la relance du
nucléaire), elles visent explicitement à « ramener tout le monde dans le
réel », selon les mots d'un membre de la commission, en partant d'abord
d'un constat, largement partagé par la communauté scientifique : les
consommations d'énergie anticipées d'ici à 2050 dans les différentes
trajectoires ne suffiront pas pour, à la fois décarboner l'économie, et
réindustrialiser le pays. « Si nous ne mettons pas en ligne nos objectifs
climatiques et industriels avec notre prochaine programmation pluriannuelle de
l'énergie, nous n'y arriverons pas », tranche un parlementaire.
Suspension « sans délai » de l'Arenh
Alors que l'avenir du mix énergétique doit être débattu d'ici à la fin de
l'année, le rapport recommande que l'ambition soit portée « sur trente
ans, inscrite dans une loi et étayée par la science et par l'industrie »,
en constatant « le fossé de production qui nous sépare de la souveraineté
énergétique ». Cette loi, réclament les députés, devra faire l'objet
« d'un suivi étroit et régulier par le Parlement », qui devra de
manière générale être davantage associé à l'élaboration des textes, notamment via
l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST), dont les nombreux rapports alertant de la crise énergétique à venir
avaient été négligés.
En termes de gouvernance toujours, les députés réclament que la direction
générale de l'énergie soit à nouveau rattachée au ministère de l'Industrie,
afin de suivre au plus près « nos vulnérabilités industrielles ». Et
ils préconisent que le réseau de transport d'électricité RTE revoie d'urgence
ses « critères de sécurité d'approvisionnement ». « Pendant des
années, RTE a répété que tout allait bien, que l'on pouvait fermer Fessenheim,
les centrales du Havre, de Porcheville, etc., et qu'il suffirait
d'importer de l'électricité de chez nos voisins quand le vent ne
souffle pas. Notre sécurité repose aujourd'hui sur les interconnexions.
C'est extraordinairement imprudent, et cela nous a conduits dans
l'impasse », souffle un membre de la commission.
Le grand déballage
explosif de l'ancien patron d'EDF face aux députésÀ
court terme, les députés demandent aussi que le prix du gaz soit décorrélé de
celui de l'électricité, dans l'attente d'une refonte globale du marché
européen plus protectrice de la « spécificité française ».
Signal politique fort, ils recommandent « la suspension sans délai de
l'Arenh [Accès régulé à l'électricité nucléaire historique] », ce
mécanisme qui contraint EDF à vendre à prix coûtant une partie de son
électricité à ses concurrents, et unanimement dénoncé au cours des auditions
pour avoir plombé les capacités d'investissement d'EDF. Un message ferme envoyé
au gouvernement, qui a toujours rejeté cette mesure réclamée avec constance par
de nombreux acteurs. Les concessions électriques, insistent-ils, devront aussi
être « maintenues dans le domaine public », en appliquant un
dispositif de « quasi-régie », afin d'éviter toute mise en
concurrence.
Réduire la dépendance aux énergies fossiles
En parallèle, une série de propositions vise à renforcer la sécurité
énergétique en « accélérant vers la sobriété et l'efficacité
énergétique » – ce que fait déjà le gouvernement –, et en
« développant les énergies renouvelables thermiques » – où la France,
concentrée sur le développement du solaire et de l'éolien, accuse un retard
frappant. Biogaz, biomasse, géothermie… Les « objectifs de chaleur
renouvelables pourraient être au moins doublés à l'horizon 2030 », estime
le rapport. Alors que l'Ademe, par exemple, évalue
à 140 térawattheures le potentiel de biogaz qui pourrait être fourni
en France par la conversion des biodéchets et des résidus agricoles, la
production plafonne… à 7,6 TWh.
Relever la filière nucléaire
Pour accompagner la relance de la filière nucléaire, aujourd'hui plombée de
dettes et souffrant d'un lourd déficit de compétences, les députés appellent à
un développement massif de moyens, à la fois humains (pour produire les
nombreuses études nécessaires à la prolongation du parc de réacteurs ou au
développement de l'EPR 2), administratifs et financiers, pour relever les défis
et anticiper les besoins futurs. Ils proposent par exemple de « soutenir
le renforcement des capacités d'enrichissement de l'uranium sur le territoire
français » – une possibilité déjà étudiée par Orano, mais difficile à
concrétiser sans appui étatique. Ou de « relancer la construction d'un
démonstrateur de type Astrid », d'une puissance potentiellement plus
modeste, pour « rattraper le retard accumulé » dans les réacteurs de
quatrième génération.
Le rapport a été adopté le 30 mars
par les membres de la commission, au cours d'une séance à huis clos. Pas à
l'unanimité toutefois : les députés LFI et EELV, fermement opposés au nucléaire,
ont voté contre. « La volonté systématique de discréditer le scénario d'un
passage à 100 % d'énergies renouvelables n'est pas appropriée », a
sèchement remarqué Julie Laernoes (EELV-Nupes), dénonçant « un certain
nombre de contrevérités » contenues dans le rapport, sans parvenir
toutefois à en citer une seule, selon le compte rendu des échanges publié sur
Internet, par erreur, pendant quelques minutes. Les élus PS, dont le rapport
éreinte particulièrement les anciens dirigeants, se sont abstenus.
Il est effarant de voire à quel point la France a été dévaluée depuis + 40
ans par la mauvaise gouvernance de nos dirigeants de tous bords et par des politiques
plus que médiocres dans tous les domaines voire dangereux pour le peuple Français
râleurs bien sur mais aussi d’une niaiserie incurable qui votent mais qui
reprennent toujours les mêmes en les réélisant en plus !?
Le nucléaire civil en est le plus bel exemple avec l’affaire de suppression
de Fessenheim n’était que l’arbre qui cachait la forêt qui n’a été fermé que
pour faire plaisir à des écolos illuminés mais dangereux quand ils versent dans
l’extrémisme violent comme on l’a vu avec l’épisode des bassines !
Pour les fans de cette « macronnie » (plutôt « maconnerie »
excuser ce mauvais jeu de mot grivois) qui croient encore en notre président
actuel marionnette bavarde arrivée par défaut en bon opportuniste en 2017 grâce
à la défection de son prédécesseur mais issu du même moule de cette classe
politique que l’on traine comme un boulet de plus en plus lourd !?
Mais il fait comme d’autres de ses prédécesseurs Français en mal de politique
intérieure va se promener à l’étranger comme il le fait en Chine ou Xi Jing Pin
le dictateur chinois en bon asiatique dont on ne sait pas ce qu’il pense vraiment
écoutera diplomatiquement car qui écoute la France en perpétuelle dégradation
nationale et internationale personne !?
Depuis ces dernières décennies nos dirigeants de tous bords ne font que
mentir aux Français mais là cela se voit beaucoup mieux depuis les évènements
sanitaires COVID et internationaux guerre en UKRAINE et crises induites économiques
inflationnistes énergétiques etc…
Je suis âgé j’ai honte car aimant mon pays mais par mon âge je ne vois pas d’améliorations
sensibles se profiler d’ici 2027 et on veut faire les JO en 2024 à PARIS !?
Le président devrait dissoudre l’assemblée et la Veme république usée être changée
car devenue trop monarchique dans les 4 ans qui lui reste s’il veut marquer son
passage dans l’histoire de notre pays !?
Jdeclef 05/04/2023 11h32
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