L’urgence
de la rigueur ?!
ÉDITO. Le
« quoi qu’il en coûte » a rendu les Français indifférents à la dérive
des finances publiques, alors que la dette frôle 3 000 milliards
d’euros.
CE
PRESIDENT ET SES CLIQUES GOUVERNEMENTALES DEPUIS SON 1ER QUINQUENNAT
ET LE 2EME ENTAME NE SERT À RIEN CAR TEINTE D’UNE INCOMPETENCE REMARQUABLE ET
SANS IDEES NOUVELLES !?
La France est ce pays tout à fait singulier où le ministre de l'Économie
n'hésite pas à présenter comme un immense succès un déficit public de
125 milliards d'euros pour l'année 2022 au prétexte qu'il devait
initialement s'élever à 132 milliards. Et à célébrer comme une grande
victoire le fait que la dette n'ait finalement pas franchi, d'extrême
justesse, la barre symbolique des 3 000 milliards d'euros, en
s'établissant à « seulement » 2 950 milliards fin
décembre.
Une telle autosatisfaction a même un côté presque irréel au vu de la
situation objectivement catastrophique de nos finances publiques. La
dette affiche une hausse de 126,4 milliards d'euros sur un an, de
695,7 milliards d'euros sur cinq ans et de 1 057,5 milliards
d'euros sur dix ans. La dégradation apparaît plus spectaculaire encore quand
on compare les évolutions en France et en Allemagne depuis quinze ans. Les
deux pays présentaient en 2007 les mêmes niveaux de dette publique
exprimés en points de PIB (64 %). Depuis, celle de la France a progressé
de 47,6 points de PIB, à 111,6 % quand celle de l'Allemagne n'a augmenté
que de 2,4 points, à 66,4 %, alors qu'elle a pourtant été confrontée aux
mêmes crises des subprimes, du Covid-19 et de l'énergie.
Finances
publiques : le cri d'alarme de la Cour des comptes
La réforme des retraites ? Un amuse-gueule
Il ne faut pas s'étonner dans ces conditions que le couple franco-allemand
batte de l'aile et que Berlin accueille avec une méfiance extrême les
promesses solennelles et répétées du gouvernement français de remettre un peu
d'ordre dans ses comptes publics. Dont la dernière en date est celle faite
par Bruno Le Maire de ramener le niveau de dépenses publiques de
58,1 % en 2022, soit le niveau le plus élevé au monde et supérieur de sept
points à la moyenne européenne, à 54 % du PIB en 2027. Le passé récent
n'est pas de nature à rassurer nos partenaires européens quand on sait que
les dépenses publiques ont augmenté l'année dernière en France
de 58,6 milliards d'euros, dont 13,6 milliards au
seul titre de la rémunération des fonctionnaires après la
revalorisation du point d'indice.
Ne pas seulement se contenter de ralentir leur rythme de progression, comme
le propose modestement Bruno Le Maire, mais couper dans les dépenses
publiques comme le réclament à cor et à cri la Cour des comptes et le FMI, cela
porte un nom : une politique de rigueur en comparaison de
laquelle la réforme des retraites fait figure de simple amuse-gueule.
Autant dire aussi que la mettre en œuvre est politiquement et
socialement explosif dans un pays devenu totalement accro à la dépense
publique.
Difficulté supplémentaire, le
« quoi qu'il en coûte » a rendu les Français encore plus indifférents
qu'ils ne l'étaient auparavant à la dérive de nos finances publiques en donnant
l'illusion que les ressources financières de l'État sont inépuisables et la
dette un faux problème. Comment par exemple justifier une réduction de
500 millions d'euros dans les aides au logement, pourtant bien plus
élevées en France que partout ailleurs en Europe, dès lors qu'il a été possible
d'en mobiliser sans difficulté apparente des centaines de milliards pour faire
face aux crises sanitaire et énergétique ? Le « quoi qu'il en
coûte » a fait perdre aux Français tout sens des nombres.
Notre dirigeant actuel président et ses gouvernements élus voire réélus et archi
connus d’une classe politique de tous bords aussi usés que cette Veme république
monarchique obsolète aussi âgée que les retraites car à l’âge de celles-ci était
à 65 ans avant dont on était habitué n’a fait que remplacer « les chèques
en blancs » de ses prédécesseurs par ce « quoi qu’il en coute » avec
l’excuse de cette crise sanitaire et pandémie que la COVID !?
Car en fait le responsable de cette situation actuelle a été F. MITTERAND qui
a mis ce départ en retraite à 60 ans pour simplement être élu ce qu’il a été
bien sûr et même réélu après deux septennats ratés (ma pauvre épouse elle a travaillé
jusqu’à 65 ans n’en n’a pas profité !)
(Ça ne nous rappelle rien actuellement !?)
Moi j’en ai profité mais étant veuf je préférerais l’avoir près de moi mon
épouse !
Quel gâchis monstrueux de nos gouvernants et ces politiciens de tous bords
depuis + 40 ans qui ne pensent qu’à eux représentant bien la faiblesse humaine
du chacun pour soi bien Français ?!
Naturellement une fois de plus les Français de toutes classes puisqu’on les
met dans des catégories hautes moyennes ou pauvres souffrent comme avant périodiquement
au fils des mandatures de nos élus et « cerise sur le gâteau empoisonné »
on nous a mis une guerre avec l’UKRAINE aux portes de de l’U.E. Occidentale
comme en 1939 pour nous mettre un peu plus dans la M…. !?
Avec les crises induites internationales et nationales inflationnistes que
l’on subit !?
Notre dirigeant en place étant incapable de gérer celles-ci internationales
ou nationales ni même protéger efficacement notre (petit) pays à part bavarder
en s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile gonflé par un orgueil démesuré
(comme ses autres prédécesseurs !?)
Les Français ne sachant plus choisir ni voter pour des dirigeants qui n’oublient
pas la France et son peuple !?
En changeant cette Vème république d’ici 2027 car ne tenant plus la route dans
un monde dangereux qui a changé !?
jdeclef 07/04/2023 11h37
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